Introduction : Certains dirait que ce livre est romantique, cocasse, farfelu, voire tendre ( d'humeur décapante nous souffle l'éditeur)…
Une islandaise traductrice et polyglotte plaquée se remet en cause.« Libre d'enfant » par choix elle accepte toutefois de garder le fils de son amie hospitalisée
Un mari cul-cul (ou con-con plutôt )comme on n'en fait plus, sans gêne : il embarque tout le mobilier, se ballade à poil et prend sa douche chez sa future « ex », l'amant guère mieux , le vieux du dessus qui se balade dans la cage d'escalier en chaussettes noires il n'est pas précisé s'il portait autre chose mais on comprend que non. Bin ils sont réchauffés les islandais, on est en novembre ! Un gamin à grosse tête et oreilles décollées car malentendant et aveugle ou presque, une caricature d' handicapé mais à quatre ans sans qu'on lui ait appris il sait lire et écrire. Une bande de viandards croisée dans le brouillard, quelques amants fugitifs de passage. Bref voilà pour l'échantillon des personnages masculins mais on y reviendra par la suite . Pas trop reluisante la gente masculine mais qu'est-ce qu'on rigole !
En lisant les problèmes métaphysiques que se pose le personnage féminin, on n'ose pas dire l'héroïne, lors du lavage du linge ou de la cuisson de l'oie, des achats compulsifs maintes fois renouvelés on comprend tout de suite ce qu'il faut entendre par la « charge mentale » brandie fréquemment pour l'égalité des tâches domestiques Sans parler des trente pages finales de recettes
On s'ennuie beaucoup en Islande ! le jour en veilleuse une bonne partie de l'année, un paysage de sables noirs, de lave noir avec un ciel noir et un océan tout aussi noir et on ne parle pas de la pluie, du vent ,des embruns, des inondations : ça fout forcement le cafard . On peut comprendre que pour y échapper certains prennent la plume et ensuite c'est le lecteur qui a le spleen, qui s'ennuie et broie du noir . Une petite touche de gaité toutefois les trois poissons rouges ainsi que les yeux bleus, aqueux et verts qui flashent dans la grisaille. Poissons rouges qui participent au road movie
Parce que c'en est un !
{ Auparavant nouvel échantillon de mâle islandais. Un avec des petits yeux tous ronds, d'un bleu aquatique et sans paupières. Là , à mon avis, Olafsdottir ( je n'ai pas mis les accents je ne sais pas faire avec world) a dérapé et petitement plagié E.T. ou est-ce une tentative d'introduire un passage de SF dans son livre ? Peut-être même a-t-elle tenté de plagier Fantômas? On s'interroge ? }
Après avoir touché le gros lot l'héroïne se lance sur les routes d'Islande flanquée du petit bonhomme à grosse tête et des trois poissons rouges. On sent tout de suite qu'il va y avoir un film tant le scénario est original. Bien sur ce n'est pas la route 666 c'est plus court et en Islande il n'y en n'a qu'une Elle fait le tour de l'ile donc on ne peut pas se perdre.
{ encore un mâle islandais: échalas avec des oreilles décollées et aux yeux aqueux cette fois-ci : Voilà ce que c'est que d'habiter une île On voit de l'aquatique de partout.
Tout au long de la route elle fait connaissance de tous les beaufs d'Islande soit à l'unité soit en couple soit en bande. Mis à part quelques-uns qui lui apportent un sentiment fugace de sentimentalité voire plus réalisé dans le noir : pour le voyage c'est précieux ça permet d'aller plus loin.
Le petit bonhomme à la grosse tête apprend le tricot on savait déjà qu'il n'avait pas trop de testostérone à l'école et à danser. Voilà « ce qui est enseigné à ce garçon sans père » Après les poisson rouges le chaton faut l'occuper ce petit Un enfant né sans père et handicapé est un génie qui compense forcement !
Il est un peu dans ce récit comme un cheveu sur la soupe. Est-ce un enfant caution garantissant l'aspect sentimental de l'ouvrage? le tuteur d'une femme libre d'enfant ?
{ En fait tous les jeunes hommes , on vient juste de s'en rappeler, ont une vilaine peau avec acné})
{Ensuite le mari franchement con-con revient et se montre franchement goujat. On le retrouve en slip sur le canapé de son ex en chaussettes blanches : On est loin de Bébel dans Gatsby le magnifique }
Résumé :
Le style banal, le vocabulaire banal avec des erreurs de syntaxes et doublons à se demander si il y a eu une relecture, narration décousue et bancale, analepses (flashbacks) qui n'apportent rien à l'histoire, l'intrigue réchauffée mais banale, des personnages très caricaturaux mais banals et fantomatiques : des ectoplasmes, l'espace gris et noir: banal , le temps, hivernage gris et noir : banal, un humour BCBG, léger et de goût douteux mais insipide, certains paragraphes un peu ténébreux on voit pas bien de quoi on parle et même on a droit à une baleine échouée …avec son baleineau quand on vous disait que le livre parlait de désir d'enfant pour une héroïne libre d'enfant. Ah le symbole !
Où en étais-je ?
Ah !
Bon c'était quoi l'histoire ? En fait ce n'était peut-être pas Fantômas mais plutôt l'histoire
D E.T. Maison ! Maison !
…Conclusion : Certains disent de ce livre qu'il est un peu gnangnan, cul-cul et con-con au choix ou alors tout à la fois ! prendre celui-ci qui vous déplait le moins, mais c'est quand même honteux d'éditer pareille mièvrerie écrite tout de même par une prof d'histoire et directrice de musée d'université.
Je n'ai pas lu les trente ou quarante dernières pages, du remplissage (d'ailleurs comme ce qui précède) avec des recettes.
Là on frôle l'indigestion déjà que le poisson (et son odeur quand on n'aime pas) est omniprésent tout au long du livre.