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Citations sur Une lueur de paradis (6)

Ce n'est peut-être pas a moi de raconter cette histoire. Mais si je ne la raconte pas, il n'y aura personne pour le faire, alors autant que je m'y colle.
Par une chaude journée de septembre dernier, je me trouvais au studio, assis dans mon bureau les pieds sur la table. J'admirais mes chaussures neuves a trente-cinq dollars et mes chaussettes a sept dollars cinquante, tout en me disant que j'aimerais bien me tirer, histoire d'aller faire un tour au volant de mon auto a deux cents dollars.
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Peggy était tout aussi embêtée. Puisque soirée il y avait, elle désirait que tout se passe bien. Elle se dépensait pour tout le monde, et pour la première fois m’apparaissait sous le jour d’une hôtesse conventionnelle et effacée. C’était vraiment surprenant : Peggy, qui devant une centaine de personnes n’hésitait pas à se lever et à dire ce qu’elle pensait de Tom Mooney ou de Harry Bridges, jouait les maîtresses de maison effacées.
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Nous nous fixâmes rendez-vous et je demeurai assis dans la voiture, le bras droit allongé sur le dossier du siège. Elle avait son chapeau à la main et portait un tailleur en peau d'ange. Il n'étais pas neuf mais il me plaisait. Elle marchait toujours d'un pas déterminé. J'aimais sa démarche. Je n'avais rien à faire. Lorsqu'elle eut disparu au coin de la rue, je sortis de voiture pour entrer dans une boutique où j'achetai des cravates hors de prix, puis descendant Wilshire je rejoignis Vine Street et Hollywood, histoire d'aller embêter mon agent, qui recevait tous les journaux de New York. Je téléphonai à mon hôtel, et on m'apprit qu'un certain Don Miller avait laissé un numéro où le joindre. Je l'appelai. Il voulait me voir et je lui dis que je l'emmènerais déjeuner à midi et demi
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Durant la semaine qui suivit, je travaillai autant que le permettaient les circonstances : j’avais en moyenne deux fêtes par jour chez les uns ou chez les autres. On aurait dit que tous mes amis mariés avaient décidé que la période la plus propice aux réceptions se situait entre Noël et le jour de l’an, et je tenais à ce qu’ils fassent tous la connaissance de Peggy.
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Elle était couchée sur le dos, j'étais couché sur le dos et elle me tenait la main, et nous regardions le plafond blanc à présent assombri, et je ne sais pas pour elle, mais moi j'avais le sentiment que nous marchions main dans la main
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je dirai que, curieusement, plus on a d'argent, moins on est indépendant, ou, si tu préfères, que les gens très riches dépendent plus que les autres de l'argent, c'est-à-dire qu'ils sont plus à la merci des problèmes économiques ou financiers. Les gens très riches ne sont pas du tout financièrement ou économiquement indépendants.
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