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3,7

sur 146 notes
Bien que j'aurais préféré une autre fin, c'est une bonne suite. J'aime la description du fort et les confidences des personnages. Peu d'action mais beaucoup de psychologie et j'aime les personnages de Chien et de Bréhyr qui sont fortes et brisées à la fois. Contrairement à certains livres de fantasy on n'en ressort pas avec une vision idyllique du Moyen-âge!
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Le même style envoûtant pour une histoire différente, mais une même atmosphère lourde. Un roman sur le destin, pas celui qu'on se construit, celui qui est écrit pour vous par les Hommes, les Dieux ou le Hasard, allez savoir. L'animalité de Chien se fait plus présente en même temps que la sauvagerie. Saura-t-elle quitter la violence omniprésente qui la rend folle, même si elle sait qui elle est ?
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A la différence de Chien du Heaume, on retrouve plus souvent des éléments pouvant situer l'action. J'appréciais le premier car l'histoire pouvait se passer n'importe où et n'importe quand. Cela donnait au récit un caractère intemporel. Ici le récit est plus tourné vers les personnages, sur ce qui les pousse à agir, sur les fait qui font qu'ils sont ainsi.

Mordre le bouclier est la réunion de personnages cabossés, usés par la vie. Chien, il lui manque une grande partie de ses doigts, remplacés par des griffes d'acier.; Saint Roses, il lui manque une jambe sectionnée lors d'une chute de cheval; Bréhyr a le bras brisé maintenu par une armature métallique. La souffrance n'est pas seulement physique. Elle est très souvent dans la tête, il est difficile à trouver un équilibre. La lecture peut être éprouvante car l'atmosphère est très sombre et pessimiste.

Heureusement la fin donne une touche d'optimisme bien minime par rapport à l'ensemble assez sombre du roman.
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J'ai attendu trois mois avant de pouvoir me plonger dans la lecture de « Mordre le Bouclier » : pour une raison ou une autre, je n'arrivais pas à dépasser le cap de la première scène. Trop sombre, trop douloureux, trop violent. Puis le temps a filé, et le moment est venu. Et j'ai lu ce livre d'une traite, comme j'avais lu « Chien du Heaume » auparavant.
Le canevas est assez simple, comparé à l'intrigue tout en méandres de « Chien du Heaume ».
On retrouve l'héroïne, Chien. Elle accompagne Bréhyr, une autre femme de guerre. Celle-ci cherche un homme, le dernier de ceux dont elle a juré de se venger. Elles prennent la route et iront l'attendre sur le passage d'un col, dans une forteresse abandonnée d'où elles guettent la route.
En échange, Bréhyr a promis à Chien de la conduire à sa mère.
Le périple de ces deux femmes nous transporte alors dans un bas moyen-âge fantastique, à la frontière de l'horreur et du rêve.
Le monde de chien est un monde de brume, de douleur, de solitude rentrée comme un cri qu'on garde pour soi. On y côtoie des morts, des fantômes. Les images sont denses, aussi denses que la chair de cette femme qui cherche son nom et son histoire. Trouvera-t-elle enfin sa paix ?
Aussi, ne vous attendez pas à lire un roman d'aventures, car ce n'en est pas réellement un même si on y croise des chevaliers errants et des combats singuliers. Pour moi, « Mordre le Bouclier », tout comme « Chien du Heaume », c'est d'abord un monde de mots réinventés, presque de la poésie en somme. Une très belle plume pour un beau livre, le genre de ceux qui résonnent longtemps en nous après l'avoir refermé.
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On m'avait tellement parlé de Chien du heaume, et avec de tant d'éloges, que j'en avais été un peu déçue. Mais pas au point de ne pas lire la suite, car c'était quand même une excellente lecture. Et avec Mordre le bouclier, je trouve que Justine Niogret pousse la barre encore plus haut.

Chien se complexifie, s'ouvre, et trouve en elle des réponses à des questions qu'elle n'osait même pas formuler. Les autres personnages prennent aussi des couleurs, plutôt sombres à vrai dire, et évoluent tous à un rythme forcé par le cours des évènements.

La langue est extrêmement bien maniée, le vocabulaire percutant rend toute l'atmosphère en tension constante, dans une sorte de violence poétique, mais pas esthétisée. Les personnages sont beaux par leur laideur même. C'est brutal, sans concession, et c'est cela qui me plaît le plus.

La seule chose que je regrette, moi, ce sont les passages semi-fantastiques.
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Ce livre était dans ma PAL depuis un moment, du coup, il s'est retrouvé dans mon challenge ABC de Nanet. le truc, c'est que j'ignorais qu'il s'agissait d'un tome 2. Bon, en soit, ça ne m'a pas dérangée tant que ça, mais j'imagine que j'aurais davantage apprécié cette lecture si j'avais lu le premier tome.
Ah, et il me permet également de participer au challenge New PAL 2014 proposé par Yukarie !

En effet, l'univers ne m'a pas réellement transportée : il faut dire aussi que, dans ce second tome, il n'est pas vraiment développé. Donc, ce fut flou pour moi de savoir où nous nous trouvions, si c'était dangereux ou non et de comprendre les différentes situations mises en jeu. Ce n'est pas vraiment perturbant, c'est juste assez dérangeant : c'est assez fatigant d'être toujours sur le qui-vive en fait ! Avant, ça ne me dérangeait pas de lire des séries dans le désordre, mais je dois dire, que je suis devenue plus sensible de ce côté là ;p

De la même façon, les personnages sont peu développés. J'ai apprécié découvrir l'histoire personnelle et le passé de Chien de Heaume, mais je regrette assez de ne pas la connaitre. Il faudrait que j'arrive à attraper le tome 1 : j'imagine que les réponses à mes questions se trouvent dans celui-ci !
Les autres personnages ne m'ont pas plus intéressée que ça : même si on apprend certaines choses sur eux, leur place dans le bouquin reste secondaire.

L'écriture de Justine Niogret ne m'a pas franchement convaincue : je l'ai trouvé particulièrement froide et distante. Déjà que je n'étais pas forcément à l'aise avec l'histoire, cette distance en plus m'a beaucoup gênée. Honnêtement, je me suis sentie de trop en lisant ce livre. Il est vrai aussi que les personnages ne sont pas vraiment des gentils, chaleureux et tout sourire, mais l'oeil attentif de l'écrivain sur ses lecteurs est un petit quelque chose de toujours agréable !
Une histoire sympathique pour une écriture qui m'a déçue...
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" - A-t-elle un nom ? [...]
- Donne-lui celui que tu voudras. Un nom ne vaut pas toute une histoire."


La suite des aventures de Chien. Là où le premier tome ménageait pauses et petites fenêtres de ciel bleu, ce roman là est sombre, sombre, sombre. Jusqu'au presque bout. Mais cela ne le rend pas moins délectable.
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Justine Niogret a écrit la suite de Chien du Heaume à même ma peau.

Il faut dire qu'avec Yumiko , on avait précédé cette lecture par un autre livre franchement nul. Qui nous avait énervé, qu'on n'avait rien compris bref. Il nous fallait une valeur sûre. Je l'avais conseillée sur Chien du Heaume, le premier tome. Mordre le bouclier était là, il nous attendait et c'était pile poil le bon moment pour repartir à la recherche du nom de Chien. Nous étions en manque de bon style, en manque d'une bonne histoire, en manque de coup de cour commun. Heureusement pour nous, pauvres lectrices abandonnées, Justine Niogret existe et elle a écrit ce petit bijou de suite auquel, j'avoue, je ne m'attendais pas.

En effet, nous laissions Chien en grand deuil mais surtout atrocement mutilée. Elle ne peut plus utiliser sa hache, des doigts de sa dextre étant manquant et surtout nous la retrouvons anéantie face à la mort de l'homme qu'elle aimait. Ses compagnons la prennent un peu avec des pincettes et la laissent se remettre petit à petit. Mais c'était sans compter Bréhyr qui nous fait la surprise de débarquer et de tenter d'apprivoiser Chien au travers d'un long voyage.


Chien va découvrir que son nom ne correspond peut être pas à sa nature profonde.

Chien du Heaume et Bréhyr vont donc partir en voyage initiatique (oui n'ayons pas peur de le dire) afin de découvrir où habite la mère de Chien et surtout pour découvrir quel est le nom de la femme. Chien va aussi réapprendre à utiliser sa main à l'aide d'une prothèse inventée par Brehyr. Ce sont deux femmes mutilée physiquement et mentalement et elle vont apprendre à se soigner en se racontant mutuellement leurs histoires.

Ce mode de récit est donc certes pas très fourni en action. Mais on prend un réel plaisir à les accompagner dans ce voyage, à écumer les tavernes et les feu de camp avec à chaque fois une petite découverte sur chacun de nos personnages qui pourront ainsi faire le point mais aussi dépasser leurs passés respectifs.

Un très beau final que je n'imaginais pas autrement mais qui m'a surprise en même temps. Un réel plaisir dans chaque ligne. Justine Niogret nous a développé ici un style magnifique. Je me suis vraiment attachée à Bréhyr et à Chien.
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Comme j'avais hâte de lire cette suite! le premier tome était déjà une superbe découverte mais il se finissait alors que nous n'avions toujours pas le fin mot de l'histoire, autant dire que c'était plutôt frustrant. Si j'avais eu de la peine à me mettre dans le bain avec le style si particulier, ici il coule tout seul! Peut-être parce que le premier tome a ouvert la voie ou alors parce qu'ici nous entrons directement dans le vif du sujet. En tous les cas, il est meilleur que le premier et l'auteur montre ici toute l'ampleur de son talent.

Chien du heaume va se mettre en route avec Bréhyr, un personnage charismatique que j'avais hâte de connaître davantage. L'une comme l'autre sont en pleine quête vengeresse et commencent à être rongées de l'intérieur... Nous suivons ainsi leur parcours sanglant vers les enfers, vers la folie et la déchéance. de quoi happer le lecteur qui dévore cette histoire et qui peine à s'arrêter tellement l'action est omniprésente.

Chien du heaume m'avait déjà beaucoup plus dans le premier tome, mais là elle m'a touchée encore plus. Ici nous découvrons sa part de doute, d'humanité et si elle sombre, nous ne pouvons pas nous détacher d'elle. Il faut dire que face à une Bréhyr complètement flippante, elle paraît bien sage... L'auteur déroule ainsi son récit aussi inattendu qu'incroyable jusqu'à la conclusion finale si parfaite.

Je dois bien admettre que j'ai eu de la peine à quitter cette héroïne (enfin en est-ce vraiment une?) si attachante et son histoire dure et sanglante. J'ai été transportée par ce récit et il est bien difficile de se dire que tout est déjà terminé. Pourtant, la maîtrise de l'auteur est telle, que je préfère largement qu'elle s'arrête alors que tout est parfait, cela rend cette série d'autant plus inoubliable.

En bref, je conseille cette série aux fans de fantasy qui ne l'ont pas encore découverte! Elle vaut vraiment le détour et elle vous fera découvrir une plume que vous n'êtes pas prêts d'oublier.
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Comme lors de la lecture de Chien du Heaume, j'ai à nouveau été de suite percutée par la plume acérée, sans concession et au style franc de Justine Niogret. Les amateurs de contemplation en littérature peuvent reposer ce livre s'ils s'attendent à de longues descriptions de personnages ou d'envolées lyriques à propos des paysages. Dans Mordre le bouclier, tout est efficace et direct, à l'instar des personnages. Justine Niogret ne prend de pincettes ni avec les portraits qu'elle nous offre, ni avec les dialogues qu'elle nous rapporte.

L'auteur nous propose ici encore des personnages semblant taillés à la serpe : ils sont rudes et tout en saillies de tempérament. Ce sont des portraits sans concession que nous propose Justine Niogret, portrait qui dégagent même une impression de réalisme presque palpable qu'on en aurait presque le coeur serré à ressentir toutes les épreuves qu'ils ont enduré avec courage et force morale.

J'ai pu noter dans les personnages un rapport étroit entre les personnages et leurs caractères : Chien, jeune femme taciturne et toujours au bord de la colère à l'image d'un dogue, Béhyr au caractère affirmé et volontaire comme l'image qui est donné d'elle par l'auteur, et Saint Roses le chevalier désabusé et méditatif qui se perd dans de longs discours presque métaphysiques.

(la suite sur le blog !)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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