Victime d'angoisses qui le tétanisent, Kazuo consulte le docteur Irabu. Celui-ci préconise le sport et Kazuo opte pour la natation. Très vite, elle devient une vraie drogue pour lui. Mais comment faire pour nager tout son soûl alors qu'une loi impose un arrêt toutes les heures ?
Le pauvre
Tetsuya, lui, se réveille un jour affligé d'un priapisme aussi gênant que douloureux. Comment cacher cet état honteux à ses collègues ?
Hiromi est certainement la plus belle femme du monde. Mais toute médaille a son revers. Pour elle, ce sont les hordes de harceleurs qui l'épient et la suivent partout.
Yûta est un lycéen obsédé par son portable et les quelque deux cents textos qu'il envoie quotidiennement à ses amis virtuels. L'idée seule d'être privé de téléphone, ne serait-ce que quelques minutes, le plonge dans un enfer.
Enfin, Yoshio est journaliste. Mais pas facile d'assumer pleinement son métier quand on vit dans l'angoisse de déclencher un incendie ! Yoshio ne peut s'éloigner de chez lui, même de quelques pas, sans scruter le ciel en redoutant d'apercevoir la terrible fumée...
Tous ces malheureux se retrouvent un jour au sous-sol de la clinique Irabu. C'est là qu'officie un petit homme grassouillet qui, en dépit de son sourire omniprésent, ne laisse pas d'avoir une attitude quelque peu inquiétante. Pour commencer, il leur prescrit une piqûre qui leur sera administrée séance tenante par la jolie infirmière qui, si elle dévoile généreusement ses cuisses et son décolleté, n'en est pas moins revêche et un tantinet sadique.
Bien loin de contrecarrer leurs obsessions, Irabu les pousse, au contraire, à en explorer les limites. Cela mène les malheureux dans des situations cocasses et burlesques (pour le lecteur) et néanmoins gênantes, voire horribles pour eux !
On ne sait que penser de la méthode Irabu. Est-il fou lui-même, ou, au contraire, un psychiatre de génie ?
A vous de le découvrir en lisant ce recueil de nouvelles absolument hilarantes. Un vrai remède contre la grisaille, le stress et la mauvaise humeur !