Citations sur Sweet dreams (21)
On nous ment ! On nous ment tout le temps ! Les hommes nous mentent, la société nous ment ! Comment trouver le bonheur dans une société bâtie sur le mensonge ? La seule chose qui dure, c’est la guerre et la violence ! Mais sûrement pas l’amour !
Les hommes et les femmes ne sont pas faits pour vivre ensemble ! Non ! Tout ça, c’est un mythe, une légende urbaine de plus, qui vise à produire des enfants, dont la société a besoin pour perdurer. Et on nous inculque cette connerie depuis notre enfance avec des dessins animés à la con, genre Blanche-Neige ou Cendrillon. L’amour magique, qui dure toute la vie, ça n’ési-xte pas ! bafouilla-t-elle avec véhémence, en vidant son verre. En amour aussi, la magie s’envole un jour. À force de côtoyer le magicien, on finit par deviner tous ses tours, et pfft, le rêve s’efface et la réalité nous heurte de plein fouet. Aïe !!!
Les glaçons craquèrent sous la chaleur du liquide. Il adorait ce bruit. Il s’en amusa encore un instant, en les faisant tourner dans le verre. Ses yeux noisette apprécièrent la belle couleur ambrée et les nuances que la glace apportait en fondant.
Ce sont les inconvénients du métier. Il faut savoir payer de sa personne ! soupira-t-il d’un ton faussement prétentieux. Mais de votre côté, comment ça va ? Les nouvelles sont bonnes ?
Les gens sont tous malhonnêtes de nos jours. Ils vont la vendre, s’emporta-t-il. Pour ma porte, je veux des lettres noires, que ça tranche bien !
Ma tranquillité n’a pas de prix. Elle serait capable de me casser mes coups, ou de rappliquer sur un tournage pour me porter mon quatre-heures ! Tu as vu Arrête ou ma mère va tirer, avec Stallone et Estelle Getty ? Ben, je n’ai pas envie que ça m’arrive !
Mais, oui, elle était un peu envieuse… être le violon qui vibre sous l’archet… Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Il faut dire que trouver le bon archet, celui qui savait faire vibrer les bonnes cordes, ce n’était pas évident. Un jour peut-être…
Il suffit parfois de tendre la main pour qu’une petite lueur d’espoir s’allume dans des prunelles éteintes. Elle pariait pour un mari violent, mais, bizarrement, la suite de l’histoire lui donna tort. Elle l’invita à entrer pour boire quelque chose et, tandis que les enfants continuaient leurs jeux, elles sympathisèrent.
Elle était très jolie, de taille moyenne, très brune avec de longs cheveux noirs bouclés encadrant un visage maigre aux traits fins. Elle tenait les yeux baissés la plupart du temps, mais quand elle les relevait, ils vous enveloppaient de tristesse et les coins de sa bouche, plutôt généreuse, pointaient toujours vers le bas.
Oui, c’est vrai, le rêve américain n’est donc pas un mythe ! répondit Gabrielle sur le même ton ironique. Mais bon, j’aurais préféré trouver un portefeuille plein de ces fameux billets verts, qui dit-on, ne font pas le bonheur ! Bon, sérieusement, comment rendre ce truc à son propriétaire ?