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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
APOSIMZ est une planète artificielle de 120000 kilomètres de diamètre (10 fois celui de la Terre ce qui nous approche d'un nouveau Jupiter créé de A à Z), et il y a 5000 c'est à l'issue d'une grande guerre que les vainqueurs se sont réfugiés à l'intérieur derrière le blindage invulnérable de la mégastructure et que les vaincus ont été expulsés sur la surface glaciale et pauvre en oxygène pour être livrés à eux-mêmes. Nous suivons ainsi la lutte pour la survie de la communauté de la poutrelle à la macle blanche qui doit éviter l'expansion de l'empire de Revidor qui plonge le monde dans le chaos, et l'épidémie de marionnettiste (« frame disease » en VO : encore une fois avec l'auteur les traductions de la VF vont peur) qui a déjà plongé le monde dans le chaos en transformes ses victimes en zombies biomécaniques...
Un jour le groupe d'Essro vient en aide Titania une fille volante poursuivie par les soldats de l'empire (un princesse rebelle, un empire expansionniste, des combattants de la liberté, à secret à protéger pour empêcher un tyran de mettre la galaxie à feu à sang... ça ne vous rappelle pas "Star Wars Episode IV : Un Nouvel Espoir"? ^^), et nous avons à peine le temps de découvrir les différents membres de la communauté protégée par Zezo la marionnette régulière âgée de centaines d'années (car il existe un moyen de se transformer en créature biomécanique dotée de fabuleux pouvoirs sans pour autant perdre sa conscience et son humanité) que les troupes de l'empire dirigées par le bras droit de l'empereur tout de noir vêtu (tiens donc, quelle surprise ^^) leur tombent dessus à bras raccourcis pour récupérer le secret que Titania avait dérober à l'Empire (tiens donc, quelle surprise ^^). C'est tragique, c'est violent, et Essro assiste impuissant à la mort de tous les siens y compris la formidable Zezo autrefois générale (tiens donc, quelle surprise ^^), avant d'assister impuissant à sa propre mort... Enfin presque, Titania profite de la microseconde qui lui reste à vivre pour lui proposer de devenir lui aussi une marionnette régulière en utilisant le « code » volé à l'empire : et c'est ainsi que naît un nouveau super-héros doté de fabuleux super-pouvoirs qui peut devenir Dieu ou Diable ! S'il veux se hisser au niveau de l'Empereur, il va falloir voler leurs pouvoirs à ses lieutenants, mais disposant de la seule arme capable de percer la mégastructure et d'emmener le peuple loin du froid glacial et du manque d'oxygène va-t-il le combattre ou le rejoindre ? To Be Continued


En transformant un stand-alone intitulé" Country of Dolls" / "La Planète des marionnettes" en série, l'auteur a de la suite dans les idées puisqu'il reprend éléments et ingrédients de ses séries précédentes (d'ailleurs on sans doute dans le futur de "Knighs of Sidonia" avec amnios et particules de Heigs) : Hard Dark, cyberpunk, biopunk, créatures biomécaniques à la H.R. Giger, super-héros et super-vilains de tokusatsu avec armures insectoïdes à la "Kamen Rider", mais d'abord et surtout la lutte des classes... De série en série il a épuré / éclairci ses scenarii autant que ses graphismes ce qui lui permet de toucher un public plus large : il nous offre ici une introduction calquée sur les JRPG comme "Final Fantasy", "Dragon Quest, "Of Mana" ou "Tales Of" : oui pour un auteur de science-fiction chevronné, l'auteur n'a jamais renié sa passion Fantasy ! La relation Essro / Titania n'est pas sans rappeler la relation Délos / Promé dans "Gigantomachia", et on sent que les deux mangas rendent hommage au chef-d’œuvre "Nausicaä"...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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ça fait bizarre de lire un manga de Nihei aux desssins aussi evanescents et aux tonalités proches du blanc quand on a en mémoire Blame! Mais le dessin est à l'image de l'univers qu'il détruit: il se délite, il donne l'impression d'être sur le point de s'effacer, de disparaître.

L'intrigue quant à elle est prometteuse. dans un monde où de petits clans soudés tentent de survivre aux marionnettes contagieuses et à l'Empire qui les maltraite, Essro voit son clan se faire détruire pour avoir aidé une jeune fille à échapper à l'empire. Lui-même gravement blessé, il doit sa survie à titania, la jeune fille (automate en réalité) en question qui le transforme en marionnette régulière pour le sauver. Tous deux vont venger le clan et essayer d'empêcher l'accès au monde souterrain à l'Empire pour que ce dernier ne puisse pas détruire le monde.
Du grand Nihei, en plus bavard ( oui j'ai toujours Blame en tête, même si j'en ai lu d'autres de lui), un manga prometteur.
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Un scénario convaincant et prometteur

Aposimz, la planète des marionnettes propose un scénario intriguant sur un premier volume riche en actions. Bien que le synopsis permet d'en douter (un code et sept projectiles capables de bouleverser le monde, c'est original mais une prise de risque), on lit ce premier tome avec une grande rapidité et les péripéties sont déjà riches, peut-être trop rapides d'ailleurs. Quelques éléments de compréhension nous sont déjà donnés, parfois maladroitement, c'est-à-dire qu'on tend plus vers une explication de scénario qu'une intrigue. Mais le topo est que l'empire de Revidor exerce une emprise autoritaire sur la surface de l'astre artificiel et prétend vouloir libérer le peuple du joug des bureaux centraux auxquels ils tentent d'y accéder, très difficilement à cause de la mégastructure qui les protège. Ils sont donc à la recherche d'une arme assez puissante pour la détruire, tuant tout rebelle sur leur passage. Pour exercer cette emprise autoritaire, ils font appel à des marionnettes régulières : des êtres parfaitement conscients qui peuvent se transformer et user d'armes et de techniques surpuissantes par rapport à certaines conditions, ne pouvant être tués qu'en fracassant la tête. Ça me fait énormément penser à Ajin tout de même. Notre héros est donc un rebelle, et l'arrivée de Titania, un automate, va bouleverser la vie de ce dernier et de ses amis.

Un dessin particulier

La première chose que l'on aperçoit dans ce manga qu'est Aposimz, c'est ce dessin très fin et très blanc. Des teintes blanchâtres qui pourront gêner des lecteurs : sur certaines scènes, on n'y voit pas forcément grand chose. Ainsi, les décors – l'astre artificiel le veut – ne sont pas très riches et de toute façon peu visibles. Nous sommes vraiment sur une planète à la surface gigantesque et dégagée, avec un intérieur fait de conduits, d'énormes tuyaux à travers lesquels on peut descendre ou monter en rappel. Concernant le combat entre marionnettes, il faut avoir l'oeil et être attentif pour pouvoir les différencier. le dessin est plutôt beau mais sans être talentueux non plus du fait de ce que j'ai dit précédemment. Quant aux dialogues, ils ne sont pas énormément présents, seulement pour dire des choses intéressantes. C'est une certaine austérité qui se dégage finalement de ce manga, du moins de ce premier tome. de fait, il se lit rapidement et on y prend goût, mais la majeure partie du scénario reste encore un mystère. En tout cas, le début et la fin commence et se termine de manière forte, une bonne accroche et une bonne ouverture pour une suite qui sortira en janvier et dont on espère tout aussi rythmé.
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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