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Citations sur Rendez-vous à Samarra (18)

Voilà que ça le reprenait : les domestiques, les flics, les serveurs au restaurant, les ouvreuses de théâtre, il pouvait les haïr plus que les gens susceptibles de lui causer un réel tort. Il se haïssait lui-même après s'être emporté contre eux mais, nom de Dieu, ces gens qui avaient si peu à faire, ne pouvaient-ils pas le faire correctement au lieu de lui compliquer la vie ?
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Mais même sans son aide, le Dr English continua à pratiquer la chirurgie pendant des années et certains des hommes qu’il trépana survécurent.
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Quant à la question Caroline, Julian avait foi dans un procédé mental qui consistait à s'élever d'avance contre une chose, à la précéder dans le temps (que ce soit la crainte de se couper en se rasant ou celle de voir prendre sa femme par un autre homme). Si l'on y réussit, le danger est écarté. Mais ça ne peut pas arriver, parce que ces choses-là ne sont connues que de Dieu ; et, si vous avez un fort pressentiment, ça ne veut rien dire, parce que Dieu est Dieu et qu'il ne fera certainement pas cadeau d'un de ses pouvoirs à Julian McHenry English.
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Et puis de toute façon, on ne peut pas juger une poule à la seule nuit qu’on a passée avec elle deux ans plus tôt. C’était peut-être l’unique fois où elle avait trompé l’enfoiré de grande gueule en question et on ne pouvait vraiment pas le lui reprocher. Elle avait été pour Al sa conquête la plus facile, ou une des plus faciles. I
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Je n’ai aucun problème à ce qu’on accepte des Juifs, des Nègres, et même quelques lépreux. Ils ont une âme comme vous et moi. Mais, quand un homme rejoint son club, il aime s’attendre à y retrouver des êtres humains, et pas un représentant de la race des reptiles. Ou bien des insectes ? !
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Je suis allée au championnat de boxe et, pour être tout à fait sincère et honnête, j’y ai passé une excellente soirée. Pourquoi un tabou, fabriqué par les hommes, entoure-t-il les femmes qui assistent aux combats de boxe ? Se pourrait-il que les hommes mettent un petit égoïsme à priver ainsi les femmes du divertissement et de la beauté d’un tel combat ? Et j’emploie à dessein le mot beauté après de longues et mûres réflexions.
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L’épithète que secrètement Lydia s’appliquait à elle-même était : « intense », et, quand elle ne dormait pas, elle traversait la vie avec intensité. Elle compatissait au sort des prostituées pour un oui ou pour un non ; elle jugeait que le lait destiné aux bébés doit être pur ; elle ne tenait pas l’Allemagne pour complètement responsable de la guerre mondiale ; elle ne croyait pas aux pouvoirs de la prohibition (« Ça ne prohibe absolument rien », disait-elle souvent). Elle enchaînait les cigarettes et se souciait peu qu’on le sache ; et elle n’était pas cinq minutes hors du bureau du Standard qu’elle se mettait à parler dans un argot de journaliste pas toujours tout à fait exact. L’orthographe des mots lui faisait passer de sales quarts d’heure.
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C’est à toi que je pensais. Tu vas être tellement jalouse quand les autres femmes me verront en smoking et qu’elles essaieront de m’entraîner dehors.
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L’amour qu’il ressentait pour elle semblait sans importance en comparaison de ce qu’elle était. Il ne faisait que l’aimer, ce qui, en réalité, faisait de lui moins qu’un ami ou qu’une relation mondaine. Les autres la voyaient et lui parlaient quand elle était elle-même, la version la plus grande, la plus importante d’elle-même. L’idée qu’on connaît mieux une femme parce qu’on a partagé un lit et une salle de bains avec elle, c’est complètement faux. Il savait, et nul autre être humain ne le savait, qu’elle criait « ah ! » ou « aïe ! » dans ses moments de grande extase.
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Quand vous vous regardez dans la glace et que vous ne pouvez rien voir au-dessus de l’arête de votre nez, c’est une assez bonne gueule de bois. Vous ne voyez pas vos yeux, ni l’état de vos cheveux. Vous voyez votre barbe, presque poil par poil ; les poils de votre poitrine et les os saillants à la base du cou. Vous voyez votre pyjama et les plis de votre cou et ce petit truc sur votre lèvre inférieure qui a toujours l’air d’être du sang, mais qui n’en est pas. D’abord, vous vous brossez les dents ; c’est une amélioration, mais ça laisse encore à désirer. Puis vous essayez du Lavoris et ensuite des sels d’Enos. Quand vous finissez par sortir de la salle de bains, vous êtes bon pour une deuxième cigarette et vous éprouvez un besoin urgent de café ou d’alcool, et si seulement, mon Dieu !, si seulement vous aviez les moyens de vous payer un domestique qui vous mette vos chaussures ! Vous avez beaucoup de mal à faire entrer vos pieds dans votre pantalon, mais vous y arrivez enfin, après avoir pris un pantalon au hasard, le premier que vos mains ont rencontré dans l’armoire. Mais vous réfléchissez très, très longtemps, avant de choisir une cravate.
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