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Le cycle de Gor tome 4 sur 15

Bruno Martin (Traducteur)
EAN : 9782277234357
J'ai lu (26/02/2001)
3.35/5   26 notes
Résumé :
Toutes les Cités de Gor craignent les Peuples des Chariots.
farouches guerriers, nomades intrépides, ils méprisent les villes et leurs castes. L'honneur est leur guide, le combat leur passion, le pillage leur mode de vie. C'est à ces rudes nomades que les Prêtres-Rois ont jadis confié en secret leur dernier veuf, l'espoir de tout un monde. Tarl Cabot, que ces êtres millénaires ont choisi pour agent, est à présent chargé de s'infiltrer dans les rangs des nomad... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Au crédit de l'auteur, il faut dire que son niveau littéraire s'améliore un peu à chaque tome. Les choses sont mieux amenées, mieux expliquées et l'expression en "je" qui m'avait tant rebutée depuis le début, passe presque inaperçue dans ce tome, c'est dire!
La structure de l'histoire s'est améliorée aussi, la complexité des personnages et les cas de conscience qui se posent au héro sont enfin un peu plus pertinents pour le lecteur. Bon, ça reste de la fantasy-science-fiction et je ne cesse de déplorer le niveau médiocre dont se contente trop souvent les égéries du genre, exemple joyeusement suivi par tous les autres.

Mais, par ailleurs, on sent bien que l'auteur a envie de s'installer dans sa philosophie, la faire connaître, l'expliquer voire même, peut-être, convaincre le lecteur par le biais de nombreuses situations où tout concorde à prouver sa pertinence, mais également par des moments entiers où les protagonistes approuvent ou démontrent plus ou moins directement ces paradigmes.
Ces théories ultra-genrées manifestement alimentées par des fantasmes de type domination/soumission sonnent comme des archaïsmes incongrus à mes oreilles. Je ne les trouve pourtant pas moins recevables qu'une ferveur ultra-religieuse ou une théorie "des races humaines" qui, replacées dans un contexte géo-temporel, historique, culturel et même propre à l'auteur, me semblent tout à fait audibles. Néanmoins, ces croyances prennent de plus en plus de place dans les romans de J. Norman, au point d'en éclipser le reste et c'est précisément l'usage de cette propagande presque caricaturée au détriment de l'histoire que je trouve assez pénible et même grotesque.

C'est selon tous ces critères que j'ai cités que je maintiens une moyenne de seulement deux étoiles. Néanmoins, je trouve le courage d'encore aborder un nouveau tome de la série car, sans être adepte de ces théories de domination/soumission prônées par l'auteur, je dois bien admettre l'existence de ma tendance auto-sadique, en tout cas du point de vue littéraire. ;-)
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Ce tome, plus que les autres, me fait penser à un rêve, de par la succession d'événements simples dont on devine aisément l'issue, mais pour lesquels on se prend au jeu de les vivre tout de même jusqu'au bout, sans regret au final (pour ma part).

La forme de mysoginie, qui m'a tout d'abord interrogé dans le 1er tome, me transparaît de plus en plus comme une forme d'humour, certes polémiquable, qui me plaît dans son côté tout à fait assumé et décomplexé de l'auteur. La mysoginie me semble être l'élément qui transpire le plus cet humour, mais n'en est pas l'unique révélation, rien que par le parti bien pris dans la description de nombreuses scènes, où l'horreur de certains événements est significativement minimisé, tandis que des faits plus insignifiants sont magistralement exagérés.

Et j'aime le caractère caricatural de ce monde imaginé, qui appuie d'autant plus la classique identification du Bien et du Mal par les limites, certes extraordinairement farfelues, des codes d'honneur ou des principes à ne pas dépasser notamment dans chaque caste.

Une écriture simple, sans grandes descriptions, qui laisse une grande place à l'imagination du lecteur.

C'est exagéré, c'est caricatural, c'est gentiment clivant, ça vient jouer avec nos sensibilité contemporaine ...

C'est particulier.

J'apprécie.
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Salut les Babelionautes
Avec ce tome quatre du Cycle de Gor, John Norman continu dans la même veine, mais je ne comprend pas pourquoi a ma première lecture javais adoré cette Saga, peut être par ce que à l'époque ( il y a plus de quarante cinq ans) ma libido me travaillait.
Quand je compare a ce que j'ai lu de mieux depuis, cela reste faible comme fantasy, même si j'ai adoré le concept d'une planète caché par le Soleil.
de plus dans ce tome, Tarl Cabot est a la recherche d'un mystérieux oeuf, et même si je n'avais aucun souvenir, j'ai compris de suite ou il était caché.
Sinon cela reste plaisant a lire, si on fait abstraction de la condition des Femmes.
Cette fois encore c'est Bruno Martin qui a traduit ce tome, merci.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il m'avait regardé, étonné des réactions assez inhabituelles de la jeune femme. Il ne se rendait bien sûr pas compte de la difficulté pour elle d'accepter soudain de se trouver réduite en esclavage, et surtout dans cette peuplade de nomades.

Toutefois, il trouvait ce comportement répréhensible, et une fois il s'était relevé pour lui décocher un coup de pied en lui disant de cesser de pleurnicher. Elle comprenait pas encore le goréen, mais le ton et le geste avaient suffi. Elle avait cessé de geindre, tout en continuant de trembler et de laisser de temps à autre échapper un sanglot. J'avais vu Kamchak décrocher un fouet de la paroi et s'approcher d'elle, mais il l'avait remis en place sans la frapper. J'en étais étonné. Et satisfait qu'il ne l'ait pas touchée, car je serais intervenu. Je m'efforçai d'expliquer à Kamchak que le vieux monde de la fille ne l'avait nullement préparée à son état présent, car l'esclavage sur la Terre se pratique de façon subtile, invisible, de sorte même que certaines personnes pensent qu'il n'existe pas. Kamchak n'avait rien dit, mais il s'était levé pour prendre un gobelet dans un coffre et l'avait empli d'un liquide ambré dans lequel il avait versé une poudre bleu foncé. Il avait alors soulevé la tête d'Elisabeth, du bras gauche, et l'avait fait boire de la main droite. La peur se lisait dans ses yeux, mais elle avait bu. Une ou deux fois dans la nuit, elle avait crié en tirant sur sa chaîne, mais nous avions constaté qu'elle ne s'était pas réveillée.
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Selon les Goréens, c’est une sorte de guerre dans laquelle la femme ne peut respecter que l’homme qui a su la conduire à la défaite la plus absolue.
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Et, avant que j’aie saisi son intention, il avait soumis Miss Cardwell à ce que les esclavagistes appellent la Caresse du Fouet. Dans l’idéal, cela doit se faire, comme Kamchak l’avait fait, à l’improviste, pour surprendre la fille. Cette fois, Elisabeth laissa échapper un cri et détourna les yeux. Stupéfait, j’observai la réaction involontaire et subite au contact. La Caresse du Fouet sert couramment pour forcer une fille à se trahir
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- Ne t’étonnes-tu pas, Petite Aphris, poursuivit-il, et ne te demandes-tu pas pourquoi la barbare – bien qu’esclave – n’est pas vêtue Kajir, et n’a ni anneau, ni marque, ni collier ?….
– Pour qu’il y en ait une plus haut placé que toi dans le chariot, déclara Kamchak….
– Parce que, reprit-il, entre autres tâches, tu t’acquitteras envers elles, la barbare, des devoirs d’une esclave. ….
– Esclave au service d’une barbare !
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- Demain, Petite Aphris, je te donnerai de quoi te vêtir. Elle lui adressa un regard reconnaissant.
– Des clochettes et un collier, poursuivit-il. Les larmes vinrent aux yeux d’Aphris.
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