Plus vous cherchez à cacher quelque chose, plus vous attirez la curiosité sur ce que vous souhaitez dissimuler.
Il est difficile de dire la vérité, car il n’y en a qu’une, mais elle est vivante et a par conséquent un visage changeant. – Franz Kafka
Les éditeurs sont des gens qui déjeunent jusqu’à 15 heures dans les restos de Midtown ou de Saint-Germain-des-Prés pendant que tu te brûles les yeux devant ton écran. Ce sont des gestionnaires de la littérature qui lisent tes textes à travers le prisme d’un tableau Excel. Des gens qui, une fois que tu auras connu le succès, raconteront qu’ils t’ont fabriqué. Les mêmes qui disaient à Simenon que Maigret était d’une écœurante banalité ou qui ont refusé Carrie, Harry Potter et Loreleï Strange.
Si au début de son histoire, l’auteur place une arme dans le décor, il est impératif que quelqu’un s’en serve avant la fin du drame. – Anton Techkov
L’enfer est vide. Les démons sont ici. – William Shakespeare
Pourquoi vous n’avez jamais quitté cette maison ?
Une personne est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer, une ombre où nous pouvons tout à tour imaginer, avec autant de vraisemblance que brillent la haine et l’amour. – Marcel Proust
Hic sunt dragones : ici sont les dragons, expression latine utilisée en cartographie médiévale pour indiquer des territoires inconnus ou dangereux.
L’essentiel, c’est la sève qui irrigue ton histoire. Celle qui doit te posséder et te parcourir comme un courant électrique. Un roman c’est de l’émotion, pas de l’intellect. Mais pour faire naître des émotions, il faut d’abord les vivre. Il faut que tu ressentes physiquement les émotions de tes personnages. De tous tes personnages : les héros comme les salauds. En tout cas, c’est ce que j’attends, moi, quand je lis un roman.
Que cherchait cette Shéhérazade de pacotille ?