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Citations sur Journées de lecture, tome 1 (3)

Marcel Arland

Certains écrivains ont la bonté de s'intéresser à eux-mêmes. Chacune de leurs œuvres est accompagnée d'une préface et d'une centaine de notes. Ils y expliquent les circonstances qui les ont amenés à écrire telle ou telle phrase, à choisir tel sujet. En passant, ils glissent quelques mots sur leur enfance; ils s'attendrissent une seconde, puis ils reviennent à l'essentiel, qui est l'étude de leur beau génie.
Marcel Arland s'est toujours placé à l'opposé de cette attitude. Au milieu de la génération fiévreuse et exhibitionniste qui était la sienne, il a montré une pudeur extrême. On sait qu'il manifeste beaucoup de dévouement pour les jeunes écrivains; il est un des trois ou quatre critiques qui lisent leurs livres sans attendre qu'un scandale ou un succès ait attiré les regards sur eux. Il est un peu critique pour les critiques. (p.30)
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Jean Giono

- D'abord, ce fut -Un roi sans divertissement-, prodigieux roman policier, perdu dans la brume d'un XIXe siècle de neige et de féérie. L'artifice était poussé à son comble et c'était une réussite absolue. Plus qu'un roman, on lisait une sorte de poème, impossible à raconter sans en perdre l'essentiel, c'est-à-dire les ombres.
-Les Ames fortes-, livre excellent et moins parfait, caractérise mieux les "chroniques" de Giono. Le cadre du récit est une veillée mortuaire à la campagne, les récitants ont au moins soixante-dix ans, mais leur cœur et leur mémoire sont encore frais. Pas un mot, pas un commentaire extérieur à ces discours. Les personnages parlent et c'est tout.
Ils parlent quelquefois un peu trop. (p.134)
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René Daumal

René Daumal naquit en 1908 dans les Ardennes. Il grandit sans éducation chrétienne et l'idée de se faire sa religion avec ses propres moyens lui vint très tôt. dès l'âge de six ans, nous dit-il, la crainte de la mort le saisit. Echapper à cette angoisse devint le but de sa vie. Des expériences le conduisirent à penser qu'une certitude était là, à notre portée, et qu'elle pouvait tout sauver.
Dans son lycée de province, puis à Paris, les poètes maudits et les théosophes le passionnent également; il est à la recherche d'une vérité éternelle, étouffée par l'indifférence du monde moderne pour notre salut. Cet espoir fut confirmé par la lecture des ouvrages de René Guénon.
Toute sa vie, à travers la maladie, il luttera dans la même direction, celle des anciens mystères et des mythologies incomprises. (p.111)
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