Citations sur Les Vampires de Chicago, tome 13 : Demain ne mord jam.. (14)
- Ma femme. Mon enfant.
- Oui. Probablement en mai.
- En mai, répéta-t-il avec émerveillement.
Soudain, il me considéra avec horreur. Mon cœur s’emballa aussitôt.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
- Tu vas manger pour deux.
Je lui frappai le torse du plat de la main.
- Ne me refais jamais ça. J’ai cru qu’il y avait un gros problème.
- Nous avons un gros problème. Tu as une idée de ce que ça va me coûter ?
— C’était quoi, ce truc ? s’enquit Jonah.
— Un dragon, répondit Catcher. Sorcha a créé un dragon.
— Arrête de dire ça, le rabroua Mallory d’un ton sec en relevant la tête de son épaule. Les dragons n’existent pas.
— Je suis presque sûre que c’était un dragon, objectai-je.
— Les dragons ne sont pas réels, insista Mallory en étrécissant les yeux. Ce n’est pas du tout un dragon.
— Tu peux appeler ça un petit lapin blanc si ça te rassure, mais ça ne changera rien à ce qu’on vient de voir, rétorqua Catcher.
- Pour l'éternité, dit-il, répétant notre nouveau mantra, notre philtre d'amour.
- Pour l'éternité, affirmai-je avant de céder au flot de sensations qui m'emportait.
- Tu m'as promis l'éternité, Sentinelle, et j'ai bien l'intention d'en profiter.
Il se releva, prit ma main et la posa sur son cœur.
- Il bat pour toi, pour l'éternité.
- Tu es née Caroline et es devenue Merit. Ce que je te demande, c'est ton amour et ta fidélité. (Il m'adressa un sourire taquin.) Ton identité, elle, n'appartient qu'à toi.
Olivia acquiesça, puis reprit sa cavalcade en jetant ses pétales avec vigueur tandis que les gens assis au bord de l’allée s’époussetaient les bras et les genoux avec bonne humeur.
— Oh, je crois que je n’ai jamais rien vu d’aussi mignon ! souffla Mallory.
— Elle tient de sa tatie, répliquai-je avec un grand sourire.
— Tu parles de quoi ? De son côté adorable, ou de sa réticence à se plier aux instructions ?
— Très drôle, ripostai-je.
Je savais que la cérémonie du mariage était autant destinée aux amis et à la famille qu'aux mariés. Le spectacle était pour eux ; les vœux, une autre forme de serment, pour nous.
Mais 'expression d'Ethan lorsqu'il me vit pour la première fois, elle n'était que pour moi.
J’allais me marier dans quelques heures.
Moi. J’allais me marier. Dans quelques heures.
— Merit, tu es toute pâle, fit remarquer Amit d’un ton enjoué.
Je déglutis, le considérai, puis reportai mon attention sur Ethan.
— Je me sens comme en troisième, avant mon exposé d’histoire.
— Tu as survécu à la troisième, du moins je le suppose, vu que tu as un master, plaisanta Ethan. Plus précisément un master et demi. J’imagine que Stanford et l’université de Chicago accorderaient de l’importance à ce genre de détail.
Je soufflai, les lèvres pincées.
— Tout va bien se passer, tentai-je de me rassurer.
Je m’agrippai néanmoins au revers de la veste d’Ethan et glapis :
— Et si ma mère avait prévu des colombes ? Et si le DJ ne passait que « la danse des canards » ? Si le discours d’Amit faisait un flop ?
— Pourquoi est-ce que les hommes fument toujours des cigares lors des enterrements de vie de garçon ? C’est un symbole très phallique, pour une fête censée préparer au mariage.
— C’est un enterrement de vie de garçon, rétorqua-t-il avec un clin d’œil. Ce n’est pas une fête en l’honneur du mariage, mais du marié.
— Tu n’as pas besoin d’une fête en ton honneur. Ton ego est déjà surdimensionné.