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Ce roman est le récit d'une jeune fille, Emilie,17 ans, qui vient de perdre tragiquement ses parents. La tension, la force du drame de ce roman est dans ce pitch associé à cette photo, troublante par ce masque de cheveux prise en couverture.
C'est l'histoire d'une jeune fille qui décide de prendre la route pour faire le deuil de sa vie passée, parce qu'il vaut continuer d'avancer.
Et ce road movie dans le paysage de l'Aubrac confronte l'héroïne à la réalité et à la rencontre avec une belle histoire d'amitié, cette Nitsa qui contre balance le récit par ses témoignages touchants d'amitié
Malgre la rudesse des propos, ce roman touche car il est avant tout un témoignage du triomphe de la vie.

Lien : http://www.liresousletilleul..
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Emjie est une jeune fille de 17 ans qui vient de perdre tragiquement ses parents dans un accident de voiture. Elle est maintenant connue de tous comme "l'orpheline" et essaie tant bien que mal de remonter la pente.
Après avoir vu un reportage à la tv sur des pèlerins randonnant sur le chemin de Compostelle, elle se dit que ce serait peut-être salvateur d'entreprendre également une randonnée.
Sur un coup de tête, la voilà partie pour l'Aubrac. Accompagnée de sa meilleure amie, elle part d'Hagenthal (en Alsace) et suis les chemins GR balisés. Cette randonnée sera l'occasion de faire des rencontres, souvent improbables, parfois salvatrices. Elle sera surtout le moyen pour Emjie de commencer une nouvelle vie.

Je ne sais pas si j'ai aimé ou non ce livre. le sujet abordé (le travail sur soi après un deuil brutal) est très intéressant. Et l'idée de faire une randonnée et de "tracer" afin de se laver de toute cette tristesse et de redémarrer une nouvelle vie est original.
Mais quelque chose m'a dérangé dans ma lecture. En général, un livre de moins de 200 pages ne fait pas 2 jours entre mes mains. Là j'ai parfois rechigné à tourner les pages.
Peut-être est-ce le style d'écriture qui ma freiné. En effet, dans la 1ère moitié du livre, les phrases sont courtes. Parfois un mot, juste un verbe. J'imagine que c'est pour marquer la détresse d'Emjie, refléter son état d'esprit. Car lorsqu'elle entame réellement sa randonnée, libérée de toutes entraves (et surtout libérée de sa meilleure amie), l'écriture devient plus fluide et parallèlement on sent qu'Emjie se libère petit à petit de son deuil. Ma lecture est également devenue plus fluide et plus rapide.
Ce qui m'a peut-être freiné aussi, c'est que le sujet abordé est bien réel et que la solution apportée me semble "irréelle". le trajet Hagenthal-Aubrac fait près de 600km et j'ai du mal à imaginer deux jeunes filles mineures, puis une seule, faire tout ce trajet à pied, seules. Bon, certes, parfois elles ont triché et ont fait de l'auto-stop. Mais cela fait tout de même une sacré trotte. de même, les rencontres qu'elles font sont parfois hautement improbables.
Je ne me suis pas ennuyée en lisant ce livre, mais l'invraisemblabilité d'une bonne partie du livre m'a déplu.
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Lu pour la présélection du PMA. Un bon roman d'initiation, road-movie d'une orpheline de 18 ans entre Alsace et Aubrac...absolument pas adapté à un public de collège en raison du vocabulaire utilisé, de l'âge du personnage, et des scènes susceptibles de choquer les plus jeunes.
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Je ressors de ce livre avec un sentiment étrange. Déjà parce que je ne suis pas sûre qu'il m'aie plu. Mais aussi parce que je suis sûre qu'il ne m'a pas déplu. Sentiment moyen alors ? Non plus. Un sentiment étrange je te dis. Peut-être l'envie d'entreprendre, de tracer moi aussi. Peut-être l'écriture nerveuse, qui parfois m'a perdue. Cette chronique nous permettra d'y voir plus clair !

Mon avis

Comme promis Guillaume Nail (Nail comme portail), ne nous livre pas une histoire triste et grise, morne en soi, morte aussi, comme peuvent l'être parfois les romans sur le deuil. A la place, il offre un roman tour à tour lumineux et orageux sur le désir d'avancer, de tromper ses émotions et de chercher le bonheur. Difficile, lorsqu'on est orpheline du jour au lendemain, coincée à vivre chez un homme qu'on ne connaît qu'un Noël sur deux, et dont la bouche a un goût de moisi même après des dizaines de brossages de dents. Difficile mais pas impossible. Pas quand on possède une volonté aussi forte que celle d'Emilie-Jacques et qu'on est bien décidée à tracer et à retrouver cette image de la joie vue sur un documentaire à la télévision. A Aubrac. Juste au sud du massif central.

Cette décision elle la prend sur un coup de tête, après avoir compris que le quotidien ne la rattraperai pas de la chute. Après avoir sucé un mec sans raison. Après avoir dansé sur Madonna avec Nitsa. Après avoir, enfin, pleuré. Cette partie de l'intrigue ne m'avait pas plus intéressée que cela. Je trouvais étrange que Emjie veuille coucher avec un mec sans raison, sans que cette pulsion ne soit décrite. Je trouvais bizarre que Balou ne soit pas plus présent, lui « qui a aussi perdu un frère ». Je trouvais ça carrément vu et revu de partir sur un road trip. Bon, donc, en vrai, je m'y suis vachement intéressée.

Le fait est que l'écriture m'a dérangée. Moi qui suis adepte de la phrase courte qui te percute, je n'ai pas su apprécier le verbe de Guillaume Nail. Pas su apprécier les pensées d'Emjie. Pas su apprécier les descriptions des paysages. Non il y a véritablement quelque chose qui m'a bloquée sans que je n'arrive réellement à mettre le doigt dessus, et peut être que vous même, en lisant ce roman, n'aurez absolument pas ce ressenti tant il est inexpliqué. Entièrement subjectif.

Par contre j'ai réellement aimé les dialogues entre Nitsa et Emjie ou l'héroïne et d'autres personnages. Ils avaient un petit côté naturel que j'ai beaucoup apprécié, un caractère authentique revigorant, à l'image des nombreuses douches froides que les deux jeunes filles devront essuyer.

Sur les routes du GR, les deux adolescentes vont croiser tout un tas de personnes : de l'aubergiste sympa à la cuisinière de compétition ; des flics au dealer de drogues (passeur à ses heures perdues) ; de la boulangère à la pharmacienne. Finalement, pas trop de mésaventures sur la route, c'est plutôt la nature qui s'est montrée capricieuse enchaînant pluie, froid, attaque de tiques et chaleur écrasante. En cela, le roman de Guillaume Nail n'a rien à envier aux romans d'aventures, puisqu'il s'agit bien là d'une aventure : humaine, naturelle, amicale… Je lui reprocherai peut-être sa facilité, mais il fallait bien faire entrevoir le bonheur à cette jeune fille au bord du gouffre plutôt que les affres du genre humain.

Je ne pense pas que cette lecture me marquera longtemps mais elle permet de voir le monde différemment, peut-être de manière plus sereine, à l'aune de tout ce qu'il a à offrir. Et puis, il s'agit tout de même d'une belle randonnée, et c'est déjà beaucoup.

En résumé

Tracer. Sans s'arrêter. Sans regarder derrière. Une image bien fixée sur la rétine. C'est à ce voyage que vous convie Emjie, aux côtés de laquelle vous allez cheminer, vous perdre, tomber malade, et vous empêtrer dans une tente. Avec qui vous allez aussi danser sur du Madonna, traîner vos pieds sur la pierre, et frôler des eaux tumultueuses. L'aventure sera grande et humaine, avec des phrases écorchées et des dialogues lumineux pour compagnie.
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D'Emjie, l'héroïne de ce roman, nous n'en savons que (trop?) peu si ce n'est que c'est une adolescente qui se débat avec le deuil de ses parents. Si elle excelle à faire croire que tout va bien, très vite sa carapace se brise et elle est au bord du gouffre. Jusqu'au jour où elle se décide de marcher. Marcher loin et seule, si possible. Si l'aventure que nous propose Guillaume Nail est dotée d'un personnage fort en émotion, l'ensemble du récit semble un peu redondant à cause de ses multiples faux départs et du comportement d'Emjie qui fait d'elle un personnage auquel j'ai eu beaucoup de mal à éprouver de l'empathie au fur et à mesure de l'avancée du roman. La multiplication des points de vue au fil des chapitres apporte cependant une expérience de lecture originale et rythmée.
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J'ai découvert ce texte de Guillaume NAIL dans le cadre d'un jury de pré-sélection d'un prix littéraire destiné aux collégiens à partir de la troisième et aux lycéens,
Suite au décès de ses parents, tués dans un accident de la route, Emjie, jeune fille de 17 ans est recueillie par son oncle Balou, qu'elle connait peu et à qui elle ne se confie pas.
Brisée par le chagrin et incapable de l'exprimer, Emjie va mal, fait de mauvais choix, s'isole et tente même de se suicider.
A la faveur d'un documentaire sur L'Aubrac, elle entreprend une randonnée de la dernière chance, censée l'aider à tout oublier pour faire son deuil, accompagnée malgré elle par Nitsa, sa meilleure amie, inquiète pour elle.
Les deux jeunes filles, marcheuses débutantes entreprennent un road-movie salvateur vers un Aubrac rêvé, sans avoir anticipé les difficultés de tous ordres.
En traçant leur route, elles font des rencontres improbables, prennent des risques inconsidérés et finissent par se séparer.
Emjie poursuit seule sa route et son chemin, souvent semé d'embûches en raison de sa négligence et de sa naïveté, la conduit néanmoins vers la sérénité. de rencontre en entraide, elle finit par découvrir qui elle est vraiment, notamment en matière d'orientation sexuelle, et s'en trouve apaisée pour affronter le futur.
Ce récit écrit à la première personne m'a dérangé à plusieurs titres.
La reconstruction par la marche pouvait être une bonne idée de résilience et les émotions à fleur de peau à la suite d'un deuil brutal, intéressantes à décrire pour un public adolescent.
Mais les héroïnes, deux filles présentées comme mineures, prennent des risques insensés, se laissent entraîner par des personnages louches : dealer faux italien et sympa (!!), scouts alcooliques… ont des relations avec le premier venu, se mettent en danger souvent…
Une fois toute seule pour marcher en pleine campagne, Emjie, sans argent ni nourriture, avec un bagage de plus en plus léger (elle abandonne peu à peu ses vêtements, sa toile de tente…) a la chance de croiser des figures plus qu'amicales comme la grand-mère aveugle, le maire peu regardant ou la pharmacienne qui la recueillent sans jamais s'interroger ou s'inquiéter de sa situation !!
L'histoire ne m'a pas paru crédible et surtout peu adaptée à la tranche d'âge des lecteurs (collège) auquel il est censé s'adresser (adolescents à partir de 14 ans).
Les faits relatés et les situations improbables se succèdent à un rythme saccadé avec des prises de risque banalisées et des relations intimes aux images brutales présentées comme normales, voire habituelles.
Quant au langage, haché, direct et cru, il pourra choquer les plus sensibles.
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J'ai aimé. J'ai beaucoup aimé. Écrit dans un langage "djeun's" Tracer est l'histoire d'une reconstruction de soi à travers la liberté qu'offre le chemin et la marche à pied.
A bout de souffle et après le décès de ces parents, Emjie trace sa route, sac sur le dos et basket aux pieds et un seul plan en tête: l'Aubrac.
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Je le conseille pour adulte comme pour ado. Cela aborde la question de la tragédie sans tomber dans le pathos, et met en valeur les moyens d'une ado ordinaire face à ça... écriture accessible, format sympa pour "petit" lecteur. Il peut même permettre une discussion dans le cadre d'une médiation. Et un +++, on y parle d'une jeune femme qui marche seule pour la première fois et qui gère grave !
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Plutôt bonne surprise avec cette lecture.

Pourtant, je ne m'attendais pas à grand-chose, mais finalement, ça a pris.

Tout d'abord, j'ai bien aimé le style d'écriture. Un style dynamique, avec des phrases courtes, un récit vivant, percutant, parfois un peu cru, mais qui colle au personnage, et rend le récit plus réel.

Quant à l'histoire...c'est une bien étrange façon de traiter la question du deuil. Partir et tracer sa route, pour se reconstruire. L'idée est simple, et pourtant bien exploitée. Je sais pas si c'est la période où les possibilités de bouger sont limitées, mais ça m'a vraiment envie de partir en randonnée jusqu'à Aubrac.

Et au fond, c'est plutôt bien fait, parce qu'on se sent partir avec Emilje et son amie.

On les suit dans leurs aventures, dans des rencontres de personnages peu banals.

De l'humour, des conversations intéressantes et toujours spontanées.

Alors c'est pas forcément toujours très réaliste ou crédible, on pourra reprocher pas mal de facilités scénaristiques ou de rencontres un peu improbables, mais au fond, c'est aussi ce qui fait l'intérêt du roman.
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Un roman intéressant, malheureusement le style de l'auteur ne m'a pas du tout emballée. Comme c'est purement subjectif, j'espère que le sujet et le résumé donneront envie de le lire à d'autres lecteurs :D

PS : je le conseillerai plutôt vers 14-15 ans, plus par rapport aux sujets évoqués, que ce soit l'alcool, le suicide ou la sexualité.
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