Le courage d'une soeur

Je suis mitigée quant à ce roman car je ne peux pas nier avoir été émue par la jeune Sarah et l'amour magnifique qu'elle porte à son petit frère,mais en même temps j'ai eu le sentiment que tout était cousu de fil blanc et de bons sentiments à outrance. L'ambiance initiale m'a plu,me rappelant La petite fille aux allumettes,d'Andersen,mais cela n'a pas duré.Kitty Neale ayant du talent pour provoquer des émotions, j'aurais pu m'y abandonner et faire taire mon critique intérieur,mais l'histoire d'amour qui s'implante dans la seconde partie du roman n'a été pour moi qu'un enchaînement de clichés qui m'a beaucoup gêné...et empêché d'apprécier le courage d'une soeur. Ceci m'attriste car je sais que je vais décevoir la mienne ! :(

J'ai beaucoup aimé la 1ère partie du bouquin mais ensuite, la petite histoire entre Sarah et George m'a un peu ennuyée, trop à l'eau de rose à mon goût. Sarah fait preuve d'un immense courage, d'une grande maturité et d'un amour inconditionnel pour son frère.
La mère de Sarah est au début détestable mais on finit par éprouver de la pitié pour elle, contrairement à sa meilleure amie qui elle est odieuse.
Ce livre traite de sujets forts mais ils sont malgré tout abordés d'une façon légère et on finit le bouquin en étant heureux que cette petite fille s'en soit sorti.

Londres, les années 1950…. le courage d'une soeur de Kitty Neale avait tout pour me plaire, mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci.

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Résumé de l'éditeur

1948. Sarah vit avec sa mère alcoolique qui se prostitue dans un quartier pauvre de Londres. Quand celle-ci accouche d'un petit garçon, elle demande à sa fille de 13 ans de se débarrasser du nourrisson. Mais Sarah ne peut s'y résoudre et décide d'élever son petit frère, qu'elle a elle-même prénommé Tommy.

Cinq ans ont passé. Sarah et Tommy n'ont d'autre choix que de fuir pour échapper aux violences de leur mère. Par chance, ils font la rencontre de George, un jeune homme de 21 ans, qui vend des fripes sur les marchés et se sent touché par la détresse de Sarah.

Il tombe aussitôt amoureux d'elle et lui trouve du travail. Mais, si Sarah éprouve de l'amitié pour lui, elle n'a d'yeux que pour Roger, l'ami de George. Lorsqu'un drame survient, seul l'un d'eux saura l'aider. Celui à qui elle ouvrira son coeur…

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Sarah est un personnage attachant qui malgré une enfance difficile fait de son mieux pour s'en sortir. Tommy son petit frère est celui dont elle tirera sa force et son courage. Entre les rencontres heureuses et les coups du mauvais sort, on suit la vie de cette jeune femme qui ne désire qu'une seule chose : vivre décemment et offrir un véritable foyer à son frère.

L'auteure nous offre un roman fluide dans lequel il est facile de se plonger. Au fil des pages, on accompagne Sarah dans ses aventures, une jeune femme qui fait une entrée timide dans le monde et dont le lecteur se réjouit de ses victoires. Cependant, j'ai trouvé que l'intrigue tournait un peu en rond dans la seconde partie du roman. L'auteure nous fait languir, le lecteur sait qu'un drame va se jouer. Mais l'attente est bien trop longue, ce qui ne produit pas l'effet escompté.

Après cette attente, l'intrigue se dévoile plus clairement et c'est une vraie bouffée d'air frais. On comprend où l'auteure veut nous mener et elle nous propose une fin intéressante.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas un coup de coeur. Néanmoins, pour les lecteurs friands de drames familiaux et d'histoires d'amour chaotiques, ce roman est fait pour vous !

Un grand merci à Mylène des éditions l'Archipel pour cette découverte 🙂

Bonne lecture,
Lien : https://leschasseusesdelivre..

Les chroniques ambivalentes sont toujours les plus difficiles à écrire, mais je ne peux pas dire que j'ai adoré ce roman. L'histoire a su m'intéresser, même si bourrée de clichés de la romance, en revanche la forme ne m'a du tout convaincue. Enfin moi quand je lis "Roger était son meilleur pote" dans la narration d'un livre (pas un dialogue hein) dont les personnages évoluent en 1953, ça me hérisse les poils. Soit on utilise vraiment le langage des quartiers pauvres et modestes du Londres des années 50 (dont on manque cruellement de contextualisation d'ailleurs au passage) pour faire ressortir les pensées brutes des personnages, soit on écrit avec un langage correcte mais c'est l'un ou l'autre. Je suis peut-être trop rigide car je sais qu'il y a un large lectorat que ça ne dérange pas, mais chez moi ça passe difficilement.
J'ai également eu beaucoup de mal avec certaines réactions de Sarah que j'ai trouvé vraiment peu crédibles, notamment dans le dernier tiers du roman. Je sais que chacun réagit au deuil différemment mais là c'est beaucoup trop gros.
Le roman est intéressant pour les thèmes abordés. Il met très bien en lumière la prostitution pour survivre, le fléau de l'alcool dans la pauvreté, la misère extrême des bas quartier, la violence omniprésente partout où l'argent manque et où l'alcool règne. Seulement l'écriture était trop simpliste pour moi, pas assez étudiée. Je ne suis simplement pas le public visé, c'est un roman qui se lit agréablement pour passer le temps mais ce n'est pas un grand roman, il manque de vocabulaire, d'historique, de contexte et de complexité. En revanche, si vous voulez passer quelques heures dans les quartiers du Londres d'après guerre sur fond de romance douce, il est pour vous !