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Un manga sympa à lire en cette période. Timide et réservée, Tama se retrouve pourtant engagée comme graphiste après un entretien collectif. Un coup de chance? Au début oui, mais elle s'avère finalement douée et perfectionniste, bien qu'elle n'y croie pas vraiment.
Cheveux courts, grosses lunettes, Tama ne se maquille pas et ne fait rien pour se mettre en avant. Pourtant, elle ne passe pas inaperçu et toujours malgré elle, elle se retrouve entourée de collègues bienveillants - pour la plupart en tout cas.
Agréable à lire, très visuel et dynamique, culturellement parlant, c'est un premier tome d'une série de 4 prometteur qui vient tout juste de sortir. Je remercie Masse critique et Big Kana pour cette lecture!
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J'ai découvert ce titre en décembre, à l'occasion de la Masse Critique Graphique organisée par Babelio. Merci au site ainsi qu'aux éditions Kana pour l'envoi du sympathique premier tome de ce josei !

Tama Ogura, jeune diplômée, cherche du travail. La jeune femme est timide, manque de confiance en elle, et enchaîne les entretiens d'embauche depuis six mois. Soucieux de la situation de sa fille, le père de Tama décide, sans l'en informer, d'envoyer sa candidature à une boîte de graphisme travaillant exclusivement pour des salles de pachinko ! Tama, qui n'y connaît rien, se présente donc à ce nouvel entretien d'embauche collectif, sans trop y croire et sans étant très motivée. Mais contre toute attente, le directeur de l'agence de graphisme fait irruption en plein entretien, et décide arbitrairement d'embaucher Tama ! Petit à petit, la nouvelle recrue va ainsi faire connaissance avec ses collègues et s'habituer à la vie dans cette agence qui va devenir sa deuxième maison.

On suit ainsi, durant ce premier tome, l'arrivée de Tama dans cette curieuse entreprise et ses collègues de bureau, tous masculins à l'exception de Momoko, qui va la prendre sous son aile pour ses premiers jours. Elle va vite comprendre que les employés sont encouragés à ne pas respecter les horaires afin de tenir les délais très courts imposés par leurs clients, et que passer la nuit à l'agence est quelque chose de très fréquent : une pièce dans les locaux a même été aménagée à cet effet ! Tama va également expérimenter les fréquentes soirées de socialisation avec ses collègues de bureau, et connaître sa première cuite, pas vraiment glorieuse…

Vous l'aurez compris, la mangaka dresse un tableau assez réaliste du milieu du travail au Japon, avec cette entreprise composée essentiellement de trentenaires. Cependant, je n'ai pas eu l'impression qu'il s'agissait d'en faire une critique, mais davantage un constat sur le travail des jeunes femmes au Japon. Tama subit ainsi quelques bizutages bien gênants de ses collègues masculins, avec une bonne dose de sexisme et même du harcèlement, mais cela ne constitue pas le sujet principal du manga. le coeur du récit reste la problématique des relations humaines au travail, et comme le titre est un josei, on va surtout parler ici de relations amoureuses ! En effet, qu'il s'agisse de Tama, de ses collègues ou de nouvelles connaissances, ce sujet revient très régulièrement. Bien que l'on apprenne pas mal de choses sur le fonctionnement d'une salle de pachinko et que l'on suive les progrès professionnels de Tama, sa situation amoureuse devient l'enjeu majeur de la seconde partie de ce tome. Je n'ai pas encore lu la suite, mais je suppose que cela sera le principal fil rouge pour les trois autres tomes.

Graphiquement, le titre est très agréable à lire. le style de la mangaka est épuré, les visages sont simples mais restent expressifs, ce qui contribue à donner beaucoup de fraîcheur à cette série. D'ailleurs, en me renseignant sur les autres travaux de Nemu Yoko, j'ai pu constater qu'elle avait été responsable du chara-design du très beau film Lou et l'île aux sirènes du prodige de l'animation Masaaki Yuasa : la classe ! Petit regret au sujet de l'édition française : bien que les couvertures attirent l'oeil avec leur petit côté « pop » et leurs couleurs pastel, on ne peut qu'admettre que les illustrations de couverture de l'édition japonaise sont bien plus originales et travaillées, c'est bien dommage qu'elles n'aient pas été conservées chez nous…

À la fin du tome, dans les pages bonus où la mangaka s'adresse aux lecteurs, je me suis aperçu que cette série, dont le titre original est Gozen 3 ji no kikenchitai – 3AM terrible zone était la suite de Gozen 3 ji no muhouchitai – 3AM dangerous zone, inédite chez nous et contant les débuts dans l'agence de Momoko, la senpai de Tama ! Même si la mangaka explique que les deux séries peuvent être lues de manière indépendante, je dois dire que je ne comprends pas bien ce choix éditorial. En effet, plusieurs personnages de First job new life! (encore une fois, pourquoi avoir changé le titre à ce point ?) ont déjà été présentés dans la précédente série de la mangaka, ce qui explique pourquoi leur exposition est ici si rapide. Cela ne m'avait pas beaucoup dérangé lors de ma lecture, mais maintenant que je sais qu'il s'agit d'une suite, je comprends mieux pourquoi j'ai eu cette impression de zones d'ombre dans l'histoire…

En résumé, j'ai plutôt apprécié ma lecture, et je pense continuer cette série. Les déboires professionnels et sentimentaux de Tama et son entourage permettent au lecteur d'avoir une bonne idée du monde du travail des jeunes japonais, et initient une réflexion intéressante sur les relations humaines dans la sphère professionnelle. Tama arrivera-t-elle à s'épanouir dans son nouveau travail et à trouver l'amour ?

Lien : https://lesaffamesdelecture...
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Lors de l'annonce de la collection Life, certains titres m'avaient tapé dans l'oeil à cause de leurs couvertures ou de leur autrice, First Job New Life en fait partie car il signe enfin le retour en France du style de josei que je préfère, ceux dans la veine de Mari Okazaki, Erika Sakurasawa (Crash, Body & Soul, Diamond...), Yumi Unita (Drôle de père) ou encore Satoru Hiura. J'ai donc été ravie de découvrir le titre sur les étals des libraires en ce début juillet.

Just not married, le précédent titre de la collection Life, un seinen, n'avait pas été un franc succès pour moi même si j'avais bien aimé certaines idées. Mais cette fois avec un josei j'avais vraiment espoir que ça me parle plus. L'autrice, Nemu Yoko, autrice née en 1980, publie des histoires qui sont majoritairement des josei depuis 2004. Elle est aussi connue chez nous comme chara designer de l'animé Lou et l'île aux sirènes (que je dois encore regarder). La série choisie par Kana, Gozen 3-ji no Kikenchitai (en vo) est incluse dans un cycle plus vaste comprenant deux autres sagas se déroulant dans cet univers avec tour à tour Momoko (Gozen 3-ji no Muhouchitai) puis Mano (Gozen 3-ji no Fukyouwaon), deux autres employées, comme héroïnes. J'en doute mais j'espère qu'on aura la chance de les lire également.

Après Just not married qui montrait la vie de couple de deux jeunes adultes, place à une vision contemporaine de la vie active des jeunes avec First Job New Life. Nemu Yoko y raconte l'histoire d'une jeune femme qui à la fin de ses études recherche son premier boulot. Suite à un entretien surréaliste elle se fait embaucher dans une boite de graphisme pour pachinko et on découvre son premier jour de travail, ses premières missions et ses premières interactions avec ses collègues.

Pour ma part, j'ai trouvé le cadre original. C'est rare, en France, les titres où l'on retrouve le thème du travail typique à la japonaise, vu de l'intérieur comme ici et avec une place aussi centrale. On suit la vie d'employés qu'on voit tout donner pour leur boulot, qui vivent pour leur boîte, ne prennent presque pas de temps pour eux, vivent sur place, etc. N'ayant pour ma part jamais travaillé en entreprise, vu que je suis fonctionnaire et enseignante, je ne peux pas dire s'il y a des similitudes avec chez nous, mais ça m'a paru très réaliste vis-à-vis de ce que j'ai entendu sur le rapport très excessif des japonais à leur travail.

Pour contrebalancer toute cette folie, j'ai aimé la naïveté de l'héroïne. J'ai trouvé que ça correspondait bien à son âge. Non, ce n'est pas parce qu'on a fini ses études qu'on se sent forcément "adulte", on a le droit de se sentir encore perdu comme un enfant. du coup, les questions qu'elle se pose m'ont paru sensées et j'ai trouvé logique que l'univers de l'entreprise devienne tout pour elle. Ses collègues sur qui elle s'interroge, elle-même qui veut bien faire, tout ça m'a vraiment parlé et paru réaliste une nouvelle fois.

Il est également question de sujet sérieux, comme l'amour au travail, le harcèlement, la formation, la correspondance ou non entre nos qualifications et le boulot où on est pris. C'est riche et bien fichu.

On pourrait croire que tout ça est bien sérieux mais ce n'est pas que ça. Il y a également beaucoup d'humour dans ce titre. Les personnages font naturels et sont amusants. Entre celui qui vit presque en caleçon sur leur lieu de travail et n'hésite pas à coucher sur le dit lieu, le patron excentrique qui embauche l'héroïne pour son regard, la collègue fille folle de son amoureux à distance qui court partout et oublie tout quand il est là, ou le chef qui fume comme un pompier et à l'air souvent à l'ouest, on rigole bien. Les échanges sont bons enfants et détendus malgré le rush du boulot parfois. du coup, c'est super agréable à suivre.

Cependant, comme je l'ai dit plus haut, ce titre fait partie d'un cycle de 3 séries dont nous n'avons qu'une partie ici et il manque clairement des éléments pour bien tout saisir même si la narration essaie d'éviter cela. le choix d'en faire un récit tranche de vie permet de raconter des petits moments de leur vie au travail mais on sent qu'il manque quand même quelques éléments. Peut-être présents dans les autres séries avec Momoko et Mano ?

Une chose m'a tout de même encore plus embêtée, c'est le changement des couvertures... La série m'avait tapé dans l'oeil en grande partie grâce à ses couvertures japonaises douces et poétiques, un brin enfantine où on voyait l'héroïne grandir et sortir petit à petit de ses rêves de petite fille. du coup, le côté très pop et générique des françaises avec leur couleur criarde ne me parle pas du tout, même si je pense qu'elles ont été choisies, peut-être, pour mieux évoquer le contenu du titre.

Heureusement, ça se rattrape à l'intérieur avec un dessin à mi-chemin entre Yumi Unita (Drôle de père), Chica Umino (Honey to clover, March comes in like a lion) et Yuki Kodama (Kids on the slope) que j'ai adorés. C'est doux, poétique, original et ça change clairement de l'esthétique shojo qu'on voit bien trop en France dans la vague des "josei harlequin" qu'on nous propose depuis une dizaine d'années. Ici, c'est plus sobre mais tout aussi intéressant et plus personnel. Les cases peuvent paraitre un peu vides car il y a très peu de décors, cependant les personnages sont vraiment expressifs. C'est un dessin atypique, à la patte marquée, tout sauf lisse. Les pages d'ouverture des chapitres sont vraiment poétiques et en même temps ancrées dans notre époque. On flirte d'ailleurs dans cet entre-deux pendant toute la lecture : sérieux voulu par le boulot, évasion poétique et mélancolique rêvée par l'héroine dont c'est bien l'âge de continuer à rêver.

Voici donc un premier tome réussi. Je n'ai pas ressenti le petit truc en plus qui a pu me faire vibrer dans un titre comme Complément Affectif, ma référence, qui était aussi un josei sur le monde du travail. Mais j'ai aimé la bande que j'ai rencontrée et les thèmes qui furent abordés.
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Manga bien sympathique où l'on suit Tamako dans ses débuts en agence de graphisme, entourée de collègues... Aux caractères bien assumés ! Saura t'elle trouver sa place ?
Les dessins sont simples, et dynamiques, et collent à l'histoire.
Entre monde du travail, découverte, et tranche de vie, cette série en 4 tomes reste très agréable.
Dans la même ambiance que Otaku Otaku.
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Mon avis sur l'intégralité de ''first job new life'' :
Je ne m'attendais pas à apprécier autant cette courte saga, très honnêtement je pensais même que j'allais m'ennuyer. Et pourtant... J'ai dévoré les 4 tomes en à peine 24h : ça se lit facilement, le récit est prenant, les dessins sont simples mais efficaces (à mon sens). Des sujets sensibles et forts y sont tout de même abordés, des scènes cocasses m'ont également bien fait rigoler.
J'ai adoré suivre ce bout de vie de Tamako (la jeune fille en couverture). J'ai parfois ressenti de vives émotions, je me suis surprise à sourire face à certaines planches... ^^' Je suis également satisfaite de la fin, chose non aisée pour une saga aussi courte... même si je suis triste de tous les quitter.

J'ai donc bel et bien eu un gros coup de coeur, complètement innatendu, pour ce manga! Une série qui j'ai trouvé rafraîchissante, réaliste, plutôt mâture, que je recommande vivement si les couvertures et le résumé vous plaisent.
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Ce nouveau titre de chez Kana m'intriguait beaucoup. Un manga sur le parcours d'une jeune femme, qui commence dans la vie active et qui donc commence une nouvelle vie.

Tama a été diplômé il y a six mois environ. Suite à un entretien qui s'est mal passé, elle n'osait plus postuler nulle part, mais son père en a décidé autrement. Il a envoyé le CV de sa fille à une entreprise. En réalité, elle n'aurait jamais dû être embauchée. Elle n'a pas parlé de l'entretien, le recruteur s'intéressait clairement plus à un autre candidat. Mais voilà, le patron a débarqué, a regardé Tama dans les yeux et a décidé que ce serait elle.

C'est ainsi qu'elle se retrouve dans les transports en commun pour commencer son nouveau travail. Elle n'a pas vraiment de motivation et souhaite démissionner rapidement. Pourtant, quelque chose va la pousser à rester.

Nous suivons le quotidien de Tama dans son travail. Elle découvre les différentes facettes de cette nouvelle entreprise, de cette nouvelle vie. On y découvre ses collègues, les relations qu'elle créée avec eux, etc.

J'ai vraiment apprécié de manga. Je trouvais cela intéressant de voir le quotidien d'une Japonaise qui découvrait le monde du travail. En plus le style de dessin de la mangaka est particulier et c'est clairement à mes yeux un plus. C'est ce qui rend ce manga très intéressant.

En bref, c'est une histoire vraiment intrigante. En plus, on s'attache vraiment très vite au personnage de Tama. Elle est touchante à sa manière. L'univers est vraiment intéressant et c'est clairement le genre de manga qui sort du lot (en tout cas pour ma part, je n'ai jamais lu un manga de ce genre) ! 😉
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Le nouveau titre de la collection @Life des éditions Kana, « First job new life! », explore l'entrée dans le monde du travail au Japon et ses difficultés potentielles. Jeune diplômée à la timidité maladive, Tama obtient à sa grande surprise un poste de graphiste dans une entreprise dédiée au graphisme du secteur du pachinko. Découverte des conventions sociales, horaires à tomber raide et éveil de nouveaux sentiments, c'est un véritable tourbillon qui attend la jeune femme qui réussira malgré tout à s'intégrer petit à petit dans son nouvel univers.
Toutefois, n'ayant pas assez de connaissance pour débuter dans ce secteur d'activité, Tama va devoir partager son temps de travail entre le bureau et la salle de pachinko où elle est envoyée en stage, où les deux équipes sont aussi hautes en couleurs l'une que l'autre ! Partagée entre ses sentiments naissants pour son chef (déjà en couple) et son agacement tirant à l'amitié pour un collègue en salle, Tama ne saura plus où donner de la tête !
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Les deux premiers tomes de « First job new life! » plantent rapidement le décor et développent vite l'intrigue, la série ne comptant que 4 tomes. Jusqu'ici, nous avons affaire à un beau josei qui évite bon nombre de clichés du genre et dont l'ambiance moderne n'est pas sans rappeler « Otaku otaku ». Une belle lecture pour les jeunes adultes et les autres !
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J'ai commencé ce titre seulement parce que j'étais intriguée par les avis que je lisais à son sujet. En effet j'ai vu pas mal d'avis positifs alors que je ne trouvais pas le résumé ni la couverture particulièrement engageants. Quel n'a pas été ma surprise lorsque je me suis retrouvée captivé par les aventures de la jeune Tama qui découvre le monde impitoyable de l'entreprise.

Elle découvre la vie en entreprise, le travail à fournir, ses collègues. Elle apprend à se faire confiance et prends en assurance, je pense que nous pourrons découvrir une belle évolution du personnage au fil des quatre tomes. Personnage qui est particulièrement touchant et attachant, contrairement à de nombreux titres elle n'est pas particulièrement belle et n'a pas de talents particuliers. Elle est juste normale, simple cela fait que nous nous sentons proche d'elle car elle nous ressemble et c'est génial!

Du côté de l'histoire nous prenons plaisir à suivre ses galères et ses petites victoires dans ce milieu qu'elle ne connaît pas ou très peu. J'avais peur de m'ennuyer alors que c'est tout le contraire, il faut dire que Tama est bien entouré. Plutôt que de jouer le rôle de figurant nous découvrons peu à peu l'intimité de ses collègues, cela rend l'histoire d'autant plus sympathique et agréable.
J'ai lu le tome 2 que j'ai tout autant apprécié, il me tarde désormais de découvrir la suite!

En revanche le seul point négatif que je relève est un petit manque d'information. Tama travaille dans une entreprise qui crée des affiches pour les Pachinko. En lisant cela je me suis dit: le Pachinko késako? J'espérais trouver des informations au fil de ma lecture ou à la fin de l'ouvrage mais cela n'a malheureusement pas été le cas... J'ai dû chercher sur internet pour comprendre réellement ce qu'étais le Pachinko, c'est vraiment la seule chose qui m'a manqué dans ce tome.
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Tama Ogura est une jeune graphiste timide et naïve qui manque de confiance en elle. Elle vient à peiner de terminer ses études et cherche son premier boulot. Après un premier entretien catastrophique, elle est restée en retrait pendant six mois. Par un concours de circonstances, elle finit par décrocher un poste dans une boîte de graphisme dédiée aux salles de pachinko. Peu intéressée par cette entreprise qu'elle n'avait pas choisi, Tama finit cependant par s'intégrer malgré les longues heures passées au travail et les délais très courts imposés par les clients. La petite équipe de l'entreprise passe ainsi quasiment sa vie au bureau. Presque entièrement masculine, l'équipe prend soin de la jeune Tama.

Nemu Yoko dresse un portrait semblant plutôt réaliste du travail au Japon, avec les heures à travailler à n'en plus finir. le titre se veut cependant léger avec un peu d'humour et des liens qui se tissent. Tama est aussi inexpérimentée dans le monde du travail qu'en amour. Elle se lie d'amitié avec quelques collègues et s'éprend d'un en particulier. Tout en suivant l'évolution professionnelle de l'héroïne et ses relations vec ses collègues, l'histoire met en avant sa (future ?) relation amoureuse. le style graphique de l'auteure est épuré, avec des décors très sommaires. L'accent est mis sur les personnages qui sont très expressifs.

La fin du tome nous apprend que cette série en quatre tomes est la suite d'un manga racontant l'histoire d'autres membres de l'équipe mais elle peut a priori être lue indépendamment. Je ne pourrai que le croire puisque la série en question n'a pas été publiée en France. Les couleurs des couvertures de chaque tome sont prononcées/ le rendu est plutôt sympathique mais je regrette de ne pas avoir les couvertures originales qui sont vraiment magnifiques. En bref, cette série tranche-de-vie sur la découverte du monde du travail et des relations professionnelles est agréable à lire.
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Si j'ai lu à la suite les deux premiers tomes de la série "First job New life !" de Nemu Yoko, c'est parce que j'ai été attirée par les bonnes critiques parues sur Internet. En revanche, je trouve les couvertures laides et leurs couleurs criardes, même si c'est subjectif. Il s'agit d'un shojo, ce qu'on ne comprend pas forcément en lisant les premiers chapitres dans lesquels Tamako Ogura, timide et peu sûre d'elle, intègre une boîte de graphisme dédiée aux salles de pachinko. L'épisode de son entretien d'embauche est hilarant, vu qu'elle n'y connaît rien, et la découverte de l'entreprise japonaise, avec les employés qui vont jusqu'à dormir sur leur lieu de travail, s'avère très intéressante. Au passage, j'ai remarqué que le directeur artistique de Tamako s'appelle Domotô comme le supérieur hiérarchique complètement schizo dans "Ma petite maîtresse" de Yuki Yoshihara, mais on est dans un univers beaucoup moins déjanté et plus réaliste, malgré des épisodes comiques. J'ai parfois vu cette série rapprochée de "Otaku Otaku", mais ici, ce ne sont pas de petites saynètes avec des personnages récurrents : on suit l'histoire d'un personnage principal et le récit semble tout à fait structuré, avec un début et une fin.
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