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3,69

sur 144 notes
Quelque part dans son lexique, Justine Niogret déclare avec autodérision : « des fois aussi, on est malheureux mais je ne vous apprends rien, déjà vous avez lu ce livre, c'est franchement pas de chance ».
Eh bien je suis tenté de la prendre au mot.

Non, lire ce bouquin c'était vraiment pas de chance. Rarement j'ai bu une potion aussi concentrée d'ennui parfumé de lassitude.

Je veux bien qu'on m'explique que l'auteure veut avant tout instaurer une atmosphère d'un Moyen-âge filmé par Sergio Leone – pour les gros plans sur les détails comme le flocon de neige fondant sur le sourcil d'un bonhomme – Quentin Tarantino pour la violence stylisée et Shakespeare pour les tirades. Que l'action, que l'histoire même doivent ici s'effacer devant l'ambiance. Je veux bien qu'on appelle un Jean-Philippe Jaworski à la rescousse dans la postface pour qu'il nous explique à quel point le bouquin qu'on tient dans les mains est énorme. Je respecte ce point de vue car il y a visiblement des gens que j'apprécie qui ont adoré.

Mais fallait-il vraiment sacrifier pratiquement toute velléité de construire une histoire apte à intéresser le quidam ? Chien du Heaume était fondu dans le même moule mais il s'y passait quelque chose. Il y avait de véritables pourritures que j'étais heureux de voir découpées par Chien. Justine Niogret aurait pu rester à ce niveau 1 de l'épique et je l'aurais accepté. Mais non. Elle prend un temps dingue à sculpter des personnages supposés frustes mais qui sont capables de déclamer des thèses sur leur propre inutilité dans ce monde ; des personnages de pièce de théâtre, puissants et vivants, et elle se contente de les faire se promener sur les routes, faire du shopping en ville, manger des gâteaux et faire du feu en déclamant. Parfois ils racontent un bout de leur histoire mais cela n'aide guère à faire avancer un récit qui est perdu dans un labyrinthe et ne sait pas quelle direction prendre. Parce qu'il n'y a pas de récit, pas de direction, seulement des tableaux.

Certes certains de ces tableaux sont percutants, comme la fosse aux enfants. Certes on saisit un peu plus qui est Chien et qu'en se laissant aller on lui attribuerait bien un peu de sang de ces Berserkir des sagas scandinaves. Certes Bréhyr m'a fait penser à une Arya du Trône de Fer, vieillie et qui atteindrait enfin la fin de sa liste de personnes à tuer. Mais qu'est-ce que le chemin est long et monotone pour aller d'un tableau à l'autre, au point que j'ai pris souvent des raccourcis.

Combien de fois j'ai cru que ça allait décoller et que le soufflé retombait aussi sec ! le pire, je crois, c'est quand le voyage vers le Sud commence et qu'on se dirige grosso modo à la suite d'une de ces Croisades de l'Histoire, probablement la première. Mes papilles frétillaient à l'idée de rencontrer l'exotisme de l'Orient sous la plume Justine… et je n'ai même pas eu droit aux effluves salés de la mer Méditerranée. Frustrant !

Au milieu de cet ennui, de rares moment de joie : un coup de hache de Chien sur les guibolles d'un soldat, une citation du « chant des séries » récemment découvert dans le tome 2 des Compagnons du Crépuscule de Bourgeon, une autre citation liée à Ragnar Lodbrock (dont je suis fan depuis la série Viking), le retour si attendu de la Salamandre
et le lexique bien sûr, le lexique suffit.
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Livre lu dans le cadre d'une lecture commune avec Aelinel et Relax.

Quel fiasco cette lecture !! Abandon à 50p de la fin car je n'en pouvais plus de ces descriptions sans fin qui n'apportent rien du tout à l'histoire. de toute façon, il ne s'y passe rien ou pas grand chose.

Nous retrouvons Chien accompagnant Bréhyr dans une quête de vengeance vieille de 40 ans. En chemin, elle rencontre sa mère et apprend enfin son vrai prénom. Mis à part ça d'intéressant, elles prennent le temps de découvrir le monde et de discourir sur Dieu et les croisades avec de nouveaux compagnons de route. Sinon certains passages m'ont semblé plus violent et macabre que dans le précédent tome, « Chien du Heaume ». J'ai d'ailleurs un meilleur souvenir du précédent que de celui-là. le style est toujours aussi déjanté mais je me suis demandée plusieurs fois le but de ce second tome car même si les deux femmes se déplacent, l'action reste statique et aussi bien Bréhyr que Chien nous décrivent le monde qui les entoure avec force détails. J'ai abandonné ma lecture mais je ne me souviens déjà plus du début et surtout de l'histoire. Heureusement que tous les goûts sont dans la nature car certains lecteurs ont mis 5 étoiles à ce livre.

Comme vous l'aurez compris, lecture très décevante pour ma part où je rejoins Aelinel et Relax dans leurs appréciations. Ce roman n'est quasi constitué que de descriptions : d'une ville, de ses habitants, du monde, de Dieu, des croisades, d'une tour de guet... Pas trop passionnant en mon sens, surtout avec le style si particulier de Mme Niogret. Je ne sais pas si je relirais de sitôt de son oeuvre littéraire. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce second tome pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je poursuis joyeusement la bibliographie de Justine Niogret et j'attaque son deuxième roman au titre peu commun : Mordre le bouclier.

Difficile de critiquer comme il convient un tel ouvrage quand on vient de terminer sa lecture en découvrant l'avis du cador qu'est Jean-Philippe Jaworski en postface (auteur qu'il me tarde de lire prochainement). Celui-ci a tout parfaitement résumé, mais malgré tout, tentons de cerner quelques grandes lignes de Mordre le bouclier.

Dans cette suite directe de Chien du Heaume, Justine Niogret dévoile davantage la quête de l'héroïne pour retrouver son nom et marcher sur les traces de son père. La première partie de cette quête est bouclée très rapidement dans ce roman, la seconde en revanche s'éternise un peu plus. Nous pouvons déjà remarquer qu'à l'inverse du premier tome, celui-ci prend un départ plus poussif avant d'accélérer nettement la cadence vers la fin (peut-être cet avis est-il dû en partie au fait que j'ai lu le deuxième tome de manière plus saccadée).
Dans tous les cas, Justine Niogret réussit habilement, par de belles scènes tantôt épiques, tantôt très personnelles, à vanter son amour des livres, à aborder des sujets aussi philosophiques que le « corps blessé » ou le « corps-objet », voire même à nouer son histoire dans un onirisme désormais complètement assumé. C'est d'ailleurs par ce dernier élément que le peu de magie du roman apparaît. Un personnage mystérieux du premier tome fait alors son retour et scelle une nouvelle fois le destin d'un ou plusieurs personnages. Ce couperet fatidique semble inéluctable et rend certaines situations particulièrement tristes et touchantes.
À ce premier niveau de lecture, d'innombrables autres peuvent se dévoiler au gré des idées du lecteur, c'est là l'astuce de cette auteure, je crois, et Jean-Philippe Jaworski le souligne très bien en postface. Tome relatant la peur de tomber dans une folie personnelle, Mordre le bouclier prend aux tripes sans forcément qu'on se rende compte d'où vient ce mal. Malgré tout, on se prend au jeu et en creusant encore davantage, on comprend l'incroyable prégnance de la mythologie au sein de ce récit. Sans aller jusqu'à invoquer les totems et les héros divinisés comme Jaworski, je dirais que c'est l'histoire en elle-même qui pourrait faire office de mythe dans le sens où on voit sous nos yeux un monde nouveau se construire et où on suit un personnage qui découvre un monde qu'elle pensait connaître mais qui se révèle particulièrement complexe pour elle. Et finalement même, ne pourrait-on pas se questionner sur l'intérêt de la quête de Chien ? À tourner en rond dans le premier tome et à suivre Bréhyr dans le deuxième, l'héroïne peut apparaître tout au long du récit comme en train d'accomplir une non-quête, comme si elle se voilait continuellement la face. Les dernières réflexions avec Saint Roses et les dernières lignes du récit viennent un peu contredire cette idée qui avait germée en moi en lisant Mordre le bouclier. Toutefois, on peut remarquer le pied de nez de la toute dernière phrase : « Un nom ne vaut pas toute une histoire » ; l'auteure semble se moquer d'elle-même (ce qui semble être dans son caractère) et c'est assez rare chez beaucoup d'auteurs pour être souligné et apprécié à sa juste valeur.

Mordre le bouclier est donc une nouvelle preuve du style passionnant et atypique de cette auteure, surtout quand on le met en perspective avec le ton volontairement détendu et enjoué adopté dans le lexique, rendez-vous désormais attendu et ô combien jubilatoire (Justine Niogret fait des blagues sur des poètes presque inconnus et cite une recette en latin : rien que pour ça, elle a toute ma considération !).
La fantasy française, portée notamment par Justine Niogret, a de beaux jours devant elle…

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J'ai lu Mordre le bouclier de Justine Niogret, la suite de Chien du heaume, dans le cadre d'une Lecture commune avec Relax67 et Witchblade. du premier opus, j'en garde un souvenir très mitigé. Qu'en est-il donc du second?

Là encore, je reconnais que Justine Niogret possède un style d'écriture incomparable, d'une excellente qualité. Je comprends donc pourquoi le roman a obtenu autant de prix (Prix Elbakin 2012, Prix Européen des Utopiales 2012 et Meilleur roman français). Mais alors, qu'est-ce que je me suis ennuyée! Les deux cent pages m'ont paru loooooongues! C'est simple, j'ai sauté des passages, ne me sentant nullement concernée par ce que je lisais. Les personnages m'ont laissé de marbre et même le fait d'apprendre (enfin!) le vrai nom de Chien, dans les premières pages, cela ne m'a strictement rien fait! Je pense d'ailleurs que l'auteure aurait même pu le dévoiler dans le premier tome.

Seuls le lexique (très amusant) de Justine Niogret et la postface de Jean-Philippe Jaworski ont éveillé ma curiosité mais cela représente les vingt dernières pages du roman.

En conclusion, j'ai bien conscience d'être extrêmement sévère vis à vis de ce roman d'autant plus qu'il possède une gouaille remarquable et que de nombreux autres lecteurs l'ont beaucoup apprécié. Mais, j'ai tranché et ce roman s'est avéré être, pour moi, une véritable déception. Dommage...
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Suite directe de « Chien du heaume », on retrouve avec « Mordre le bouclier », second roman de Justine Niogret, notre rude mercenaire toujours obnubilée par la quête de son nom et qui va s'embarquer dans un nouveau voyage aux côtés de la guerrière Bréhyr que l'on avait déjà pu rencontrer dans le tome précédent. On retrouve ici tout ce qui fait le charme de la plume de l'auteur : le souci du mot juste ; une ambiance à la fois sombre, brutale mais aussi onirique ; un décor très épuré ; des personnages complexes et torturés... Il faut dire que le voyage entreprit par les deux protagonistes est avant tout introspectif, « ce que les personnages cherchent, affrontent ou fuient relevant essentiellement du paysage intérieur », comme l'explique parfaitement Jean Philippe Jaworski dans la postface du roman.

On suit donc avec fascination le cheminement intérieur de ces deux femmes qui nous entrainent tour à tour dans leur passé afin de nous faire comprendre le pourquoi de leur quête en revenant sur leurs vieilles blessures. Les personnages sont, certes, peu nombreux et rarement très loquaces mais leurs rares interventions donnent toujours lieu à des passages d'une profondeur et d'une poésie bouleversante, comme le récit des croisades relaté par Saint Roses (« Je ne voulais pas forcer d'autres bouches à dire Son nom, je voulais simplement le crier, moi, sous ces murailles étrangères. La foi ne se force pas, elle ne peut que s'abandonner là où l'on passe »).

Comme dans le roman précédent, le lexique proposé à la fin du livre et contrastant nettement avec celui-ci par l'humour déployé par l'auteur pour nous (re)familiariser avec le vocabulaire médiéval, est un véritable régal. Justine Niogret est sans aucun doute un auteur que j'aurais plaisir à relire.
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Mordre le bouclier est un roman, un court roman pour être précis, tout aussi étrange que son titre.
A priori apparenté au genre fantasy, il mérite une place à part. Il s'agit presque d'un roman philosophique. Si les nombreuses annexes et commentaires de fin d'ouvrage parlent de récit initiatique, le trait est un peu forcé. Les nombreux rajouts post-récit sont bien plus que des pièces rapportées : ces passages ont leur identité et leur saveur propre. Quel auteur peut se vanter d'en faire autant ?
Nous suivons ici deux guerrières – Bréhyr et Chien – lancées dans une quête. Chemin faisant, elles se dévoilent, en viennent à réfléchir (et à faire réfléchir) quant à leur rôle de paria dans une société médiévale, sans doute fixée à la fin de la Première Croisade. S'il n'y a pas vraiment d'intrigue, l'ambiance en sort renforcée : les Croisades, la violence des temps présents, une présentation sans concession et plutôt fidèle des Croisés (leur douleur, leur combat, leur rejet). Justine Niogret écrit une fable qui mérite ne serait-ce que pour cela d'être lue. Son style, imitant le vieux français, est déroutant et franchement original. La rencontre de circonstance avec des personnages haut en couleurs reste prévisible. La leçon de courage qu'offrent Saint Roses et la Petite fait bien vite pardonner ce mécanisme bien connu.

Pour autant l'ensemble reste difficile à lire. Toute personne qui s'apprête à entrer dans ce livre doit être prévenue : le ton est morose. La vie Fitz Chevalerie, passerait pour un agréable moment de détente en comparaison. Une lecture particulière donc, éloignée des canons habituels de la fantasy ou des romans historiques et qui ne laisse pas indifférent(e). Couronné de plusieurs titres, cette suite de Chien du heaume, premier roman de l'auteure, est une préquelle sans révélation intempestive. Son dénouement est une invite à suivre l'avenir, du moins pour celles et ceux qui auront accroché…

Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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Un mythe, voila ce que nous offre Justine Niogret. Avec des personnages atypiques, des quêtes qui le sont moins : filiation, spiritualité, vengeance, sens à donner à sa vie, choix à assumer. Les conséquences de tout cela.
A lire, voire à relire. Autant pour le roman que pour la postface.
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Ce livre était dans ma PAL depuis un moment, du coup, il s'est retrouvé dans mon challenge ABC de Nanet. le truc, c'est que j'ignorais qu'il s'agissait d'un tome 2. Bon, en soit, ça ne m'a pas dérangée tant que ça, mais j'imagine que j'aurais davantage apprécié cette lecture si j'avais lu le premier tome.
Ah, et il me permet également de participer au challenge New PAL 2014 proposé par Yukarie !

En effet, l'univers ne m'a pas réellement transportée : il faut dire aussi que, dans ce second tome, il n'est pas vraiment développé. Donc, ce fut flou pour moi de savoir où nous nous trouvions, si c'était dangereux ou non et de comprendre les différentes situations mises en jeu. Ce n'est pas vraiment perturbant, c'est juste assez dérangeant : c'est assez fatigant d'être toujours sur le qui-vive en fait ! Avant, ça ne me dérangeait pas de lire des séries dans le désordre, mais je dois dire, que je suis devenue plus sensible de ce côté là ;p

De la même façon, les personnages sont peu développés. J'ai apprécié découvrir l'histoire personnelle et le passé de Chien de Heaume, mais je regrette assez de ne pas la connaitre. Il faudrait que j'arrive à attraper le tome 1 : j'imagine que les réponses à mes questions se trouvent dans celui-ci !
Les autres personnages ne m'ont pas plus intéressée que ça : même si on apprend certaines choses sur eux, leur place dans le bouquin reste secondaire.

L'écriture de Justine Niogret ne m'a pas franchement convaincue : je l'ai trouvé particulièrement froide et distante. Déjà que je n'étais pas forcément à l'aise avec l'histoire, cette distance en plus m'a beaucoup gênée. Honnêtement, je me suis sentie de trop en lisant ce livre. Il est vrai aussi que les personnages ne sont pas vraiment des gentils, chaleureux et tout sourire, mais l'oeil attentif de l'écrivain sur ses lecteurs est un petit quelque chose de toujours agréable !
Une histoire sympathique pour une écriture qui m'a déçue...
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Justine Niogret a écrit la suite de Chien du Heaume à même ma peau.

Il faut dire qu'avec Yumiko , on avait précédé cette lecture par un autre livre franchement nul. Qui nous avait énervé, qu'on n'avait rien compris bref. Il nous fallait une valeur sûre. Je l'avais conseillée sur Chien du Heaume, le premier tome. Mordre le bouclier était là, il nous attendait et c'était pile poil le bon moment pour repartir à la recherche du nom de Chien. Nous étions en manque de bon style, en manque d'une bonne histoire, en manque de coup de cour commun. Heureusement pour nous, pauvres lectrices abandonnées, Justine Niogret existe et elle a écrit ce petit bijou de suite auquel, j'avoue, je ne m'attendais pas.

En effet, nous laissions Chien en grand deuil mais surtout atrocement mutilée. Elle ne peut plus utiliser sa hache, des doigts de sa dextre étant manquant et surtout nous la retrouvons anéantie face à la mort de l'homme qu'elle aimait. Ses compagnons la prennent un peu avec des pincettes et la laissent se remettre petit à petit. Mais c'était sans compter Bréhyr qui nous fait la surprise de débarquer et de tenter d'apprivoiser Chien au travers d'un long voyage.


Chien va découvrir que son nom ne correspond peut être pas à sa nature profonde.

Chien du Heaume et Bréhyr vont donc partir en voyage initiatique (oui n'ayons pas peur de le dire) afin de découvrir où habite la mère de Chien et surtout pour découvrir quel est le nom de la femme. Chien va aussi réapprendre à utiliser sa main à l'aide d'une prothèse inventée par Brehyr. Ce sont deux femmes mutilée physiquement et mentalement et elle vont apprendre à se soigner en se racontant mutuellement leurs histoires.

Ce mode de récit est donc certes pas très fourni en action. Mais on prend un réel plaisir à les accompagner dans ce voyage, à écumer les tavernes et les feu de camp avec à chaque fois une petite découverte sur chacun de nos personnages qui pourront ainsi faire le point mais aussi dépasser leurs passés respectifs.

Un très beau final que je n'imaginais pas autrement mais qui m'a surprise en même temps. Un réel plaisir dans chaque ligne. Justine Niogret nous a développé ici un style magnifique. Je me suis vraiment attachée à Bréhyr et à Chien.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Directe suite de Chien du Heaume, j'ai retrouvé dans mordre le bouclier le style magnifique, précis, désuet et en même temps toujours accrocheur de Justine Niogret, mais avec encore plus de puissance que dans le précédent. Plus de noirceur aussi.

Si Chien du Heaume racontait la quête plus ou moins intense de Chien, avec les histoires racontées des personnages qu'elles croisaient, ici on est plus concentrés sur une seule histoire, et pas des moindres: celle de Bréhyr, qui m'avait de suite intriguée.
C'est une quête de vengeance, de violence et j'ai trouvé ce tome beaucoup plus rude que le premier. J'ai adoré.

Même Chien se laisse emporter dans la folie du sang, elle qui auparavant était froide à tout, difficile à vexer, bien que prompte à dégainer, ici, elle se laisse parfois aller à une violence presque gratuite.

Mordre le bouclier, c'est moins onirique que Chien du Heaume, mais c'est l'apprentissage de la vie et de ce qui en fait la valeur, et c'est tout aussi important.

C'est une lecture atypique et peut-être un peu difficile, pleine de sous entendus, de non-dits et de secrets, mais c'est aussi tout le charme, et moi, j'accroche, dès la première page.
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