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3,58

sur 1221 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Découverte - première lecture de cette auteure.
Je n'ai pas accroché !
Je n'ai pas été emporté par l'écriture, peut-être est-ce la traduction. le ton est plat, monocorde, sans ressenti. la trame de l'histoire est pourtant bien trouvée et intéressante mais l'auteure prend tout son roman pour l'installer et lorsqu'on pense qu'il va enfin se passer quelque chose, on tourne la dernière page du livre. le petit garçon est le personnage le plus humain, le plus chaleureux, le plus attachant malheureusement il n'est qu'un personnage secondaire donc peu développé et pas approfondi.
Je pense que je ne renouvellerai pas cette expérience de lecture.
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Auður Ava Ólafsdóttir est une autrice qui nous apprend la patience. Elle a un talent fou pour installer son monde, mettre en place des situations improbables avec des personnages assez étonnants. Quand tout est prêt et que le roman devrait commencer, passer la surmultipliée, s'emballer, nous emballer ... rien ! Les personnages continuent d'évoluer gentiment et le roman relaxe doucement vers sa fin. Mais la lectrice que je suis ne peut s'empêcher d'attendre qu'il se passe enfin quelque chose où Auður Ava Ólafsdóttir puisse vraiment nous montrer qu'elle est géniale (parce que j'en suis convaincue). Pourtant la lectrice en question a déjà lu Rosa Candida et se doute que le schéma est le même (L'embellie est tout de même un iota plus drôle) et que ses espoirs vont être déçus. Plein de gens adorent les romans de Auður Ava Ólafsdóttir et c'est tant mieux. Avec toute ma bonne volonté, je n'arrive qu'à apprécier ses commencements qui s'essoufflent et me laissent chaque fois déçue.
L'héroïne avait pourtant tout pour me plaire cette fois-ci, trentenaire, amoureuse des langues et de l'écriture, pas regardante sur ses rencontres, un peu paumée. Une héroïne qui découvre la maternité par procuration auprès d'un petit garçon très spécial auquel on ne demande qu'à s'attacher. Peut-être que l'alchimie met trop de temps à se déclencher entre les deux, peut-être que l'héroïne narratrice est finalement trop froide, trop transparente aussi.
Encore un mystère de la littérature : j'aimerais aimer tes romans Auður Ava mais je n'y arrive pas !
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Un livre que je n'ai pas apprécié, hélas !
Le titre me plaisait bien mais cela n'a pas suffi à me conquérir...
Une histoire pas très claire avec des personnages auxquels je ne me suis pas attaché.
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J'ai passé un bon moment de lecture pendant le premier tiers de ce livre. La jeune femme dont il est question est assez originale, elle a l'air assez insensible à l'annonce du divorce que lui fait son mari. Elle raconte cela comme si elle n'était pas très concernée. Cela donne parfois des scènes cocasses qui prêtent à sourire.
Elle va faire son footing dans un cimetière pour se sentir en vie !
Elle n'a pas d'enfant et ne sait pas bien comment faire pour s'en occuper quand son amie lui demande de garder son petit garçon.
"C'est bien moins compliqué que je ne pensais de faire les courses pour un enfant: j'achète simplement ce dont il a envie, il opine du bonnet ou secoue la tête alternativement". p.125
"Je n'y connais vraiment rien aux enfants mais j'essaie d'exécuter correctement la mission qu'on m'a confiée." p.129

J'ai beaucoup moins aimé l'histoire de son périple à travers l'Islande, j'ai trouvé cela long et un peu ennuyeux. Les rencontres qu'elle fait ne m'ont pas passionnée. En revanche j'aime bien l'écriture de cet auteur, elle est très agréable mais j'ai du louper quelque chose car j'avais lu des avis très positifs.

J'avais préféré Rosa Candida.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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J'ai été très déçu par ce livre, il m'a laissé sans émotion, sans réflexion. Le personnage principale est froide, on croirait à un robot. Je veux bien que l'idée de base était de nous représenter une personne déconnectée de sa vie et sans émotion apparente, mais le problème est qu'elle le reste en grande partie jusqu'à la dernière page. L'embellissement est tellement infime que ça ne réussit pas du tout. Et que dire de ses rencontres qui n'apporte rien à son embellissement ? Le petit garçon en arrière plan m'était d'un intérêt beaucoup plus grand... dommage qu'il ne reste qu'un figurant au service de l'humanoïde !
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Au début du récit, la narratrice, une jeune femme d'une trentaine d'année, polyglotte et traductrice-correctrice, libre dans son boulot, décide de quitter son amant, ne ressentant pas vraiment d'échange entre eux, à part l'alchimie sexuelle. Qu'elle quitte également son mari, très bien, ils semblaient de toute façon n'avoir plus grand-chose à se dire et peu de points communs, mais la situation devient ensuite totalement irréaliste, lorsque le mari revient pour reprendre livres, casseroles, cafetière ou brosse à dent et en profite pour refaire l'amour à sa femme (ex-femme, c'est lui qui la fiche dehors !), alors que sa maîtresse est enceinte de lui. Et l'histoire parait ensuite un peu tirée par les cheveux lorsqu'elle part pour le bout du pays avec le fils de son amie, petit garçon certes très attachant, mais à moitié sourd et malvoyant, dont on croirait vraiment qu'il est autiste.

Bien sûr, si on y regarde de près, on se rend compte que cette femme est libre et qu'elle assume ses choix de liberté. La relation qu'elle entretient avec l'enfant est aussi cocasse qu'émouvante, ne sachant pas trop comment s'y prendre au départ, puis laissant parler son instinct et son coeur pour finalement arriver à communiquer avec le petit et même à lui faire faire des progrès considérables. Elle assume également ses choix de femme dans les rencontres masculines qui parsèment son chemin, s'autorisant le désir et le plaisir sans tabou aucun.

C'est de l'enfant que vient l'émotion, de ce qu'il fait ressortir de la personnalité de la jeune femme, de la façon dont il met à l'épreuve totalement inconsciemment ses sentiments. Tumi est un enfant différent qui a besoin d'aide, et du coup cette femme qui ne voulait plus d'entraves se trouve liée à lui, d'une façon très intime. Se noue une relation vraiment originale, qui influe sur les décisions du duo. Il faut dire que nous sommes dans un récit aussi réaliste que totalement imaginaire. La narratrice gagne au loto (deux fois !) mais sa voiture crève sur une route paumée en pleine nuit, et dans ce monde du bout du monde, cela semble effectivement possible ! Il y a également de belles rencontres sur la route, avec des personnages vraiment atypiques, comme les chanteurs estoniens ou les chasseurs, le vétérinaire ou le Père Noël, ou la vieille femme qui apprend le tricot à l'enfant. La narratrice accepte avec un humour décapant tout ce qu'il lui arrive, mais en même temps, le lecteur peut être dérangé par son détachement, cette manière de ne pas vraiment s'investir, cette sorte de fuite en avant que représente ce voyage aux confins du pays. Pays que l'auteur décrit avec un talent réel puisqu'on ressent à chaque page l'influence des éléments déchaînés, la pluie omniprésente et l'ambiance lugubre qui semble régner sur ces plaines islandaises.

Il est très étrange que ce roman s'intitule en islandais Pluie de novembre, alors que son titre français est L'embellie. Les perceptions doivent donc être bien différentes d'un pays à l'autre ! On comprend cependant le titre français vers la fin du roman : l'embellie, c'est ce moment « Juste avant midi, le monde soulève sa noire couverture et le soleil fait son entrée horizontale par la fenêtre, une mince strie rose, comme la ligne ténue entre les paupières d'une femme ensommeillée ». Mais peut-être aussi est-ce cette liberté prise par cette femme, qui décide de larguer toutes ses amarres et de partir, de commencer une nouvelle vie sans se poser de questions…

Pour moi, en tout cas, point d'embellie ressentie, mais j'ai par contre été très consciente de la pluie, comme je l'avais été des intempéries dans Rosa Candida. Ma lecture de ce roman est sans doute restée très « 1er degré » et je n'ai pas du tout été séduite par cette relation, certes cocasse et parfois émouvante, mais qui ne m'a pas vraiment passionnée, et j'ai même à plusieurs moments trouvé le récit plutôt rasoir et plombant.

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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J'avais bien aimé Rosa candida mais je suis beaucoup plus circonspect sur ce nouveau roman de son auteur. Je le termine avec une impression d'inachevé, de superficialité, un peu comme un vin ou un mets pas désagréable mais qui n'a aucune longueur en bouche.

Le roman commence comme une histoire de chick litt avec le personnage qui oscille entre amant et mari. le mari la quitte pour une autre à qui il a fait un gosse sans cela ne lui fasse ni chaud ni froid, elle le laisse récupérer la quasiment totalité de l'appartement sans émotion, sans regret. Tout dans la vie lui semble simple, elle parait prendre les choses (et les hommes) comme elles viennent, sans faire d'histoires, est-elle simplement naïve ou juste immature ?

Elle récupère le petit garçon presque sourd de sa meilleure amie coincée à l'hôpital et la jeune femme qui a refusé la maternité se trouve en charge d'un enfant. Comme ils gagnent à la loterie, elle décide de traverser l'Islande pour installer un chalet dans l'Est et de prendre des vacances. Ils vont faire pas mal de rencontres et ce périple va permettre de raconter quelques scénettes et de décrire les paysages islandais.

Le petit est bien entendu un génie qui transcende son handicap, la belle trouve les hommes qui lui vont bien et tout va finir par une belle perspective de voyage.

Il y a quelques bonnes idées dans ce roman mais il nage dans la mièvrerie et les bons sentiments et le contrepoint du récit dans le récit apporte un part d'ombre mais n'est pas suffisamment exploité. Heureusement, il se passe en Islande et la dureté de la vie et des paysages compense cet excès de guimauve.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Ce roman de l'auteur de "Rosa Candida" était très attendu et a connu un merveilleux accueil. Pourtant, de ce voyage impromptu entre une trentenaire récemment abandonnée par son mari, accompagnée d'un petit garçon de 4 ans un peu à part (que j'ai trouvé quasiment inexistant dans toute l'histoire, pourtant on sait comme un enfant de 4 ans tient de la place...), je dois être la seule à ne pas avoir été touchée. Certes, l'argument est joli, à la fois léger et grave, mais je n'en garde rien.
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En Islande, une jeune femme un peu loufoque se sépare le même jour de son mari et de son amant (en fait, ce sont eux deux qui la quittent) et elle se retrouve, par un curieux concours de circonstances, dans un road-movie improbable, en compagnie du jeune fils de quatre ans d'une amie.
Ils vont rencontrer des chasseurs, des hommes, des femmes, tous plus curieux les uns que les autres.
C'est bien écrit, très frais, vivant, dynamique, un peu loufoque, même de plus en plus loufoque au fil des pages. Ce qui peut être déroutant, voire agaçant à la longue, mais c'est tout de même une lecture sympathique et rafraîchissante.
Le personnage principal a un caractère tellement particulier qu'on a envie de tout lui pardonner, même ces invraisemblances.
J'ai particulièrement apprécié la scène de rupture avec son mari, lorsqu'il explique tous les griefs qu'il a contre elle. On découvre alors la vraie nature de cette femme, et on comprend qu'on est partis dans une aventure peu banale !
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La première partie du livre m'a plu: le ton désinvolte, cette héroïne plutôt cocasse aux manies uniques, ses déboires entre mari et amant, le départ de son périple avec le fils de son amie. Son périple le long de l'Islande s'est en revanche essoufflé au fur et à mesure de la progression: les personnages n'évoluent que peu ou prou, sans que l'on en découvre vraiment plus sur leur caractère, tandis que des extraits (de roman, ou de souvenirs?) viennent perturber le récit. le personnage de Tumi ainsi que la vie à deux dans le chalet auraient mérité plus d'attention.
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