Adabana, tome 2

Après avoir passé un tome auprès de Mizuki, le coeur au bord des lèvres, ce tome est axé sur le passé : la vie angoissante de Mako qui est d'un niveau encore supérieur. On pensait être au summum du choc, de l'horreur et du dégoût face à l'Humain. Ici, ça va vous prendre d'autant plus aux tripes. Beurk beurk beurk. Mako et son oncle. Mako et son boyfriend sauveur sur son grand cheval blanc. Tout va commencer à se dégager dans nos esprits et nous tenir en haleine pour comprendre les tenants et aboutissants de la transformation angoissante de la spirale infernale dans laquelle elle tombe. C'est glauque mais qu'est-ce que c'est bien à suivre, j'attends avec impatience d'avoir le dernier tome en main (ça ne saurait tarder!).

NON a vraiment compris les codes du thriller pour nous retourner la tête et s'offre un vrai exercice de style ici avec un tome surprenant qui tape là où on ne l'attend pas !

J'avais déjà trouvé le premier tome percutant mais la fin de celui-ci l'est tout autant, si ce n'est plus. Pourtant le démarrage était étrange. Il nous plongeait dans un pan de l'histoire que je ne pensais pas voir dévoilé ainsi, ni à ce stade. Je pensais bêtement que nous allions conserver le même format que dans le tome 1. Je me trompais lourdement. Par une belle pirouette, l'autrice part dans une autre direction, pertinente mais terriblement glaçante.

On sentait dès le début que quelque chose clochait dans cette histoire. On découvrir dans ces chapitres l'effroyable destin de Mako, jeune fille pauvre, qui a perdu sa mère et dont le père est handicapé. Elle est la seule à pouvoir fournir un revenu en plus des aides sociales qu'ils reçoivent, ce qui la met dans une grande précarité. Sous couvert de ce thriller, l'autrice dénonce justement ce fait, racontant la stigmatisation des pauvres dans le système scolaire et dans la vie quotidienne, ainsi que le problème que peut poser le travail des mineurs et ses dérives. C'est bien glaçant.

J'avais dit trouver ça finalement assez soft dans le tome 1, l'autrice se rattrape pleinement ici avec de nombreuses pages où j'ai eu le coeur au bord des lèvres à cause des situations sordides et violentes que vit Mako. D'abord sous l'emprise de son oncle, puis sous celle du jeune qu'elle pensait être son sauveur et qui vire psycho, c'est terrible pour elle, terrifiant même. Elle ne fait que tomber de Charybde en Scylla, ce qui glace le sang. La dénonciation de la pédopornographie, de la pornographie tout court et de la prostitution se fait avec force ici avec ce qui arrive à la jeune fille. On ne peut que trouver ces hommes détestables et avoir envie qu'ils soient sévèrement punis pour ce qu'ils lui font.

On découvre ainsi que le seul rayon de lumière de la pauvre vie de Mako est son amie Mizuki, celle qui dans le tome 1 s'est accusée de son meurtre. En voyant renaître leur amitié alors que la première vit des moments difficiles, on obtient une vision complètement différente de l'histoire et on voit peu à peu se dessiner le final qu'on attendait mais qu'on ne voulait peut-être pas admettre. C'est superbement joué de la part de l'autrice, un très beau retournement qui nous met une bonne claque derrière la tête !

Alors qu'il démarrait tranquillement, puis qu'il est tombé dans le glauque bien dérangeant par la suite, ce deuxième tome fut une belle surprise. Rompant les codes qu'elle avait elle-même installée, NON offre une grosse surprise au lecteur ainsi qu'un bel uppercut en dénonçant cet atroce fait de société que sont les violences faites aux femmes.
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Dans une petite bourgade japonaise, un meurtre a été commis, alors que le corps de la victime reste introuvable, sa main est envoyé à son domicile.
Evidemment cela fait parler dans ce petit bled habituellement si tranquille.
C'est à ce moment qu'une lycéenne que personne n'aurait jamais pu soupçonner d'un tel acte va se rendre à la police en disant avoir commis ce crime et savoir ou est caché le corps.

Série courte en 3 tomes, Adabana est un série sombre, qui plus qu'un simple thriller, va revenir sur la noirceur de l'homme et des pires choses dont il est capable.
Dès le début de l'histoire nous connaitrons des éléments du crime, mais qu'est ce qui a pu mener à cela ?

Un récit poignant que l'on peut qualifier de "page turner" tant une fois dans l'histoire vous aurez du mal à décrocher avant d'en connaitre la fin.

Un deuxième tome qui m'a un peu plus plu que le premier. le point de vue de Mako est très intéressant. Je ne m'attendais pas à son point de vue qui rend l'intrigue encore plus intéressante.
Je suis curieuse de voir comment va finir toute cette histoire.

(hé sérieux jpp de cette limite de 250 caractères lol)

C'est enfin le retour d'Adabana, tant attendu, un thriller qui prend aux tripes rien que par son graphisme. La couverture a quelque chose d'aussi magnifique que glaçant.
C'est Mako Igarashi qui est devant nous, la victime, elle se reflète dans l'eau. Ce tome 2 permet de revenir sur les évènements avant sa mort et de rendre Mako plus que jamais vivante à nos yeux. Sa situation, surtout avec son oncle, est terrible, peut révolter le lecteur, et certaines scènes peuvent être sordides, difficiles à voir, il faut en savoir conscience.
Nous sommes pris dans la toile de ces deux jeunes femmes. Nous allons pouvoir apprendre et comprendre leur relation d'avant, et comment elle a fini par reprendre. Mako Igarashi et Mizuki Aikawa nous montrent leurs liens d'amitié, des moments beaux et touchants, qui font du bien. Nous allons également retrouver le personnage ambigu du tome 1, cet étrange jeune homme qui rencontre Mako. Enfin un peu de répit dans sa vie ou pas ? Nous suivons la relation s'installer. Un moment où elle est occupée ailleurs, s'éloigne de Mizuki, qui ne sait pas s'il prend ou non vraiment soin d'elle. Et nous, non plus, sur le coup il est impossible de vraiment savoir, il a presque un effet de trop beau pour être vrai, en tout cas il sait se montrer avenant, compréhensif. Toute la question, à laquelle je ne vous répondrai pas, c'est est-ce qu'il est vraiment digne de confiance ? D'ailleurs, ce n'est jamais évident de la donner à quelqu'un et Mako en a déjà beaucoup subi. le suspense est superbement maintenu, des éléments nous interrogent mais il faut avancer pour trouver les réponses. Nous sommes facilement embarqués, c'est clairement le graphisme également qui fait un très bon travail pour cela. Il y a effectivement une forme de réalisme fracassant et glaçant, des scènes crues, terribles et difficiles, mais rien de gratuit. Les gens très habitués aux thrillers et au côté obscur de l'être humain ne seront pas non plus surpris tant que cela. Cela fait plaisir de voir Mako tenter de garder le sourire, reprendre sa vie en main, même si elle fait des erreurs, et développer cette amitié ou plutôt la reprendre avec Mizuki. Maintenant, le tome 3 et dernier va furieusement se faire attendre pour avoir le final de cette histoire. En tout cas, quelle bonne idée de replonger ainsi dans le passé de la victime.
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Série terminée en 3 tomes, Adabana est court mais intense. Intense par le propos de l'oeuvre, par les évènements relatés dans l'oeuvre et surtout intense en émotion.
Viol, pédophilie, meurtre, des thématiques fortes, le tout semble être "exagéré" tant l'auteur pousse le trait, mais cela dans le but de toucher le public sur ces thématiques des plus importantes. Il y a également beaucoup de référence à des faits divers réels du Japon et j'y trouve une vraie volonté de l'auteure à sensibiliser son lectorat.

Ce deuxième tome est tout aussi percutant que le premier. L'histoire va vous prendre aux tripes et vous retourner. On en découvre plus sur ce qu'il s'est réellement passé. Les thèmes abordés sont terribles et les personnages font perdre foi en l'humanité. C'est une lecture très dur à ne pas mettre dans toutes les mains. Mais c'est très bien écrit et parfaitement dessiné. Je vais vite lire la suite.