Comme deux gouttes de sang

Ce thriller démarre sur une terrible scène de massacre perpétré en Norvège le 24 décembre 1997. Une famille est décimée à l'arme blanche par un tueur impitoyable… sauf la fille ainée, Juliana, 17 ans, qui sera enlevée et échappera au meurtrier grâce au hasard d'un accident de la circulation. En fuite, celui-ci sera finalement arrêté puis condamné à 21 ans de réclusion après un procès où Juliana témoignera contre lui.
21 ans… c'est la peine maximale qui existe en Norvège…
Dans ce roman, nous suivons 2 enquêtes parallèles :
- La découverte d'un cadavre réduit à l'état de squelette dans un manoir inhabité en région parisienne,
- La disparition d'une jeune femme qui semble s'être volatilisée sur Montpellier…
Assez rapidement, Olivier Nutten donne à ses lecteurs les éléments permettant de relier ces 2 affaires apparemment distinctes… et nous suivons ainsi le cheminement des 2 enquêtes qui vont finir par relier ces affaires… au rythme réaliste de la « vraie vie ».
Rencontré à Nemours où son livre avait obtenu le prix des lecteurs de ce salon, Olivier Nutten m'a convaincue de lire son thriller… et c'est une bonne pioche 😊
« Comme deux gouttes de sang » révèle une écriture intéressante qui alterne quelques descriptions de scènes émaillées des réflexions des divers protagonistes, des dialogues teintés d'humour noir, des flics terriblement attachants avec leurs travers et leurs emm… du quotidien (fracture d'un couple pour l'une, maladie grave débutante pour l'autre…)
Un final tonitruant, en forme de points de suspension, qui clôt cette enquête de manière musclée mais laisse la porte ouverte sur une suite…
Tout ce qu'il faut pour conseiller ce thriller sans hésiter... et j'ai hâte de découvrir le prochain de cet auteur 😉

J'aime bien découvrir de nouveaux auteurs... surtout quand je prends plaisir à les lire ! Et là, je me suis bien fait embarquer, je n'ai pas vu l'histoire venir, ni du fait la fin... Les différents personnages sont bien campés et il n'y a pas de temps mort. Un bon moment de lecture.

Encore une fois je suis bluffée par la plume de Nicolas Nutten.
Contrairement à son premier ouvrage Disparition, ici nous sommes centrés sur le travail des enquêteurs. Nous découvrons des personnages attachants que je prendrai plaisir à retrouver dans un second tome. Surtout Carmieri, petit coup de coeur pour ce personnage qui semble avoir un passé plutôt ombragé.
En revanche, j'aurais aimé en savoir plus sur la vie de certains personnages justement. Sans pour autant tomber dans les digressions massives sur la vie de chaque protagonistes jusqu'à en oublier l'enquête.

Concernant l'intrigue, je suis tombée dans le piège d'une révélation qui paraissait trop simple. Mais c'était sans compter Nicolas Nutten qui a créé un retournement de situation !
Deux intrigues se croisent et donnent lieux à ce mystérieux titre « deux gouttes de sang ». J'ai beaucoup aimé les deux plans d'enquêtes qui se recoupent sans que le lecteur se perde. Mais surtout, différence avec d'autres titres, les deux enquêtes se rejoignent sans en devenir unique. Autrement dit, elles sont toutes les deux indispensables à la résolution de chacune mais se démarquent tout de même. C'est assez complexe à exprimer, mais si vous l'avez lu ou que vous souhaitez le lire, vous comprendrez sûrement ce que je sous entend.

L'ultime phrase du résumé a fait son petit effet…Je me suis délectée durant toute ma lecture, attendant avec avidité le dénouement qui allait me scotcher sur place. Mais je me méfie toujours de ces phrases d'accroche visant à attirer le chaland.

Le prologue nous emmène en Norvège en 1997. Il a suscité mon attention, une foule de questions sans réponses sont venues à mon esprit. J'avais hâte de continuer ma lecture, j'étais harponnée, ça, c'était fait !

La suite se déroule à Paris, en 2019. Une bande de copains adepte d'URBEX se rend dans un vieux manoir abandonné depuis des lustres. le danger, avec cette pratique d'exploration urbaine de vieux sites désaffectés, c'est de faire de mauvaises rencontres. Ici, en l'occurrence, ils vont croiser la route d'un corps décomposé, croupissant dans la cave du manoir, ficelé avec du fil de fer barbelé. Absolument charmant ! Raphaël Sarda, commandant de police, sera chargé de l'enquête. Nicolas me laisse sur ma faim, et me voilà dans l'Hérault, où Johanna, traductrice, file le parfait amour avec Aymeric, son compagnon, architecte. Cette vie-là est bien trop calme pour être honnête, surtout dans un thriller ! Pas manqué, Johanna disparaît. Romane Delmiez, lieutenant de gendarmerie, est mise sur le coup. Je dévore les pages, avide de connaître le lien entre ces deux récits totalement distincts au départ.

Tous les codes du thriller sont rassemblés, et, ajoutés à la plume de Nicolas, addictive, riche et travaillée, il en résulte un véritable page turner impossible à poser. Méfiez-vous ! Cette lecture s'insinue dans chaque neurone, mettant en marche les rouages de votre cerveau, pour analyser le moindre petit détail, déduire, extrapoler, tenter de comprendre. Et je vous mets au défi de deviner la fin !

« Sitôt la porte refermée, les ténèbres se réapproprièrent les lieux et le crépitement de la pluie qui tapotait les vitres de ses doigts glacés emplit l'appartement d'une mélopée sinistre. »

Les personnages sont nombreux et bien creusés. le récit est parsemé d'anecdotes sur leur quotidien, leur vie, leur passé. Cela permet au lecteur de ressentir de l'empathie, de s'attacher à eux. Nos enquêteurs ne sont pas que des machines formatées uniquement pour trouver des meurtriers. Ils ont une vie personnelle, et le lecteur peut facilement s'identifier à eux. J'ai aimé le fait qu'il y ait deux équipes, l'une de police, l'autre de gendarmerie, l'une dirigée par un homme et l'autre par une femme. le parallèle était intéressant.

L'atmosphère se révèle particulière, j'ai eu l'impression de tenir une grenade dégoupillée entre les mains, et j'attendais qu'elle me saute à la tronche. Et c'est ce qui s'est passé dans le dernier quart. Je n'avais rien vu venir. Les rebondissements nous frappent, les indices nous titillent, les gouttes de sang nous guident sur la route du mystère et multiplient les fausses pistes. L'intrigue est riche et extrêmement bien construite, tout s'emboîte parfaitement. Les chapitres courts donnent le rythme. L'alternance entre les deux enquêtes également. Et à partir du moment où les deux se fondent et se diluent l'une dans l'autre, le coup d'accélérateur est donné et le lecteur reçoit son coup de grâce.

Vous l'aurez compris, ce thriller est à découvrir sans attendre. Je vous le recommande chaudement.

« La candeur de l'enfance permettait de retenir en priorité les événements positifs, aussi insignifiants soient-ils, et de balayer tout le reste. Pour quelle raison étrange cette formidable capacité s'évanouissait à l'âge adulte ? »

Je remercie les Éditions Les Nouveaux Auteurs et Nicolas pour cette lecture.

#NicolasNutten #commedeuxgouttesdesang #LesNouveauxAuteurs
Lien : https://soniaboulimiquedesli..

Une enquête conséquente menée tambour battant tissée par de multiples personnages et aux retournements multiples jusqu'à la dernière page.

L'auteur a visiblement adopté le toc de langage "du coup" qui vient malheureusement polluer une lecture engageante.

Dommage puisqu'il semble avoir un certain potentiel pour créer des histoires prenantes mais la concurrence est rude et je dois vous l'avouer, les erreurs de langage et d'orthographe deviennent insupportables, surtout à une époque où, à cause des réseaux sociaux, les gens écrivent tout et n'importe quoi de n'importe quelle manière. Alors, si même quand le lecteur se plonge dans la lecture, il doit subir des coquilles, rien ne va plus.

Chronique sur le livre « COMME DEUX GOUTTES DE SANG » de Nicolas Nutten - (Editions Nouveaux Auteurs - 2022)

Nicolas Nutten est un auteur français née en 1977 à Montpellier. Architecte de système d'informations dans l'informatique, Nicolas Nutten a l'art dans le sang. Son imagination et son envie de « créer » le poussent durant ses années lycéennes et étudiantes, tour à tour, à jouer de la guitare et dessiner des planches de bandes-dessinées. Il était donc logique que ce passionné de thriller se lance dans l'écriture d'un roman policier.

Parmi ses oeuvres :

-2020 : « Disparition », aux Editions Nouveaux Auteurs (gagnant du Prix du Suspense 2020, présidé par Bernard Minier).

L'histoire commence très fort avec le massacre de trois membres d'une même famille. L'un des enfants arrivera à en réchapper, pour se faire kidnapper peu de temps après. L'auteur du triple meurtre sera cependant retrouvé au bout de quelques jours de cavale, sera arrêté et mis derrière les barreaux pour de nombreuses années… Les faits se sont déroulés en Norvège en 1997…
Qu'en est-il aujourd'hui de ce tueur en série ? A t-il survécu à la vie carcérale ?

Bien des années plus tard, à Paris en 2019, trois amis décident de faire de l'urbex dans un manoir abandonné. Une personne nommée Orcus, un ancien du milieu des urbexeurs, leur a transmis l'adresse via les réseaux. Mais l'aventure des jeunes gens s'arrêtera brutalement lorsqu'ils tomberont par hasard sur un squelette.

Le commandant Raphaël Sarda et le lieutenant Alexia Roc seront chargés de mener l'enquête qui s'avérera plutôt complexe. On trouvera sur le cadavre ligoté, une marque en forme de croix inversée. S'agit-il d'un crime satanique ? Une secte est-elle mêlée à l'affaire ? Qui est donc cet Orcus ? Existe t-il vraiment ?

En parallèle, le commandant Sarda devra gérer des problèmes personnels et notamment avec son fils Antonin …

Pendant ce temps, à Montpellier, un couple, Johanna et Aymeric, s'apprête à dîner devant la télévision. Au son des informations, la jeune femme se blessera avec du verre, changera de comportement, se réfugiera dans la salle de bain et prendra un comprimé avant de s'écrouler …
Qu'a t-elle vu ou entendu pour se retrouver dans un tel état ? Sarda va t-il réussir à parler à son fils et comprendre ce qui lui arrive ? Va t-il réussir à mener de front l'enquête et ses soucis personnels ? Quand au squelette, s'agit-il d'un homme ou d'une femme ? Les crimes commis en Norvège en 1997 et la découverte du squelette à Paris en 2019 ont ils un lien ? Dans l'affirmative, lequel peut-il bien être ?

Ce qui est sûr c'est que le lecteur ne sera pas au bout de ses surprises ...

L'auteur m'a encore une fois bluffé avec son thriller psychologique rondement mené. le lecteur se retrouve plongé dans un enchevêtrement d'évènements et d'intrigues, justement dosé, pour ne pas perdre le lecteur et susciter toute son attention. L'enquête est haletante et bien écrite. Aucun moment de répit ne nous sera octroyé. Nicolas Nutten nous met plusieurs fois sur de fausses pistes, mais le sont-elles vraiment toutes ? Les rebondissements sont nombreux, on est constamment à la recherche de la vérité. J'ai trouvé cela vraiment passionnant. Vers la fin du livre tout se précipite, on découvre au fur et à mesure les mystères et les secrets … Vous n'en sortirez pas indemnes !

Un grand merci à Nicolas Nutten et aux Editions Nouveaux Auteurs pour leur confiance renouvelée.

De rebondissements en rebondissements ... Haletant, addictif, surprenant jusqu'à la dernière page.
Tous les personnages ont leur place, leur rôle, tout est cohérent et bien ficelé.
Ne craignez pas de perdre le fil car des petites piqûres de rappel ponctuent le récit.
J'ai vraiment aimé me faire malmener les méninges par cette enquête.
Il y a des choses qu'on ne voit pas venir ...

Un polar qui se lit très facilement et au dénouement incroyable.
Fin des années 90, Norvège : Johanna a vu sa famille se faire massacrer par un homme avant d'être enfermée dans le coffre de la voiture de ce dernier. Seul un accident lui permet d'en réchapper mais le tueur lui aussi s'enfuit
2019, à Paris : des jeunes pratiquent l'urbex dans un vieux manoir et tombe sur un squelette attaché à un poteau. le commandant Sarda et son équipe sont chargés de l'affaire.
Pendant ce temps, Johanna a refait sa vie en France avec un homme et est devenue traductrice. Sa seule demande : que la traduction soit signée de son nom de plume. Et là, c'est l'erreur fatale de la maison d'édition qui a laissé son véritable nom sur le livre qu'elle vient de traduire. Paniquée, Johanna s'enfuit. Pour la retrouver, son compagnon Aymeric fait appel à la lieutenante Romane Delmiez. Celle-ci va vite découvrir que Johanna a caché son triste passé à Aymeric. Deux affaires, un cadavre sans nom et une disparition. Qu'est-ce qui les lie ? Que craint Johanna ? Qui se cache sous l'identité du cadavre retrouvé ? Alors qu'il est en pleine confusion entre son fils qu'il ne voit presque plus et ses problèmes de santé, le commandant Sarda va pourtant réussir à découvrir l'identité du corps trouvé dans le manoir. Mais il vient surtout d'ouvrir la porte à un passé très sombre et à des secrets de famille.
J'ai beaucoup aimé le côté "cold case" avec la découverte de ce cadavre dont Sarda va tenter d'élucider l'histoire en interrogeant ses proches. L'intrigue est à la fois haletante et surprenante car l'on suit deux enquêtes parallèles. J'adore ce côté double enquête car l'on se doute que les deux affaires sont liées, on se triture les méninges pour deviner la suite et c'est toujours la surprise lorsqu'enfin la vérité éclate. L'écriture, très fluide pour un policier, rend encore plus prenante l'histoire. Et quelle chute ! J'avoue que je ne l'avais absolument pas vu venir. Quelle surprise lorsque Sarda nous sort cette phrase qui remet tout en question. Attention à l'arrachage de cheveux, il va falloir bien suivre la fin de l'intrigue.
Ce roman policier m'a séduite par son écriture fluide, par les caractères torturés des victimes, par ses deux enquêtes qui plongent leurs racines dans le passé et, cerise sur le gâteau, j'ai appris des choses que j'ignorais sur le système judiciaire norvégien. Sans compter le final qui m'a laissée sans voix. le Mal et la Folie sont bien aussi le propre de l'Homme.
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