Inishowen

Joseph O'Connor nous propose un très beau roman.
C'est l'histoire de deux écorchés de la vie. Une femme d'origine irlandaise, adoptée par une famille américaine à sa naissance, part à la recherche de ses racines. Sa route croisera celle d'un policier Dublinois un peu paumé. Nos deux héros finiront par se retrouver à la pointe la plus au Nord de l'Irlande, dans une zone sauvage (un peu comme eux...?) nommée Inishowen.
Le roman est très beau mais évite de tomber dans la lourdeur et le pathos grâce à des touches d'humour et d'ironie assez bien pensées. L'atmosphère de la dernière partie du roman est étonnement différente de celle des 400 premières pages : l'auteur privilégie le comique, ce qui peut surprendre un peu...

En conclusion : un roman à lire pour qui aime la littéraire irlandaise, les personnages écorchés par la vie, les paysages irlandais, ...

Ma note : 4,5/5

Quel beau roman que celui-ci, quelle belle écriture et quel beau portrait que celui d'Ellen dont le destin croise celui de Martin pour les emmener vers Inishowen… terre irlandaise. Les mots de Joseph O'Connor sont justes et précis et nous touchent directement au coeur. Cette rencontre entre deux êtres que la vie a blessés est tragiquement magnifique. On en peut qu'être touchés au plus profond par le destin d'Elle, qui sait sa fin proche mais qui continue à vivre et à aimer comme si demain ne comptait pas. C'est un roman que tous ceux qui ont connu la maladie et la mort de près ne pourront oublier parce qu'il pose sans cesse la question essentielle et existentielle du sens de la vie et de la mort. On retiendra surtout de ce roman les scènes d'amour et de tendresse entre Ellen et Martin, bouleversantes, une femme en sursis et un homme profondément blessé par la mort de son fils, mais qui tous deux aiment la vie et nous la font aimer. C'est un hymne à la vie sans complaisance aucune.
Dans un style fluide qui passe de la légèreté à la gravité, Joseph O'Connor est une virtuose. Il jongle entre des scènes légères et des dialogues pleins d'humour et des scènes remplies de poésie mais aussi quelquefois tellement graves qu'elles nous font presque venir les larmes.
La fin est bouleversante, comme si la vie reprenait le dessus pour Ellen, maintenant qu'elle a retrouvé sa mère, ses racines, l'origine de sa vie. Elle nous laisse une impression de paix infinie. On quitte ce roman et ses personnages à regret.

Un de mes livres préférés, lu il y a longtemps donc je ne ferais pas de critique précise ni étendue, mais ce livre m'a marquée. La beauté de l'histoire, des paysages et de l'écriture de Joseph O'connor qui narre magnifiquement la rencontre de deux âmes esseulées et meurtries. à lire

Ma passion pour l'Irlande remonte à très loin. A l'adolescence, quand j'ai découvert ce pays, j'ai été éblouie par la beauté des paysages, les contrastes des ciels, des lumières, la bonté et la bienveillance des Irlandais, le charme et la tristesse joyeuse de la culture. C'est un amour passionné qui est né entre nous, amour que j'ai transmis à mon amoureux.

J'ai donc très jeune commencé à lire des auteurs irlandais, Roddy Doyle, Robert McLiam Wilson, Franck McCourt, Colum McCann, etc. Mais je ne connaissais étrangement pas Joseph O'Connor...

Tous, et Joseph O'Connor dans Inishowen en est un parfait exemple, dépeignent un pays blessé, une population qui cache ses cicatrices. Tous font des portraits sans concession de leur pays qu'ils aiment et qu'ils semblent tout autant détester.

Joseph O'Connor raconte une histoire qui pourrait se passer n'importe où dans le monde ; une américaine recherche sa mère biologique. Mais sans l'Irlande, la vraie Irlande, pas celle des agences de voyage, pas celle des touristes et des guides, cette histoire n'aurait sans aucun doute pas le même charme.

J'ai retrouvé dans l'écriture à la fois descriptive et haletante, aux dialogues soignés, les traits de l'écriture de Franck Bouysse. Je ne peux donc que vous le recommander, passionné ou non par l'île verte.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Ellen, la quarantaine, mère de famille, vient d'apprendre qu'elle a un cancer. Brusquement, elle décide de partir sans avertir mari et enfants, pour l'Irlande, plus précisément pour Inishowen, une péninsule de l'extrême Nord de l'île, ce lieu dont elle pense si fortement puisque devrait encore y vivre l'inconnue qui l'a abandonnée à sa naissance, sa mère. A Dublin, elle va croiser le chemin de Martin Aitken, un flic désabusé, fatigué par son métier qui le fait côtoyer des petites frappes de la mafia, qui l'englue dans les conflits indépendantistes et les soifs de vengeance, qui le perd dans l'alcool et l'explosion de sa famille. Ellen et Martin vont se rencontrer et s'accompagner, jusqu'à Inishowen, lors d'un périple délicat, pluvieux, dangereux et fort en émotions.

C'est un livre romantique mais sombre, comme le veut ce contexte irlandais conflictuel, comme le veut la perspective de la mort, comme le veut la fuite du conflit familial. C'est sombre, mais l'auteur réussit à malmener ses personnages et leur donner toujours beaucoup d'humour.


En refermant le livre, on revient d'un voyage en Irlande, que l'auteur a pris plaisir à nous décrire, lentement, précisément, climat et humidité compris. Car si le roman s'étire seulement entre la veille de Noël 1994 et le jour de l'an suivant, ce n'est qu'en page 200 que nos deux protagonistes se rencontrent. Chacun son but, chacun ses douleurs, chacun ses mensonges. On vit cette semaine irlandaise à leurs côtés, on a froid, on frissonne, on se réchauffe comme on peut. On savoure les mots de la plume d'un auteur qui leur donne ainsi une vie si réelle.

Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Ellen, la quarantaine, mère de famille, vient d'apprendre qu'elle a un cancer. Brusquement, elle décide de partir sans avertir mari et enfants, pour l'Irlande, plus précisément pour Inishowen, une péninsule de l'extrême Nord de l'île, ce lieu dont elle pense si fortement puisque devrait encore y vivre l'inconnue qui l'a abandonnée à sa naissance, sa mère. A Dublin, elle va croiser le chemin de Martin Aitken, un flic désabusé, fatigué par son métier qui le fait côtoyer des petites frappes de la mafia, qui l'englue dans les conflits indépendantistes et les soifs de vengeance, qui le perd dans l'alcool et l'explosion de sa famille. Ellen et Martin vont se rencontrer et s'accompagner, jusqu'à Inishowen, lors d'un périple délicat, pluvieux, dangereux et fort en émotions.

C'est un livre romantique mais sombre, comme le veut ce contexte irlandais conflictuel, comme le veut la perspective de la mort, comme le veut la fuite du conflit familial. C'est sombre, mais l'auteur réussit à malmener ses personnages et leur donner toujours beaucoup d'humour.


En refermant le livre, on revient d'un voyage en Irlande, que l'auteur a pris plaisir à nous décrire, lentement, précisément, climat et humidité compris. Car si le roman s'étire seulement entre la veille de Noël 1994 et le jour de l'an suivant, ce n'est qu'en page 200 que nos deux protagonistes se rencontrent. Chacun son but, chacun ses douleurs, chacun ses mensonges. On vit cette semaine irlandaise à leurs côtés, on a froid, on frissonne, on se réchauffe comme on peut. On savoure les mots de la plume d'un auteur qui leur donne ainsi une vie si réelle.

Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Chienne de vie.

Ellen, la quarantaine, mère de famille, vient d'apprendre qu'elle a un cancer. Brusquement, elle décide de partir sans avertir mari et enfants, pour l'Irlande, plus précisément pour Inishowen, une péninsule de l'extrême Nord de l'île, ce lieu dont elle pense si fortement puisque devrait encore y vivre l'inconnue qui l'a abandonnée à sa naissance, sa mère. A Dublin, elle va croiser le chemin de Martin Aitken, un flic désabusé, fatigué par son métier qui le fait côtoyer des petites frappes de la mafia, qui l'englue dans les conflits indépendantistes et les soifs de vengeance, qui le perd dans l'alcool et l'explosion de sa famille. Ellen et Martin vont se rencontrer et s'accompagner, jusqu'à Inishowen, lors d'un périple délicat, pluvieux, dangereux et fort en émotions.

C'est un livre romantique mais sombre, comme le veut ce contexte irlandais conflictuel, comme le veut la perspective de la mort, comme le veut la fuite du conflit familial. C'est sombre, mais l'auteur réussit à malmener ses personnages et leur donner toujours beaucoup d'humour.


En refermant le livre, on revient d'un voyage en Irlande, que l'auteur a pris plaisir à nous décrire, lentement, précisément, climat et humidité compris. Car si le roman s'étire seulement entre la veille de Noël 1994 et le jour de l'an suivant, ce n'est qu'en page 200 que nos deux protagonistes se rencontrent. Chacun son but, chacun ses douleurs, chacun ses mensonges. On vit cette semaine irlandaise à leurs côtés, on a froid, on frissonne, on se réchauffe comme on peut. On savoure les mots de la plume d'un auteur qui leur donne ainsi une vie si réelle.

Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Elle habite à New-York et apprend qu'elle a un cancer. Elle quitte mari et enfants sans prévenir et retourne en Irlande où elle est née. Comment vivre quand on a si peu à vivre ?

Inishowen est le seul refuge auquel elle aspire, petite ville au nord de l'Irlande. Elle pourrait là s'endormir paisiblement sans se poser plus de questions, se laisser bercer par la mer et le vent. ...


Lien : http://www.litterama.fr/arti..

Un de mes romans préférés. de ceux que je voudrais ne pas encore avoir lus ! Des personnages à la dérive, des paysages tragiques, un avenir condamné, que demander de plus !! Un bijou !