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Plein de douceur, l'histoire n'est pas des plus transcendante, mais elle n'est pas désagréable à lire. Je trouve que la question de l'identité n'est parfois pas assez travaillée. En revanche,le deuil est bien abordé.

Le dessin est aussi plein de douceur et j'ai retrouvé dans quelque cas des influence du manga. Ce que je trouvais intéressant. Dans une bd qui a un style qui s'éloigne du manga que l'auteur y fasse quelques références.
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Une très belle et sensible bande dessinée. Toute en demi-teintes, aussi bien le dessin que les dialogues. Une très jolie description des relations père-fille, et une vision très juste de l'expatriation et de la différence culturelle. L'auteur arrive à nous faire ressentir le manque de l'autre culture (la fameuse 'saudade'), l'entre-deux, le déracinement, et en même temps l'ancrage dans les traditions. A lire absolument.
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Franchement, ce thé pour Yumiko ne casse pas des briques. Les thèmes exploités sont archi-connus: le retour à ses racines pour connaître son véritable moi ainsi la perte d'un père resté au Japon. Son décès sera l'occasion de revenir de cet exil et de faire le point pour Yumiko autour d'une tasse de thé.

Il est vrai que le dessin arrive à nous transmettre une certaine mélancolie. Mais cela reste assez froid et presque impersonnel comme une absence de sentiment profond. On dira qu'il y a une certaine retenue.

Ce n'est pas une bd qui prend aux tripes malgré un scénario classique. Au final, il ne se passe pas grand chose.
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Yumiko, une jeune japonaise émancipée et installée à Londres depuis plusieurs années a tourné le dos au Japon et ses codes complexes. Elle a finalement réussi à faire sa place dans cette capitale agitée, énergique et multiculturelle où elle a fait ses études et où elle est désormais responsable d'une agence de graphisme et d'édition.
Nouvellement fiancée à Mark, tout semble allez pour le mieux jusqu'au jour où elle apprend le décès de son père, victime d'un accident de montagne. Elle se rend alors au Japon pour célébrer les obsèques en famille…

L'auteur, Fumio Obata, connait bien les difficultés subies et vécues par les expatriés ; il est venu en Grande-Bretagne alors qu'il avait à peine 16 ans. Diplômé à la prestigieuse « Glasgow School of Art » puis au « London Royal College of Art », il aborde de manière subtile des thèmes délicats tels que l'identité culturelle, la famille et le deuil. Son dessin réalisé à l'aquarelle est malicieux et sensible, ni enfantin, ni trop sérieux.

Les religions font partie intégrante de la culture japonaise et de nombreux temples ou sanctuaires sont présents un peu partout en ville. C'est une réalité relativement complexe à appréhender pour les occidentaux. Toutes ces religions cohabitent et se divisent en différents courants qui s'influencent ; le shintoïsme, considéré comme animiste, est la religion la plus ancienne du pays du soleil levant. Des divinités ou des esprits sont présents dans la nature tels que l'eau, le vent, la montagne, ainsi que les esprits des ancêtres sont vénérés. Certains d'entre eux peuvent être bienveillants et protecteurs tandis que d'autres sont malfaisants… La plupart des Japonais ne considèrent pas le shinto comme étant une religion, mais plutôt comme la continuité des cultes et des rites ancestraux et comme un art de vivre.
Le bouddhisme quant à lui a été introduit au Japon par les Coréens et il s'est vite largement répandu dans l'archipel comme l'assurance de trouver une certaine forme de sérénité dans sa vie future.

Yumiko est soudain confrontée à cette étonnante réalité alors qu'elle ne venait passer qu'une dizaine de jours pour les obsèques de son père avant de retourner à son quotidien britannique.
Quel regard va-t-elle porter sur elle et sur les autres ?
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Très jolie bande dessinée aux teintes pastels qui va adoucir les tourments et l'histoire de cette jeune Japonaise immigrée à Londres, qui devra reprendre l'avion pour le deuil de son père au Japon..et tous ses souvenirs vont ressurgir et les us et coutumes de ce pays, qui la renvoie à son propre questionnement, à ses racines..et si elle s'était trompée sur son choix de vie ?...

Bel album comme une aquarelle ..
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il n'y a pas grand chose résumer : Yumiko, ne jeune femme japonaise exilée à Londres retourne sur les lieux de son enfance pour la cérémonie bouddhiste d'accompagnement de son père mort dans un accident de montagne. L'aquarelle sert très bien cette histoire où rien ne se passe qui ne soit, somme toute, assez banal: une conversation avec sa mère séparée de longue date d'avec son père, une autre avec son fiancé londonien…Tout se passe en finesse à l'intérieur dans le monde des émotions mais avec la retenue qu'on connaît aux Japonais. Ça a une résonance autobiographique sauf que l'auteur, Fumio Obata, un Japonais vivant à Londres, est un homme. Cette histoire est donc fictive mais les différences culturelles (pour ne pas dire les affrontements) et le choix difficile que Yumiko doit faire entre son pays d'origine et celui d'adoption qui y sont décrits sont sans doute aussi les siens.
En bref, une lecture agréable mais qui ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable.
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Cette petite BD, qui raconte finalement une histoire assez simple, soulève toute une série d'interrogations sur différents thèmes : L'expatriation, le mal du pays, l'attachement à la culture, l'amour filiale, le deuil, le combat des femmes pour leur autonomie, le poids de la tradition...
et d'autres encore.
Et cela est servi, tout en douceur. J'ai trouvé les dessins très agréables. J'ai autant aimé Londres en début de lecture, que la soirée dans le temple Shinto, ou les montagnes japonaises.
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Yumiko, une jolie japonaise, discrète mais déterminée, s'est établie à Londres. À l'occasion d'un décès, elle retourne au Japon auprès de sa famille. Il ne se passe pas grand-chose… Yumiko s'interroge sur son identité… Une déambulation intérieure légère et subtile que les dessins rendent sensibles.
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Publié en 2014 chez Gallimard dans la collection Bayou, " Un thé pour Yumiko "  de Fumio Obata est un roman graphique d'une grande sensibilité.
Jeune graphiste londonienne, Yumiko aime cette vie mouvementée.
p. 8 : "Mon excitation d'être entourée par ces vies multiples, des vies aux racines et aux cultures différentes des miennes."
Mais son intégration à la culture occidentale n'a pas été sans difficulté. Il lui aura fallu du temps et de la ténacité avant d'y trouver sa place.
Un jour, en se promenant dans les rues de Londres, Mark - son fiancé - lui fait remarquer sa gêne perceptible chaque fois qu'elle croise des compatriotes. Mais pourquoi ce sentiment de honte envers son pays d'origine alors qu'elle se sent chez elle ici désormais?
Le destin va la contraindre à revenir pourtant...
p. 19 : " C'était mon frère qui appelait du Japon... pour m'annoncer que papa venait de mourir dans un accident. "
Détachée tout au long de la cérémonie traditionnelle des funérailles, elle va devoir faire face à ses démons, ou plutôt à une apparition...
p. 94 : " Les émotions, les sentiments qui s'étaient perdus en moi rejaillissent à présent, lentement, dans un cri. Ils retrouvent enfin leur voix. "
En pleine introspection, Yumiko va devoir apprivoiser ses émotions pour en comprendre l'ambiguïté.
p. 115 : " Il faut savoir faire les bons choix. Parce que la vie a une durée limitée. Nous changeons tout le temps. de même que nos ambitions, nos désirs et nos objectifs. L'important c'est de trouver quelque chose d'immuable en soi. "
Un roman graphique riche d'enseignements. Les textes sont courts et concis mais l'essentiel y est exprimé. On y découvre tout un monde de traditions nippones, que la jeune génération tente de fuir. Une jeunesse justement en questionnement sur le désir d'émancipation, les traditions, la famille et la perte. Particulièrement contemporain, ce tiraillement entre la douleur du déracinement et la quête d'identité, ne peut provoquer chez le lecteur qu'un vif intérêt. La délicatesse du trait associée à l'utilisation de l'aquarelle rendent avec justesse la pudeur propre à cette culture.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Je n'ai pas grand chose à rajouter aux autres avis, je n'ai pas non plus accroché plus que ça à ce roman graphique hormis les très belles aquarelles. On y retrouve des traditions funéraires japonaises, c'est toujours instructif mais pas gai du tout.
Les différences sont aussi abordées : culturelles, entre générations, femme-homme, occident-asie, etc...
vite lu vite oublié
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