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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Salut les Babelionautes
Voila une Saga que j'avais envie de relire presque cinquante ans après ma première lecture, dans les années soixante dix.
le Cycle de Gor, de John Norman, fait la part belle au Machisme, mais quand on a 18 ans, l'age que j'avais, on s'imagine dans la peau de Tarl Cabot entouré de belles femmes esclaves.
Maintenant à soixante cinq ans, je m'aperçois qu'il montre une image de la Femme qui la dégrade, mais cela ne m'embête pas car ce n'est qu'un livre.
de toutes façons il y a d'autres Auteurs qui mettent les femmes en esclavages dans leur récits, je n'ai pas de noms qui me viennent a l'esprit pour l'instant.
Donc l'hypothèse de départ c'est qu'il existe une planète parfaitement alignée avec la terre cachée par le Soleil.
Sur cette planète nommée Gor, existe une humanité qui est soumise a l'autorité des Prêtres Roi, on apprend simplement qu'ils disposent d'une technologie Extra-terrestre mais qu'ils empêchent toute évolution technique autre que celle des armes Blanches.
Donc notre Héros, qui a la base n'est qu'un simple professeur, se retrouve transporté sur Gor ou il va devenir un Guerrier.
Sa destiné va lui faire affronté bien des dangers dont, bien sur, il sortira victorieux.
la fin du roman le voit revenu sur Terre, en proie à une profonde mélancolie due pour une grande part a celle qui a fini par devenir son épouse sur Gor.
Merci a Arlette Rosenblum qui c'est chargé de la traduction de trois tome de cette Saga, le un, le deux et le sixième pour ensuite laissé le soin de la traduction a Bruno Martin pour deux tomes et David Lemoine pour les autres a partir du tome sept.
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Tout premier tome de ce qui allait devenir le cycle de Gor, cette histoire sent la poussière nostalgique (ou à la saveur du temps de nos parents pour ceux, comme moi, qui ne les ont pas vécu...) des années 60 à sa vision du monde, sa narration, et son ambiance en générale.

John Norman semble, au premier abord, ne nous livrer qu'un livre de science-fiction comme beaucoup d'autres : héros amené sur une autre planète, civilisation moins avancée en plusieurs points, et plus en d'autres ; rien de bien neuf là-dedans, même si ça l'était plus à son époque. le livre est même (passé la partie de "l'enlèvement") plus de la fantasy que de la SF.
Toutefois quand on va plus loin, on s'aperçoit que ce que John Norman nous livre, par le biais de cette fiction,  c'est une critique virulente de notre société : critique de la technologie utilisée pour faire la guerre, critique des théories du communisme et du pacifisme global rejetant la nature humaine profonde (capitaliste et belliqueuse), critique des religions organisées, critique des sociétés occidentales... Par le biais de l'anti-Terre, théorie pythagoricienne, Norman métaphorise notre monde et ratisse large en démontrant bien souvent à une vision, comme à son opposé, que le monde n'est pas binaire, et que ce qui compte, dans les grandes théories sociales c'est de prendre l'humain tel qu'il est réellement et non tel qu'on voudrait qu'il soit ; par des espèces de constantes, telles que l'esclavage ou les systèmes de castes, il cherche à démontrer que l'humain est un animal doué de raison, certes, mais avec des instincts primaires, qui, quoi qu'on fasse, finissent toujours par transparaître et ressortir...

Le cycle de Gor est plus connu pour son côté érotique et pour être source d'une sorte de kama-sutra des jeux sexuels de dominant(e)/dominé(e), mais ici nous ne voyons que peu cet aspect, celui-ci étant plus survolé et prétexte à démontrer la vertu du héros qu'un caractère du roman poussé au point de ce qu'appellent communément les initiés à ces milieux : la philosophie goréenne. La domination est abordée sous l'angle de l'esclavage plus en général, autant de labeur que de plaisir, et, pour l'instant, rien qui ressemble à une étude des relations entre les partis de ces relations n'a commencé à être abordée, toutefois, ceci est le premier volet d'un cycle de 32 livres, donc la patience est de mise, pour le lecteur qui attaquerait celui-ci pour cette raison (ou entre autres raisons).

Il est à noter qu'entre autres thèmes que John Norman aborde, la religion l'est avec insistance et John Norman matérialise ceux qui sont vénérés en une espèce de race, ou caste, supérieurement développée disposant de moyens technologiques tellement avancé que la population de Gor en est venue à naturellement leur vouer un culte, et s'il ne s'attarde encore que peu sur la nature ou la provenance de ces êtres et de leurs connaissances technologiques supérieures, il s'attaque avec véhémence aux religions organisées et à leurs ministres, à tel point qu'il serait bon de mettre un exemplaire de ce livre entre les mains de toutes les grenouilles de bénitier !

Au final, un roman que l'on sent sans prétentions et qui est un bon divertissement, quant à juger le cycle de Gor sur lui, je ne saurais m'y risquer, et attendrai de lire encore quelques volumes avant cela.
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J'ai adoré à 20 ans,
Je me suis interressé aux ethnies et coutumes de cette anti terre à 30 ans,
Je l'ai relu pour me rappeller l'histoire à 40 ans,
Je relis encore ce cycle aujourd'hui.
Classique peu connu en Europe j'ai l'impression, décrié pour son thème : gros héros costaud, belles femmes esclaves, cela reste une fable n'en déplaise aux féministes.
La qualité du cycle est un peu inégale mais on se dit quand même qu'il fallait oser et l'auteur le fait. le héros passe de demi dieu et peut tout perdre dans le volume suivant. Sur cette planète Gor, la vie est dure, violente, mais l'auteur y place une critique de notre société cocon. Sur terre tout est entre le gris clair et le gris foncé, sur Gor, tout est plus éclatant, la vie, les sentiments, la mort. Ici les différences entre hommes et femmes sont gommées pour que tous nous soyons des unités de production, des robots humains. Sur gor les hommes se battent pour une cité, leur honneur,une femme.
Je trouve dommage que les ligues de la Morale actuelles s'insurge contre une oeuvre de fiction quel qu'elle soit

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Un univers original et plutôt crédible mais un héros banal. Beaucoup de créatures imaginées et de mots inventés au profit de la fantasy, ce qui me plaît. Un système de castes qui tient la route. Je pourrais croire à l'existence de cette Anti-Terre, Gor. le machisme est totalement assumé et en toute honnêteté, ce sont bien les rites goréens qui m'ont menée à la lecture de ce livre.

Pourtant, les informations manquent. On ne comprend pas très bien pourquoi Tarl Cabot a été envoyé sur Gor ni par quel procédé. Un peu de magie ou une explication vraisemblable aurait pu aidé à nous éclairer...

Mon côté aventurière m'a donné beaucoup plus envie d'apprendre à chevaucher les tarns avec la caste des guerriers qu'autre chose... Néanmoins, ces rituels goréens sont plaisants à lire.

La traduction n'est pas terrible. On sent rapidement que le livre n'a pas été écrit par un Français. le vocabulaire est pauvre du début à la fin et les phrases pas toujours bien tournées.

A ceux qui s'attendent à lire une oeuvre érotique comme moi, détrompez-vous! C'est bien un roman de fantasy/SF avant tout.
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Si vous avez aimé le film "Conan le Barbare", vous devriez apprécier ce cycle qui mèle les combats de guerriers à l'arme blanche, l'amitié virile, la lascivité des femmes esclaves, ainsi que les inévitables traitrises et renversements de situation qui font les bonnes histoires.

C'est de l'aventure pure et dure dans un environnement sans technologie (ou si peu) et donc propice à vivre la vie héroïque de Tarl Cabot, guerrier devant affronter maintes difficultés pour arriver à ses fins.
J'ai apprécié avec beaucoup de plaisir la qualité des descriptions de la vie des guerriers dans ce monde de Gor tout en force et loyauté.

Un des gros défauts de cette aventure est la misogynie de l'auteur qui se complaît en peu trop souvent à vouloir prouver que les femmes sont toutes des esclaves de plaisir en puissance et qu'il ne leur manque que de "vrais" hommes pour leur prouver (sic !). Cela oblige parfois à endurer de longs paragraphes inutiles et répétitifs où des femmes disent aimer être esclaves et 2 tomes qui ne parlent que de ça (le 7 et le 11 qui peuvent être évités). Il y a également une certaine facilité dans la valeur des nouveaux amis de Tarl Cabot, mais bon, cela n'empèche pas (loin de là) de savourer ses aventures.
Lien : https://www.yfolire.net/sf/c..
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