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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais beaucoup aimé les aventures d'Aya Stilstone dans Planète Centrale, et j'attendais avec impatience la suite… ne serait-ce que pour voir comment Aya évolue ! J'ai donc été ravie quand l'autrice m'a proposé via les réseaux sociaux de recevoir l'ouvrage via son éditeur.
Dans ce deuxième opus, on reprend les aventures de Aya là où on les avait laissées, à savoir qu'elle est capitaine sans vaisseau, et qu'elle a vite l'impression de tourner en rond dans son quotidien. Sa réputation la précédant, elle a des difficultés à retrouver un poste. Plutôt que de végéter dans l'univers idyllique de sa catégorie (par rapport à ce qu'elle a connu enfant), elle décide de se rendre en Zone Rouge, la zone pauvre et dangereuse, celle des laissés pour compte, pour essayer de reprendre contact avec Shamgar. Si vous vous souvenez de mon avis sur le premier tome, à ce moment de ma lecture, j'ai eu une vague inquiétude, car j'avais eu plus d'une fois envie de claquer la jeune fille à cause de son comportement de midinette, et j'avais peur d'être repartie pour un tour…
Alors oui, par moments, elle a encore des actes et réflexions un peu trop amenés par son côté fleur bleue, mais elle a, je trouve, évolué dans le bon sens. Là où j'avais peur de la voir baver devant Shamgar et ne plus rêver que d'une vie d'épouse (entendons-nous bien, chacun est libre de choisir sa vie, mais ce n'est juste pas ce que j'ai envie de lire^^), quitte à se mettre en danger ou mettre en danger les autres, elle est surprenante de maturité dans ses décisions. La midinette resurgit parfois, mais de manière plus sporadique, et ça me convient très bien !
On va à ses côtés partir à la découverte de cette fameuse Zone Rouge, mais aussi d'autres parties de la Planète Centrale qu'on ne connaissait pas encore. Sans compter les nouvelles planètes vers lesquelles on n'avait encore jamais navigué, ni Aya ni nous. le fait qu'elle découvre en même temps que nous de nouveaux endroits nous permet de les découvrir à travers son regard, de moins en moins naïf avec le temps qui passe. Et chaque région, chaque planète est l'occasion de découvrir de nouveaux peuples, ainsi que leur culture, leur façon de vivre. Yaël-July Nahon a sans conteste de l'imagination et du talent en ce qui concerne la création de ces peuples et de leur vie. On comprend de façon naturelle leurs façons d'agir, de réagir et d'interagir avec les autres peuples. Sans compter que chacun a vraiment ses caractéristiques et ses différences. Chaque peuple est unique. On pourra parfois y retrouver des travers assez humains, y compris chez des peuples non-humanoïdes, ce qui nous permet une certaine identification, bien utile pour servir le propos de l'autrice.
Outre ces nouvelles découvertes, j'ai adoré retrouver la Planète sans nom et ses habitants si doux et sages, et aussi Yïoo, savant fou concepteur du Golden Hind, dont le décalage avec les êtres qui l'entoure prête à sourire, et allège le poids de certaines situations dramatiques.
On va plus en détail, dans ce deuxième opus, dans les considérations politiques des dirigeants de la Planète Centrale, et au coeur des machinations qui en découlent. On découvre aussi les origines de la Planète, son Histoire, son passé… le pouvoir est particulièrement corrupteur, et les guerres en sont d'autant plus violentes, et potentiellement dévastatrices. Les intrigues de pouvoir sont extrêmement bien décrites, et tellement réalistes ! J'ai aussi beaucoup apprécié le fait que les personnages soient en nuances de gris, et pas manichéens. Ça permet de faire de Shamgar un personnage profond et complexe, et par la même d'éviter que Aya se pâme devant lui en permanence !!! Outre cette réflexion qui va encore me faire passer pour une vieille aigrie (ce que je ne suis toujours pas 😂), Shamgar est vraiment un personnage qui prend toute son ampleur dans ce tome, bien au-delà du beau capitaine corsaire dont je me souvenais dans le premier opus… C'est triste à dire, car il était déjà plus que ça, mais grâce à Aya, c'est l'image qu'il m'avait laissée !
Dans ce deuxième tome, on découvre vraiment plus en détail le fonctionnement de la Planète Centrale, mais aussi des personnages qu'on avait entraperçus dans le premier. On en apprend aussi beaucoup plus sur les personnages principaux, qui gagnent vraiment en profondeur. Sans compter les nouveaux personnages, et les nouveaux peuples rencontrés au fil des pages… J'ai l'impression que l'imagination de l'autrice est sans bornes en ce qui concerne la création de civilisations, car elle crée bien plus que juste un nom de peuple et de planète. Chacun a son Histoire, sa culture, sa façon de vivre, pas forcément compatible avec les autres. Et le tout dans un roman de 200 pages, ce qui est une prouesse !!!
Comme le premier tome, celui-ci a une conclusion qui peut se suffire à elle-même, même si…
J'ai reçu la version papier de ce livre de la part des éditions Rivière Blanche via la plateforme SimPlement. Merci à eux pour la découverte.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Attention, vous plongez dans un univers inédit, celui d'Aya, la science-fiction au féminin, où la géopolitique des galaxies et la psychologie sont intimement liées. Dans le deuxième opus de la saga, Zone rouge, on retrouve l'héroïne, plus déroutante et attachante que jamais, dans un système inter-galactique qui n'est pas celui qu'on croit.

On assiste à la fois à une histoire d'amour et à des batailles géopolitiques qui se jouent autant aux commandes d'un vaisseau qu'autour d'un verre dans une cérémonie mondaine. La force de la saga est de mettre en valeur les sentiments humains, l'amour, l'amitié qui franchissent les barrières humanoïdes.

A la fois ode à l'aventure et à la Nature, dans Planète centrale 2, les vaisseaux spatiaux ont des sentiments, des fleurs naissent au grè des amours, les terres s'accordent avec la bonté des gens, les maladies menacent du néant, et parfois les êtres extraterrestres se révèlent aussi attachants que les humains.

L'auteur a puisé autant dans le Petit Prince que Stars Wars, autant dans Jane Austen que dans Sir Conan Doyle. de ce choc galactique et littéraire est née une étoile, un univers, des héros qui donnent un nouvel élan à la littérature de science-fiction.
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