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"La femme qui lisait trop" raconte l'histoire d'une poétesse, hérétique, qui vécut dans l'Iran du 19e siècle. On la trouve sous différents noms dont Tahirih (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fatemeh).
Femme + cultivée + maîtrise des textes saints + débat = aucune chance de survie dans cet Iran du 19e (dans celui du 21e, pas mieux, elle est d'ailleurs ignorée dans son pays natal). Emprisonnée puis tuée....
Le livre est bien écrit (jolies tournures), l'héroïne est passionnante. Malheureusement, l'auteure a choisi de raconter son histoire de façon inutilement alambiquée, mettant au final son héroïne beaucoup trop au second plan....
.
Le livre se découpe en 4 parties, racontées par 4 narratrices différentes (la mère du Shah, l'épouse du maire de Téhéran, la soeur du Shah, la fille de la poétesse). Chacune de ces parties suit deux fils narratifs différents situés à deux temporalités différentes.... et franchement on s'y perd... 8 temporalités qui s'entrecroisent et se mêlent, et impossible si telle scène a lieu avant telle autre....
Au final on passe beaucoup de temps dans les arcanes du pouvoir du Shah, mais, à mon goût, pas assez auprès de cette femme si cultivée, si érudite.... dont la philosophie est passée trop sous silence (la religion Ba'hai).
Une pointe de regret....
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Un beau roman inoubliable une fois la lecture achevée. Je ne dirais pas, toutefois, qu'il soit facile d'accès, l'autrice ayant choisi une narration chronologiquement déstructurée obligeant le lecteur à patiemment reconstituer un puzzle de dizaines de fragments.

Tahirih Qurratu'l-Ayn fut une poétesse persane du XIXème siècle qui eut l'audace de divorcer de son mari, mollah, et d'étudier et discourir à visage découvert avec d'autres érudits, tous hommes. Arrêtée et emprisonnée à Téhéran pendant trois ans, elle fut assassinée sur ordre du shah, ou de sa mère, régente tyrannique tapie dans le harem royal telle une araignée au fond de son trou.

Si la structure du roman peut surprendre et représenter une contrainte, la qualité de la langue et la grandeur du style compensent cet inconfort. Par la voix de quatre femmes de statut différent (mère, épouse, soeur, fille), l'histoire de Tahirih Qurratu'l-Ayn nous parvient tel un écho très contemporain, n'en finissant pas d'interroger sur la place de la femme dans l'Islam mais aussi, plus globalement, dans les sociétés.

Le choix même des quatre voix correspond aux quatre situations reconnues à la femme et en dehors desquelles elle n'est rien aux yeux des hommes, n'ayant acquis aucune légitimité puisque n'ayant aucun rôle qui lui soit profitable à lui.

"La femme qui lisait trop" m'a glacée par la violence omniprésente des moeurs et de la politique iraniennes. J'ai beaucoup appris sur les arcanes du pouvoir et sur le fonctionnement occulte de l'anderoun (le harem). le roman est très coloré, bruyant, bruissant, parfumé, visuel.

Cette lecture fut un dépaysement total, une source instructive, édifiante autant qu'effrayante, sur l'histoire, la sociologie, les mentalités, la philosophie et la religion d'un pays qui nie encore aujourd'hui les libertés fondamentales de millions d'individus.


Challenge PLUMES FEMININES 2023
Challenge MULTI-DEFIS 2023
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J'ai bien failli ne pas ouvrir ce livre que j'ai découvert par hasard à la médiathèque.
Dès les premières lignes je me suis demandée où l'histoire menait. La construction en quatre parties m'intriguait. Mère, épouse, soeur, fille, une polyphonie de voix féminines raconte l'incroyable destin de Tahirih, poétesse iranienne du XIXe siècle.
Un roman très politique sur l'Iran du XIXe, les intrigues d'état, le pouvoir des religieux, les pressions sociales et protocolaires. Mais ce qui m'a fait aller jusqu'au bout ce sont les différents points de vue féminins. La vision de femmes écrasées par le domination masculine. Leur ténacité, leur besoin de liberté. Ce roman historique raconte des faits plus que jamais d'actualité sur la condition féminine face aux hommes, face aux dogmes. La liberté se gagne au prix des vies. Sans arrêt remise en question, la liberté n'est pas innée, elle s'acquiert au prix d'une lutte constante.
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Un livre qui nous plonge dans l'actualité et que je ne peux que chaudement vous recommander.
Un hommage à la poétesse Tahirih Qurratu'l-Ayn , première femme féministe de l'histoire de Perse voulant généraliser entre autres, l'alphabétisation féminine à travers le portrait de 4 femmes :

-Le livre de la mère : Son Altesse royale Mahd-i-Oldya , mère du Shah Nasir-ed-Din tenant les rênes de l'empire de Perse. On y lit toutes les intrigues politiques liées à la cour, assassinat, la peur et la haine que suscite la poétesse qui s'expose aux yeux du monde sans voile ,en femme libre , mais qui a conquis par son esprit et son aura de grandes cités , comme Bagdad et les montagnes d'Irak . Une rhétoricienne de talent s'élève contre les dogmes religieux et le pouvoir du royaume.

Le livre de l'épouse : épouse du maire de Téhéran, Mahmud Khan-i-Kalantar, chef suprême de la police qui écroue la poétesse entre ses murs, sa demeure étant la prison dans laquelle les hurlements dus aux tortures ne sont pas légendes. La captive étant considérée comme un djinn par cette épouse ne laisse pas le harem insensible et démontre que toutes sont conscientes de leur vie dans laquelle elles jouent « le jeu »d'être une épouse assujettie. Pourtant il suffit de peu pour que ces femmes se rallient à la cause de «l'hérétique ».

Le livre de la soeur : soeur du shah et épouse du grand vizir Amir Kabir. Partisane de la poétesse.

Le livre de la fille : une partie concernant la poétesse Tahirih Qurratu'l-Ayn et sa fille.

L'ordre chronologique des événements commence à voir le jour au travers du livre de la soeur, en effet, Nakhjavani opte pour la narration déstructurée, ce qui nous sollicite à nous centraliser afin de ne pas se perdre dans les sinuosités des lignes, chaque chapitre correspond à une pièce de puzzle à assembler au récit. (ce qui m'a valu quelques retours en arrière)

« Nous définissons aujourd'hui le voile comme un emblème d'identité culturelle, de foi religieuse. Elle n'y voyait que préjugés, littéralisme et uniformité. Nous en avons fait un symbole politique, un argument dans la négociation de la liberté d'expression, un symbole politique. Elle le rejetait précisément parce qu'il représentait l'oppression. Si l'Islam contemporain est déchiré par l'écart grandissant entre modérés et extrémistes, par le conflit entre chiites et sunnites, et si l'anarchie au Moyen Orient et la montée partout dans le monde du fondamentalisme et de la terreur qui en sont les conséquences ont commencé à menacer la texture même de nos démocraties, il peut être opportun pour le public occidental de redécouvrir l'histoire de cette Perse du XIXème siècle » B.N

Au-delà d'un hommage, Bahhiyih Nakhjavani soulève le voile et nous mène au travers de ses yeux dans ce royaume où l'anderoun ne ressemble pas au conte des mille et une nuits, Téhéran n'exalte pas ses effluves d'épices et de fleurs, mais la puanteur des famines et des maladies, les jardins paradisiaques sont les lieux de tortures et le vin coulant à flots n'est autre que le sang du peuple.

C'est un voyage au coeur de la Perse, sous une identité dévoilée au travers d'un joyau qui n'est pas des moindres: la liberté d'expression parée de superbes allégories, que Bahhiyih Nakhjavani signe ce bijou littéraire mettant en avant la condition féminine, la religion et les enjeux politiques.

Remarquable.

"Je suis la rivière de vin rouge
Dans la bouche de la vie et de la mort.
Le dit écarlate de mes paroles
Passe goutte à goutte dans ton souffle.

Je suis la rivière jaune
Qui nourrit et sustente la jeune intelligence
Mes pages safran offrent l'espoir à l'espèce humaine.

Je suis la rivière des mots verts comme le miel, pleins de vie.
Je tiens dans mes bras qui m'inspire et me fait confiance,
Les saisons et leur combat.

Je suis la rivière d'eau blanche
Par laquelle le coeur est lavé de la rouille.
Mes paroles d'unité ont soif de boire la poussière."
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The Woman Who Read Too Much
Traduction : Christine le Boeuf

"La Femme qui lisait trop", au titre à la fois provocateur et ironique, est de ces livres qui, une fois qu'on en a tourné la dernière page, laissent leur lecteur sur les plus hauts sommets de l'imagination, respirant un air si pur qu'on ne se résoud à s'en détourner qu'avec les plus vifs regrets.

Il est dédié à la mémoire de la poétesse persane Tahirih Qurratu'l-Ayn, dont le corps ne fut jamais retrouvé après son assassinat dans l'un des grands jardins situés au nord de Téhéran, durant ce que l'on appela "l'Eté des Massacres", ordonné par la mère du Shah, Mahd-i-Olya, en l'an de grâce 1852.

Fille d'un mollah chiite respecté, la jeune Tahirih fut autorisée par son père, qui l'adorait, à étudier autant que les garçons de la famille. D'une intelligence exceptionnelle, elle dépassa bientôt ses frères et ses cousins, s'attirant par là la haine de son oncle, Muhammad Taqi Baraghani. Bien des années plus tard, elle sera accusée, par le fils de celui-ci (qui était devenu entretemps son mari et dont elle avait divorcé), d'avoir assassiné son oncle et beau-père. Pourtant, un homme se dénoncera volontairement, affirmant qu'il avait assassiné le mollah parce que celui-ci avait manqué de respect à un autre dignitaire religieux, considéré comme un saint homme.

Pendant quelques années, Tahirih, connue également sous le nom de la Poétesse de Qazvîn, fuira de ville en ville, se cachant certes mais souvent invitée à prêcher car, en dépit du machisme de la religion islamique, cette femme, qui avait rejeté le voile et embrassé la Foi babie, finissait toujours par s'attirer le respect de tous. Cette nouvelle doctrine, qui plaidait pour l'amélioration du statut des femmes et des pauvres ainsi que pour l'éducation pour toutes et tous, avait été lancée, dans les années 1840, par un jeune marchand, Siyyid Ali Muhammad, qui avait pris le nom de "Bâb" qui, dans la langue arabe, signifie "Porte" ou "Ouverture."

Pour les mollahs chiites traditionnels - les plus nombreux, on s'en doute - le Bâb et ses partisans, qui voulaient s'attaquer à une tradition au demeurant pré-islamique, n'étaient que des hérétiques. La Poétesse de Qazvîn était donc tout à la fois une femme, une divorcée, une hérétique, et en plus, elle s'était mis en tête d'enseigner lecture et écriture aux femmes. Dans la Perse du XIXème siècle, et bien que, apparemment, le Shah lui-même, fasciné autant par sa beauté que par son intelligence, l'eût protégée aussi longtemps qu'il le put, Tahirih était, par cela même, promise à une mort tragique.

Sa vie et l'Histoire de son pays sont dépeintes ici par des points de vue strictement féminins. le roman est en effet partagé en quatre "livres" : celui de la Mère, où Bahiyyih Nakhjavani expose le point de vue de la mère du Shah, femme de tête et de pouvoir, qui hait la Poétesse uniquement parce qu'elle risque, en fait, de lui voler sa puissance ; celui de l'Epouse, consacré aux rapports qui se tissent peu à peu entre l'épouse du maire de Téhéran, chez qui la Poétesse fut retenue quelque temps prisonnière, et Tahirih ; celui de la Soeur, où l'on fait un peu mieux connaissance avec la soeur du Shah, personnage extrêmement émouvant ; et enfin, le livre de la Fille, placé sous le patronnage de la fille de Tahirih - et de toutes ses autres "filles", ces femmes du monde entier qui ont lutté et luttent encore pour que leurs droits soient enfin reconnus.

L'une des forces de "La Femme Qui Lisait Trop", c'est que, malgré tout ce qui peut les séparer d'elle, toutes ces femmes finissent par se révéler extrêmement proches de la Poétesse de Qazvîn. Avec douceur mais fermeté, l'ombre de Tahirih Qurratu'l-Ayn, sur qui nous savons si peu de choses mais dont on ne peut que sentir l'incontestable charisme tout au long de ces pages, parvient à créer un sentiment d'extraordinaire solidarité. Féminine, évidemment mais sans le souci de revanche des féministes bon-teint.

Qui mieux est, Bahiyyih Nakhjavani part d'une situation précise, la condition de la Femme en terre d'islam, pour dépasser celle-ci et étendre son propos à l'Humanité tout entière. On ne s'en rend pleinement compte que lorsqu'on a terminé le roman - c'est peut-être d'ailleurs pour cette raison qu'on en demeure le coeur si haut - mais l'effet obtenu est impossible à raconter. Il faut le vivre pour le comprendre.

Tout cela en outre magnifiquement écrit, dans une langue à la fois poétique, souple et d'une grande richesse, avec un souffle unique et une saisissante humanité. L'un des plus grands livres que j'ai jamais lus - un livre que méritait amplement celle qui l'inspira et qui aima tant les mots. ;o)
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Après lecture de la 4 de couv, je me faisais une joie de découvrir le destin de cette femme qui osa braver les interdits et la domination des mollahs.
Mais finalement, tout ce qu'il y avait à retenir est contenu dans les 5 pages que constituent la post-face et la chronologie présentée en fin d'ouvrage.

Je me suis terriblement ennuyée pendant cette lecture qui a été longue et pénible. La première chose qui m'ait perturbée est le fait qu'aucun des personnages n'est nommé par son nom. L'auteur utilise à la place des qualificatifs tels que « l'épouse du maire », « la fille de la poétesse », « la mère du shah », jamais ces personnes ne sont nommées directement. Heureusement qu'il y a la chronologie à la fin pour savoir de qui on parle exactement (tout le monde n'est pas forcément au point sur l'Histoire de l'Iran !). Parfois, je ne m'y retrouvais absolument plus, je ne savais plus de qui l'auteur parlait, j'étais obligée de revenir plusieurs lignes en arrière et de relire, parfois sans succès.
Je ne comprends pas du tout pourquoi l'auteur a procédé ainsi. En plus, elle utilise le discours indirect en abondance ou le discours direct libre mais il n'y a aucun dialogue clairement marqué. Tout ceci contribue à une lourdeur et à une sensation de manque de relief. Ce récit ne vit pas , aucune émotion n'est transmise.

La construction est elle aussi très étrange. le roman se découpe en 4 parties, chacune consacrée à évoquer une même histoire mais du point de vue d'une femme différente. La première partie est consacrée à la vision de la mère du shah, la deuxième à celle de l'épouse du maire, la troisième à celle de la soeur du shah et la dernière à la fille de la poétesse (quoique …). Et dans chaque partie, on a droit à des flash-backs incessants, il faut vraiment être bien concentré pour suivre !

Je m'attendais donc à une biographie romancée de Tahiri Qurratu'l-Ayn mais finalement seule la dernière partie du roman lui est véritablement consacrée. Les trois autres ne font que relater les déboires de la famille du shah avec la présence de la poétesse en toile de fond.
Alors certes, on a une description de la vie en Iran au XIXème siècle mais uniquement du point de vue des femmes et surtout des femmes de haut rang. Finalement, le portrait que l'auteur fait de la Perse de l'époque est d'une incroyable noirceur. Il n'y a rien de positif, à l'en croire, l'Iran de l'époque des shahs n'est que violence, complots, intrigues, médisances, mesquineries, mariages forcés, tortures, massacres, famines, assassinats et émeutes. On est loin des Mille et Une nuits et de la magie orientale. Que je suis contente d'être née en France au XXème siècle !!

J'aurais tout de même appris des choses grâce à cette lecture et notamment un pan de l'Histoire de l'Iran au XIXème siècle et surtout l'existence de Tahiri Qurratu'l-Ayn, du courage de cette femme, figure du féminisme en Orient, elle qui a osé retirer son voile en public, elle qui s'est battue pour que les femmes aient accès à l'instruction, qu'elles apprennent à lire, à écrire et à être enfin reconnues comme des êtres pensants et capables de réflexion à égalité avec les hommes. C'était une femme remarquable et son souvenir subsiste encore au sein du peuple iranien bien que l'Histoire officielle l'ait « oubliée ». La question du statut de la femme étant toujours d'actualité dans certaines contrées, les problématiques de ce roman en font un plaidoyer très moderne.

Mais bien que l'objectif et l'intention de cette oeuvre soient très louables, le traitement trop confus et décousu du sujet n'a pas été à la hauteur de mes espérances. Dommage …

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Magnifique livre écrit dans une prose belle et raffinée.
Une histoire poétique d intrigues et de complots vue de plusieurs points de vue féminins à la cour du Shah dans l Iran du XIX ème siècle.
La lutte féminine pour son émancipation et son accès à l'éducation, imprègne chaque page de ce roman mais d'une façon délicate et posée, à mille lieux des tendances hystériques actuelles.
A nous, homme et femme, de continuer le travail de ceux et celle qui nous ont précédés : continuons à lire et de débattre avec raison et passion afin de nous élever, individuellement et collectivement.
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Bahiyyih Nakhjavani a écrit une « fiction historique ». Elle s'est inspirée de faits réels pour écrire ce roman, exhumant de l'obscurité dans laquelle elle se trouve encore aujourd'hui la vie de cette femme remarquable. le récit est construit à travers quatre voix de femmes qui font évoluer la perception du lecteur sur la condition féminine et la liberté d'expression en Iran. Avec une formidable énergie narrative et une langue riche, elle rend hommage à une femme qui revendique sa liberté. Elle fournit par ailleurs une excellente analyse sur l'exercice du pouvoir, selon qu'il est exercé par les hommes ou par les femmes. Outre la précision et la grâce, la force de ce texte magnifique réside dans sa terrible actualité.
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"nous sommes obsédés par le voile parcqu'il attire l'attention sur le corps qu'il dissimule. Tahirih le rejetait afin de prouver qu'elle avait une âme."

Récit de Tahirih une femme perse du XIX siècle, une femme lettrée, visionnaire (?), et rebelle... Une espèce d'Antigone perse en quête de Vérité...

J'ai eu du mal avec la structure du récit qui se baladait de chapitres en chapitres avec des points de vues différents, un temps chronologique différents etc... J'ai véritablement accroché au récit à la troisième et dernière partie du livre.
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Livre sur la condition de la femme en Iran au XIXème à travers quatre portraits de femmes et sur le destin tragique de la poétesse de Qazvin qui préchait pour que ses consoeurs apprennnent à lire et à écrire. C'était une femme humble, sage et intelligente, en avance sur son temps et qui paya de sa vie la défense de ses convictions face à des hommes avides de conserver leur puissance et pouvoir sur les femmes comme sur les écrits.
Lien : http://poesiedesmots.over-bl..
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