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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Blame! met en scène Killy dans un univers étrange aux dimensions hypertrophiées (plusieurs années peuvent s'écouler entre chaque page ...). Bien que l'histoire puisse parfois être obscure et ne présente pas réellement de dénouement (il s'agit plutôt de suivre les errances d'un héros dans un univers qui nous échappe), on est happés par la succession de décors grandioses (semblant parfois volontairement inachevés, devenant de plus en plus complexes au fil des tomes) et l'inventivité de l'auteur. On notera aussi un design des personnages extrêmement soigné. A réserver aux estomacs bien accrochés ...
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Blame! est un manga un peu à part. Il raconte l'histoire de Killy qui erre pendant 10 tomes dans un univers sombre. Très avare en dialogue, l'ambiance est créée par des graphismes magnifiques, des bâtiments gigantesque, des décors très immergeant. Les personnages et les combats sont aussi très bien rendu. Si notre humeur nous le permet, on se surprend lire les 10 tomes, malgré une histoire placée qui arrive au second plan vis a vis de l'univers créé, mais cela ne dessert pas du tout ce manga.
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Blame! est une manga surprenant. Totalement à part.
Les premiers mots plongent directement le lecteur dans l'ambiance très spéciale de ce cyberpunk : "peut-être dans le futur...peut-être sur terre..."
Tout au long des différents tomes, on suit donc Killy, personnage dont on ne sait strictement rien, doté d'une mission dont on ne sait en fait pas grand chose non plus.
L'auteur choisi volontairement de plonger le lecteur dans un flou scénaristique dérangeant, avec des dialogues rares, dont le sens n'est pas toujours clair, des personnages qui apparaissent pour un temps très limité.
Des personnages dotés d'une durée de vie tout aussi limitée: Tsutomu Nihei n'hésite pas à tuer ses créations les unes après les autres sans laisser au lecteur le temps de s'y attacher. Ceci dans le but de montrer un univers dénudé de sens, où la violence reigne et où toute trace de société semble vouée à l'échec.
Un manga très noir donc, mais également très prenant, et doté de graphismes ahurissants. Les décors surtout, très futuristes, post-apocalyptiques, m'ont vraiment surpris.
À lire.

Lien : http://bureaudesaberrations...
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Une bande dessinée déroutante où les architectures s'étendant à l'infini deviennent le personnage principal. L'auteur a d'ailleurs débuté par des études d'architecture avant de devenir mangaka (auteur de mangas).
On y suit le périple du personnage principal - à forme humaine mais l'est-il réellement ? - qui monte d'étage en étage dans cette sorte de superstructure infinie et déshumanisée, peuplée d' "espèces" étranges n'ayant plus grand chose de naturel.
Jusqu'où le mènera sa quête ? Qu'est-ce que ce monde ?

Noir, oppressant, captivant et simplement incontournable.
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L'emballement technologique dans son aspect le plus extrême, voilà ce que tend à nous montrer Blame. Les mégastructures, cités dont on ne connaît même pas les proportions et où commence le haut et le bas, ont grandi telles des tumeurs d'acier, au point qu'il n'est désormais plus possible de savoir si il existe un début et une fin à ce monde. Killy, inspecteur du bureau gouvernemental, cherche pourtant une possible solution à cette mutation anarchique qui semble s'être emparé de ces citadelles grinçantes et sinistres : le terminal génétique qui se trouverait à la surface et un porteur de gène sain.

En effet, un véritable virus s'est emparé de l'humanité, la cloisonnant à la fois dans une existence robotisée, où le corps n'est plus qu'un vaisseau de transport, et dans ces structures lugubres. Les divers personnages que rencontreront Kelly présentent souvent des corps presque difformes, à l'aspect filiformes et aux extensions multiples, au point qu'ils ne ressemblent à rien d'humain.

La notion de temps n'existe pas dans Blame, ou si elle existe, elle est en tout cas dilatée sur des durées effroyablement longue, au point que rien ne nous laisse savoir quand nous sommes et même OU nous sommes. Perdus dans les entrailles biomécaniques d'un monde dont on ne sait si il est à l'agonie ou déjà mort, nous assistons avec une profonde incompréhension à des affrontements explosifs où des pans entiers d'armature s'effondrent face à la puissance démesurée de nos protagonistes.

En effet, cette incompréhension subsiste jusqu'à la fin de notre lecture, étant non guidé par l'auteur dès le début. Nihei use avec technicité de chaque millimètre de ses cases pour nous inciter à observer chaque détails méticuleusement posés dans le décor, ce qui, si nous sommes d'ordinaire habitué à dévorer les tomes, ne pourra que nous porter préjudice. L'aspect profondément cryptique de Blame ne réside pas dans une foule de messages cachés au détour des pages, mais bien dans une volonté d'effectuer une lecture plus qu'assidue et à amener une réflexion sur chaque détails posés ça et là.

Cet immense jeu de piste nous oblige effectivement à dépasser le stade d'une lecture passive, mais c'est aussi cela qui fait du travail de Nihei un objet culturel fascinant et déroutant.

Mon incursion dans cette vallée de l'étrange où l'organique côtoie le mécanique restera sûrement l'une des plus troublante lecture que j'ai pu avoir depuis un moment, et en nécessitera sûrement une deuxième pour en saisir toutes les clés.

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