L'hiver dernier, je me suis séparé de toi

Un journaliste est chargé d'écrire un livre sur un photographe accusé d'avoir immolé deux de ses modèles pour, apparemment, les prendre en photo en feu. Les réelles motivations du photographe restent cependant floues et mystérieuses.
Le journaliste va rencontrer les personne qui entourent le photographe et notamment sa soeur. le frère et la soeur ont une relation très étrange mêlant amour, haine et obsession.
L'histoire de ce photographe n'est pas aussi simple qu'il y paraît...
Lien : https://youtu.be/lG64rcWNS7w

Un photographe, Kiharazaka Yûdai, est en prison, accusé et reconnu coupable d'avoir immolé deux femmes. Un journaliste est chargé d'écrire un livre sur cet homme. L'idée est simple, mais le résultat dépasse bien des attentes.
On change régulièrement de point de vue. Certains chapitres sont racontés par le journaliste, lors de ses rencontres avec la soeur et les proches du criminel ; d'autres sont des lettres écrites par le photographe, dans lesquelles il se livre sans honte et sans regret.

Ce roman est court, le rythme sans pause. Plus on croit s'approcher de la vérité, plus on découvre des secrets. Quand j'ai atteint la dernière page, je ne savais plus quoi penser ; il faudrait presque relire ce livre pour essayer de retrouver les indices qui nous on échappés.
Ce livre ne s'adresse pas à tout le monde, même parmi les amateurs de polars. La conclusion est bien plus surprenante et bien plus perturbante que ce à quoi on aurait pu s'attendre. Malgré cette atmosphère sombre et glauque, j'ai sincèrement apprécié ce livre et je le recommande à tous ceux qui ont le coeur bien accroché.

Je ne sais pas trop quoi dire de ce livre.

J'ai aimé le sentiment que j'ai ressenti à le lisant. Je suis pas sure d'avoir tout compris mais je trouve que l'auteur à fait un très beau travail surtout sur le début et l'époustouflante fin.

Au départ, j'ai été attiré par la quatrième de couverture, je savais que c'était un roman noir puisque c'était précisé au dos du livre, mais je ne m'attendais pas ce qu'il soit aussi noir.

Que je suis contente d'avoir terminé ce livre, il est très bien dans son genre mais c'est un peu trop pour moi. Lorsque j'ai lu le résumé, je m'attendais à un livre un peu thriller policier avec une enquête limite classique mais j'étais très loin de ce que j'imaginais.

L'ambiance du livre au départ est assez normale on avait droit à une enquête assez classique du journaliste, il pose des questions aux personnes qui ont approché ou eu un contact avec Kiharazaka Yûdai mais plus on avance dans l'histoire plus elle change et devient assez étrange.

L'enquête qui au départ resté dans un sens logique pris une tournure que je n'avais pas anticipé, l'histoire avait changé de sens et je n'aimais pas trop la tournure que prenait les choses, l'ambiance avait encore une fois changé mais ça devenait assez malsain, c'était comme si on prenait l'histoire dans un autre sens, j'ai commencé à éprouver de la pitié pour Kiharazaka, c'était déjà horrible ce qu'il avait fait mais là c'était encore pire.

Mais malgré tout j'étais scotché au livre, je n'arrivais pas à croire ce que j'étais en train de lire, comment ça a pu aller aussi loin. C'était déjà trop pour moi mais je voulais savoir le fin mot de l'histoire et j'ai continué à lire.

Les pages ont défilé et lorsque je suis arrivée au dernier chapitre, j'ai eu encore une surprise à laquelle je ne m'attendais pas. C'était tordu, vraiment mais ça devenait presque logique. Lorsque j'ai terminé ma lecture, j'avais besoin d'en parler, ce livre m'a un peu perturbé, je l'ai trouvé angoissant et terriblement malsain mais j'étais prévenue, c'est un roman noir, je ne pouvais pas m'attendre à quelque chose de différent.

Quelques jours après, au moment où j'écris cette chronique, j'ai encore du mal à le feuilleté, je sens que mettre de la distance avec ce livre sera une bonne chose pour les jours à venir. Si vous êtes adeptes des romans noirs, celui-ci devrait vous plaire, personnellement je vais laisser tomber ce genre de livre qui est un peu trop pour moi. Mais je suis quand même ravie de l'avoir découvert, malgré une ambiance assez lourde, on reste quand même absorbé dans l'histoire.
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Que drole de livre que celui ci!!! Une sombre intrigue policière qui tient son dénouement en toute fin. Nous sommes ici confrontés au choc des cultures (l'écrivain nous présente une société japonaise violente et sans compromis). Difficile de poser ce livre une fois que vous l'aurez commencé. Une nuance toutefois les scenes de coites sont relativement crues. Un livre à lire jusqu'au bougt. Bonne lecture à toutes et tous.

Un grand merci aux éditions Philippe Picquier et au site Babelio pour cette lecture reçue dans le cadre de l'opération Masse critique.

J'aime beaucoup les éditions Philippe Picquier qui proposent une littérature asiatique variée et de qualité. J'y ai découvert bon nombre d'auteurs qui m'ont fait voyager intelligemment et découvrir leur pays de l'intérieur... L'hiver dernier, je me suis séparé de toi de Fuminori Nakamura ne déroge pas à la règle. En plus d'une enquête surprenante, j'y ai découvert une partie de l'âme japonaise difficilement compréhensible par la plupart des occidentaux.

Au Japon, il est de notoriété publique que certains objets ont une âme, qu'ils sont devenus "vivants". Il s'agit en général d'objets très anciens, ou ayant été façonnés dans des circonstances bien particulières. C'est un peu autour de cette idée que se développe ce roman... Attention, il n'y a rien ici de surnaturel, L'hiver dernier, je me suis séparé de toi n'est absolument pas un roman fantastique, il s'agit d'un roman noir tout ce qu'il y a de plus classique. On y retrouve un journaliste enquêtant sur un meurtrier afin d'écrire un livre, il va le rencontrer en prison puis interroger sa famille et ses connaissances afin de comprendre son parcours et les motifs de ces actes fous. Classique donc. L'ambiance qui se dégage de cette enquête est moins classique par contre, plus glauque, presque malsaine... Les photographies sont étranges et hypnotiques, elles semblent capturer une partie de l'âme du modèle ; les hommes vivent avec des love doll, des poupées à figure humaine qui semblent embellir à la mort de leur modèle ; l'amour devient obsessionnel et peut entraîner toutes les perversions... C'est assez déstabilisant, d'autant plus que la structure du roman renforce cette impression d'étrangeté. L'hiver dernier, je me suis séparé de toi débute "normalement", mais petit à petit le malaise s'installe, on se dit que quelque chose cloche sans trop savoir ce que c'est. le récit du journaliste alterne avec les correspondances du meurtrier, les interviews des différents protagonistes et quelques pièces relatives aux crimes. On prend connaissance des obsessions et des influences du meurtrier, on essaie de comprendre ses motivations et le déroulé des faits, et on se perd dans un Japon étrange et déroutant. Ce roman me laisse une drôle d'impression : je sais que je l'ai aimé, surtout grâce au final que je n'ai pas vu venir, mais d'un autre côté j'ai mis du temps à le lire, je n'étais pas à l'aise avec lui, alors que j'ai lu bien plus glauque ou horrible sans que cela me pose problème... Etrange donc, du début à la fin !
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