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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lecture de mon premier manga et je le dois à mon enfant !
Ado, j'aimais beaucoup regarder Nicky Larson, le dessin animé en Français. Je savais par mon frère que la version Manga Japonaise était bien plus portée sur le sexe et plus violente aussi.

Cette série télévisée repasse de nos jours à la télévision et les dessins animés actuels sont tellement pas terribles que j'ai autorisé mon enfant à découvrir Nicky Larson.
Il a adoré Nicky, Laura et son marteau et surtout Mammouth. Il a également adoré la version cinématographique de Philippe Lacheau et sa bande.
Il a donc voulu découvrir la version Manga.
Ma libraire m'a dit qu'il en existait plusieurs version et nous avons donc choisi celle-ci.

Attention, commentaires de novice :
Déjà, un Manga se lit à l'envers, c'est assez perturbant au départ !
Il est en noir et blanc ! Quel dommage, les illustrations sont très réussies.
Les personnages Manga ont des noms différents du dessin animé !

Là, je vois les corbeaux qui vous volent au-dessus de la tête. 😁

L'auteur choisit de faire commencer son Manga avec une femme qui est fan de City Hunter et qui va se retrouver dans la ville de Ryo (Nicky donc) suite à un accident de train ! et dans la peau d'une lycéenne.
C'est le côté un peu SF que je regrette.

Ce volume reste quand même très porté sur le sexe même si les termes utilisés reste soft.
Pourvu que les enfants ne cherchent pas le mot érection dans le dictionnaire ! Et à ce moment-là, il est finalement, peut-être, plus convenable pour eux, qu'il n'y ait pas de couleurs aux illustrations. 😅
Il ne se termine pas puisqu'il appelle une suite.
Ce qui peut agacer les petits impatients.

Ca représente quand même pas mal de pages à lire et la police de caractère n'est pas toujours très grande, sauf, par exemple quand Kaori (Laura) se déchaîne.

Est-ce que je lirai la suite ? Je ne sais pas encore. Ce premier volet est proche de mes souvenirs mais assez répétitif dans sa globalité. Ca manque de méchants qui veulent faire bobo à Nicky, enfin Ryo.
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Il y a depuis quelques temps un petit emballement autour de City Hunter avec les sorties conjointes de l'adaptation cinématographique française (Nicky Larson de Philippe Lacheau) et de ce fameux spin off papier qu'est City Hunter Rebirth. le fait que la série culte de Tsukasa Hojo soit autant mise en avant aura eu pour effet de me donner envie de me lancer dans la lecture de cette dernière, ne la connaissant que par le biais de l'animé de l'époque et de sa traduction française foireuse. C'est ainsi que j'ai englouti très rapidement les cinq premiers tomes de l'édition deluxe de Panini de City Hunter (j'ai encore 3 tomes de côté avant de devoir repasser à la caisse) et que je suis immédiatement tombé amoureux de cette série, de ses personnages et du style incroyable de Hojo.

De ce fait, la sortie de ce spin off m'intriguait beaucoup et il m'apparaissait comme évident que je ne pouvais pas passer à côté, quand bien même je ne suis pas encore un spécialiste de la série d'origine. Ce qui me permet d'évoquer un premier point : ce manga est clairement pensé pour les fans de City Hunter, mais c'est avant tout un bon manga, qui peut plaire à un public moins connaisseur (dont je fais partie tant que je ne me sus pas enfilé les tomes suivants en intraveineuse). En effet, il s'agit d'une relecture d'une histoire qui débute au chapitre 159 du manga d'origine comme le signale le personnage principal. Mais avant d'aller plus loin, le petit résumé qui s'impose :

Kaori est une inconditionnelle de City Hunter. Son fantasme est de vivre de grandes aventures aux côtés de son idole, Ryo Saeba. Mais, célibataire à 40 ans et prisonnière d'un boulot ennuyeux, elle commence à perdre ses illusions de jeunesse…
Son quotidien morne bascule le jour où, percutée par un train à pleine vitesse, elle se réveille dans la peau d'une lycéenne dans le Shinjuku des années 80 ! Désorientée et à bout de nerfs, elle tente le tout pour le tout et trace le fameux XYZ sur le panneau de la gare…

Ce pitch de départ n'est pas forcément des plus originaux (il suffit de voir le spin off de Dragon Ball centré sur Yamcha sorti juste avant pour s'en rendre compte) mais il me plait déjà pour une raison simple, c'est que ce genre d'histoire permet de mettre en avant l'importance que les mangas peuvent avoir pour les gens, et comment ils peuvent présenter des modèles auxquels on s'identifie. Et forcément, pour quelqu'un de friand de ce genre de lecture, c'est forcément un élément qui parle beaucoup.

Et cet élément très très bien traité dès le début du tome puisque l'on découvre rapidement Kaori (pas l'associée de Ryo, l'autre) et son rapport au manga de Hojo. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé comment son premier contact avec City Hunter est mis en avant : elle a feuilleté un des tomes appartenant à son frère durant son adolescence, et après avoir été atterrée par la grosse bosse de Ryo, elle n'a pas pu s'empêcher d'être happée par le style totalement dingue du mangaka au point de tomber littéralement amoureuse du héros. Ce point m'a beaucoup parlé car même si parfois je trouve l'humour et la perversité du personnage un peu lourds, il y a toujours ce talent d'illustrateur et cette maîtrise des ambiances qui fait que je suis totalement hypnotisé. Je parlerai tôt ou tard du manga City Hunter d'origine, mais je pense attendre d'en avoir lu davantage (voire même toute la série, on verra), mais la beauté folle de l'oeuvre et la classe qui s'en dégage est quelque chose qui m'a frappé.

Mais au-delà de cette passion qui est née chez Kaori et qui me parle donc beaucoup, on voit vite qu'elle est devenue dévorante et que sa réalité a été bien fade en comparaison. Elle explique même n'avoir aucune expérience des hommes. Et si elle doit se comparer à la Kaori du manga, elle se trouve bien fade en comparaison. C'et après ce constat amer qu'elle se retrouve accidentellement projetée sous un train, et se réveille finalement dans son corps d'adolescente, à l'époque du manga.

Et c'est ici que l'intrigue se lance réellement, puisqu'elle appellera à l'aide Ryo, ne connaissant personne dans ce monde alternatif. Il acceptera de l'héberger car elle a réussi à toucher son coeur (même moi qui n'ait lu que cinq tomes connait ce fameux truc) et une relation va vite se nouer entre elle et la Kaori du manga. D'ailleurs à ce stade, elle donne un faux nom, Saori, et pour que ce soit plus simple je l'appellerai désormais comme ça pour éviter qu'on la confonde avec Kaori. Cette situation donnera lieu, on pouvait s'en douter, à de nombreuses séquences cocasses, comme par exemple celle où Saori va vérifier s'il y a bien des magazines érotiques sous le lit de Ryo. Son comportement est souvent en décalage avec les autres également du fait qu'elle soit fan du manga et qu'elle connaisse déjà les ressorts de l'intrigue.

Ce sera d'ailleurs le coeur du récit. Elle comprend qu'elle se trouve dans l'arc commençant dans le chapitre 159 comme je l'ai dit (partie que je n'ai pas encore lu), et va tenter de faire en sorte que, malgré son irruption dans le récit, les choses se passent comme elles doivent se passer, car une histoire d'amour entre Umibozu et Miki de Cat's Eye (si j'ai bien compris) est en jeu. Son comportement avec toute cette galerie de personnages m'a beaucoup amusé, car elle doit taire ses réflexes de fan (elle se retient de toucher le crâne d'Umibozu, elle matte la poitrine et les fesses de Miki presque aussi ostensiblement que Ryo tant elle est fan). Mais là où le récit est pour moi le plus passionnant, c'est dans la relation qui va se nouer entre Saori et Kaori.

Il faut déjà que je précise que dans le manga, je trouve que Kaori est un personnage particulièrement réussi. Je ne saurai pas dire à quoi ça tient (en partie au fait qu'elle remette tout le temps Ryo à sa place), mais j'adore ce personnage. Et dans ce manga, elle et Saori vont très vite développer une grande complicité qui permet de comprendre que le modèle de la jeune fille dans le manga n'est pas Ryo mais bel et bien Kaori. C'est d'autant plus intéressant que personnellement, quand je lis un manga, je me demande comment les autres ressentent tel ou tel détail. Et clairement, dans le cas de City Hunter, je me demande comment le public féminin voit les différents personnages, et la façon dont Saori voit Kaori me parle de ce fait.

Pour finir sur la mise en abyme du lecteur fan de manga, Saori explique en fin de tome que Ryo l'a sauvée auparavant, et je trouve que c'est une façon simple mais très belle de mettre en avant l'importance des oeuvres de fiction pour certaines personnes. En effet, comme tout fan, je pense qu'il ne faut pas négliger l'impact qu'ont ces histoires sur nous et qu'elles contribuent à nous définir et nous aident parfois à avancer. de cette façon toute simple, c'est aussi ce que l'auteur de City Hunter Rebirth cherche à nous dire (de là à se dire qu'il parle de lui à travers son personnage, il n'y a qu'un pas…).

Enfin, un dernier mot rapide sur les dessins. J'ai lu plusieurs fois qu'on croirait des planches dessinées par Hojo. Personnellement je n'irai pas jusque là car comme je l'ai dit, je trouve que le style de Hojo est démentiel et que chacun de ses dessins est d'une beauté à couper le souffle, mais malgré tout, ce spin off ne fait clairement pas honte à l'oeuvre d'origine et le dessin reste très fidèle et d'excellente qualité. C'est simplement qu'on ne peut pas se frotter à un artiste du niveau de Hojo en faisant un travail « juste » excellent. Mais clairement, c'est très beau et le travail d'édition de Ki-oon fait une fois de plus honneur à l'oeuvre.

En résumé, j'attendais beaucoup de ce premier tome de City Hunter Rebirth et ce fut un régal ! Tout d'abord parce que l'on a un spin off très fidèle au manga d'origine, mais aussi parce qu'il développe une mise en abyme du fan de la série (et de mangas en règle générale) qui m'a beaucoup parlé. Les idées avancées sont assez simples mais très bien exploitées. Les thématiques liées aux fans enrichissent l'histoire et lui donnent sa légitimité en plus de permettre au lecteur de se projeter et de s'identifier facilement à l'héroïne. On a donc affaire à une introduction de qualité et qui fait honneur à la série d'origine, ce qui est en soi une belle prouesse. Je dirai volontiers « Coucou ! » au second tome à sa sortie !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Ce City Hunter Rebirth est en quelque sorte, le second titre que je lis où l'auteur se plait à revisiter un manga ultra connu façon un peu uchronie, grâce à un personnage qui y replonge dedans et connait la série par coeur parce qu'il est fan. Lors de la lecture du premier titre (Comment je me suis réincarné en Yamcha ?), je n'avais pas aimé le concept pour différentes raisons expliquées dans mon avis. Mais ici, la plupart de ces écueils ont été évités et j'ai bien plus apprécié ma lecture même si je garde quelques réserves.

Comme dans le titre cité ci-dessus, on se retrouve propulsé dans l'univers qu'on connait bien grâce à une fan qui s'y retrouve elle aussi par inadvertance. En effet, l'héroïne : Kaori, 40 ans, se retrouve brutalement dans les années 80 et dans la peau de celle qu'elle était à 16 ans, après avoir été bousculée sur le quai d'une gare. Perdue, sa seule solution est d'aller écrire un message sur le tableau destiné à son idole : Ryo Saeba.

Dans ce titre, écrit et dessiné par Sokura Nishiki, nous retrouvons le célèbre univers de Tsukasa Hojo jusque dans ses moindres détails. La fan qui sommeille en moi a donc été ravie de retrouver Ryo, Kaori et tous les personnages clés de la saga (Umibozu, Miki, Saeko), ainsi que l'univers du Shinjuku des années 80, tout ce qui tourne autour de City Hunter (le tableau à la gare, la café Cat's Eye, la demeure de Ryo...), et surtout son humour (coucou, massue, Ryo en mode coureur de jupons mais sérieux quand il faut), bref tout ce qui fait le charme de la série d'origine et qui fonctionne comme des marqueurs.

Avec ce premier tome, l'auteur amorce à peine son histoire. Il nous montre ce qu'il souhaite faire passé le postulat de départ, à savoir revisiter les plus célèbres histoires de City Hunter et les modifier un peu grâce à l'intervention de cette fan ultime. Ce n'est pas particulièrement original mais j'ai aimé retrouver ce mélange d'ambiance légère et de moments sérieux où chaque seconde compte, qui est propre à la série. Cependant pour le moment, on n'a encore vraiment démarré qu'une seule histoire, celle de Miki et Umibozu donc je reste un peu dans l'attente. On prend le temps de nous installer mais il ne faudrait pas trop rester scotché comme ça.

J'ai d'ailleurs quelques réserves. Je ne suis pas entièrement fan des dessins, qui cherchent vraiment à imiter City Hunter, qui semblent beaux, mais à qui il manque le charme et le charisme d'Hojo. Il s'en dégage une certaine maladresse, notamment côté proportions parfois. L'histoire, elle, forcément se répète. Il y a beaucoup de grosses ficelles et l'humour est parfois trop exagéré. J'aime les coucous de Ryo, mais quand même parfois c'est trop...

Ce City Hunter Rebirth est donc une bonne idée mais qui demande encore confirmation et développement. L'auteur maîtrise bien l'univers qu'il a repris. Prendre pour base l'histoire originelle c'est bien, mais s'en éloigner aussi est la clé pour donner vraiment corps à cette série.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La première chose qui m'a bluffée, c'est le trait du mangaka. Difficile à croire que ce n'est pas Hojo qui a dessiné. Si on est vraiment très très pointilleux, on peut reconnaître des maladresses ici et là, mais sans plus. A ces débuts aussi, Hojo avait un dessin un peu plus maladroit, vais-je dire. du coup, j'ai pu facilement me projeter dans la série, car je retrouvais des repères familiers. Mais le dessin se suffit-il à lui-même ? La réponse est non, pas vraiment.
Parlons scénario, maintenant. Quelques lignes plus haut, je vous disais avoir une impression de déjà-vu avec le résumé. Cela ne m'a pas quitté pendant la lecture. L'héroïne se retrouve projetée en plein milieu d'une affaire qu'elle connaît par coeur. Elle réussit à s'incruster et se fait passer pour une médium pour expliquer tout ce qu'elle laisse filtrer et qu'elle ne devrait pas savoir ou qu'il ne s'est pas encore passé. En bref, on est dans le fanservice à mort. Alors oui, c'est drôle, oui c'est bien dessiné, oui on retrouve bien l'univers de Tsukasa Hojo, mais est-ce original ? Pas tant que cela. C'est un petit trip distrayant mais quel est son avenir ? Part-on sur une série en quinze milles volumes ? J'espère que non.
En conclusion, ce premier volume de City hunter rebirth me laisse perplexe. le scénario est bateau et ne repose que sur le fanservice. Je ne suis pas sûre que le dessin assez, certes bluffant, justifie l'existence de cette fanfiction officielle sur des milliers de tomes. C'est un bon délire, mais sans plus.
Lien : https://www.tribulationsdune..
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L'histoire est assez amusante car on a une Isekai (une femme fan de manga et de City Hunter) qui se retrouve propulsée dans le monde de City Hunter.
Désemparée, elle ne voit pas de solutions que de retrouver Ryo et Kaori en leur cachant son secret.

Ce manga respecte le fil de l'histoire en conservant des aspects de Angel Heart (que j'apprécie beaucoup moins). Cela lui permet de s'affranchir de faire des redites et de ne faire que des réécritures des mêmes histoires.

Ce qui m'amuse lors de sa première lecture était de me rappeler qu'étonnement City Hunter a un lectorat féminin très fidèle. City Hunter a loin d'avoir le succès d'autres mangas mais j'avais lu chez plusieurs sites et chez des youtubers qu'il y a un très important lectorat de femme alors que le personnage principal est un coureur de jupon.


D'ailleurs je trouve que le ton de ce manga se rapproche plus de Nicky Larson que de City Hunter ( même si on a beaucoup trop exagéré les différences entre l'anime/manga japonais et sa version diffusée en France sous le nom de Nicky Larson au point que c'est beaucoup de bruits pour rien).

Le style imite assez bien l'oeuvre d'origine mais au bout de plusieurs tomes, on se pose des questions.


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Je redecouvre ce manga...
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