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3,4

sur 53 notes
L'intrigue est bien menée. Dès le prologue Todd nous annonce que Taylor va mourir, on le sait ce n'est pas un secret. Mais pourquoi ? Par qui ? Mais avant qu'on le sache il s'en passe des choses…

Beaucoup plus que la simple galère professionnelle de Taylor dont Todd nous relate les épisodes, Totally Killer est un regard sur la société américaine des années 90. Crise économique, culture pop, ton ironique de cette génération toujours insatisfaite qui a grandi en refusant de devenir comme leurs parents bercée par la diatribe du très cher Kurt Cobain, tout est là pour nous faire voyager dans l'espace et dans le temps. On pourrait passer des heures à chercher toutes les références culturelles de cette époque, à entrer dans Google les noms de groupes/chanteurs, écrivains, séries ou réalisateurs cités au fil de ces 300 pages. Appâtée par l'intrigue, j'ai finalement été séduite par ce ton et cette immersion. Chapeau bas donc aux éditions Gallmeister et à leur collection Americana. Une curation de ce genre est tellement riche que je vais sûrement sous peu retourner fouiller leur catalogue.

Retrouvez la chronique en entier sur Lire La Suite
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« Totally killer », polar de Greg Olear, est une fable déjantée dotée d'un synopsis intéressant. C'est également une critique de la société du début des années 90 bardée d'humour noir. J'ai adoré.
Pourtant, ce n'était pas gagné ! Au début, je me suis demandé où l'auteur voulait m'emmener. J'ai trouvé la mise en place plutôt longuette
Taylor Schmidt, débarquée de son Missouri natal, recalée aux entretiens d'embauche, devient colocataire de Todd Lander. Elle trouve dans son courrier, le prospectus d'un bureau de placement qui lui propose des perspectives de travail dans cette période de vaches maigres.
Quid Pro Quo, qui signifie en latin "donnant donnant", est une agence particulière qui cache une organisation surprenante : sur la base du profil et des souhaits d'un candidat, elle identifie un poste correspondant qui devient subitement vacant.
Taylor saisit sa chance et, attirée autant par la convoitise d'un poste d'éditrice que par le charisme d'Asher Krug, le chasseur de tête qui la reçoit, elle accepte le job sans véritablement chercher à entrevoir les conséquences. C'est un pacte faustien qu'elle signe car le candidat doit s'engager à éliminer à son tour un salarié plus vieux, plus cher, plus encombrant. Et elle se voit bientôt invitée à "licencier" un de ces baby-boomers surpayés qui monopolise un super emploi.
C'est un récit a une voix, celle de Todd Lander, son colocataire. de prime abord, il nous annonce que Taylor va mourir et nous raconte les quatre mois au cours desquels il a partagé sa vie. L'intérêt ne consiste pas à savoir ce qui va se passer mais comment cela va se produire. Et à partir de là, c'est bien emballé et ça progresse sans temps mort.
Son récit est truffé de multiples références musicales, cinématographiques, politiques et l'on revit avec plaisir l'univers des années 90.
L'idée n'est pas neuve mais les personnages sont attachants, l'écriture accrocheuse, l'humour décapant et j'ai passé un agréable moment.



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Un quasi coup de coeur si Greg Olear avait poursuivi son effort jusqu'au bout : un petit relâchement sur le dénouement me laisse sur ma fin !
Lien : http://riz-deux-zzz.over-blo..
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Drôle, tonique, bouillonnant d'idées et de références littéraires, un rien satirique et moqueur, avec du sexe, du pouvoir et de la richesse en guise de miroir aux alouettes pour les pauvres jeunes diplômés au chômage qui sont les héros de l'histoire, ce livre m'a beaucoup plu.
Premier roman de l' auteur américain, Greg Olear, né en 1972 dans le New Jersey, il sera bientôt suivi d'un second, Fathermucker, qui, je l'espère, sera aussi agréable et tonique que celui-ci.
De très nombreux blogs en ont déjà parlé, la plupart de manière très enthousiaste, je vais donc faire court.
En deux mots, c'est l'histoire de Taylor Schmidt, jeune beauté arrivée tout droit de son Missouri natal pour chercher du travail à New York, l'été caniculaire de 1991 et morte à vingt-trois ans, à l'automne de cette même année. C'est annoncé dès le prologue. le narrateur est son colocataire, Todd Lander, vite subjugué par cette fille dont l'ambition est immense et la sexualité sans tabou et qui attire tous les hommes Il passe bientôt son temps à lire en cachette les journaux intimes de la jeune femme qui l'obsède mais ce n'est que dix-huit ans après, en 2009, qu'il raconte les événements de cette saison-là. Entre temps il s'en est passé des choses étonnantes et inouïes, pour les personnages mais aussi pour le monde entier!...
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Je ne l'ai pas terminé. Trop de détails interminables (description de tout ce existait en 1991, groupe, émission télé, mode etc...) On se détache complètement du personnage. Un peu comme Bret Easton Ellis. Certain adore ce dernier, moi, pas capable.
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J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, la première partie étant un peu lente. Ensuite le rythme s'accélère, je me suis peut être habitué au style de Greg Olear mais j'ai été plus captivé.
Ce n'est pas un thriller habituel. J'ai été plus intéressé par la satire de la société des années 90 avec ses travers et ses perversions. J'ai vraiment apprécié la découverte de New-York en pleine transformation dans ces années et la vie de ses habitants.
Les personnages principaux du roman sont, chacun à leur manière, intéressants. Une mention spéciale à Asher Krueg et son analyse déjantée des baby-boomers.
Au final, un roman aux allures de satire sociale que je suis content d'avoir lu mais pas inoubliable.
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Haro sur la génération du baby boom dont les représentants, non contents déjà d'avoir profité des largesses offertes par la croissance des Trente Glorieuses, se refusent, alors que ce serait justice, de laisser la place…aux jeunes. Voilà un drôle de roman noir, mais alors vraiment noir, où personne n'est ou ne sera épargné. L'auteur pousse à l'extrême à la fois l'absurde des situations et leurs paradoxes. Si on excepte quelques longueurs, voici un bon roman original et décapant.
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Un super polar, à la fois vraiment noir et méchamment drôle! Voici l'histoire dans les grandes lignes: Taylor Schmidt est jeune, fraîchement débarquée à New-York au début des années 90, irrésistiblement sexy et surtout... désespérément à la recherche d'un emploi ! de jobs minables en entretiens d'embauches abrutissants, l'espoir de pouvoir payer son loyer autrement qu'en étant serveuse dans un bar miteux s'éloigne peu à peu, jusqu'au jour où elle trouve dans sa boîte aux lettres une annonce aussi alléchante qu'incroyable pour l'agence de recrutement Quid Pro Quo: le poste de ses rêves pour une paie presque indécente, disponible tout de suite ! L'agence semble avoir une influence très forte dans le monde du travail, mais Taylor est très loin d'imaginer à quel point...
Quelques jours après avoir intégré la maison d'édition dont elle rêvait, la jeune femme va comprendre que le slogan de l'agence ("Le job pour lequel on tuerait") n'est pas qu'un jeu de mots. Pour rembourser sa dette envers Quid Pro Quo, elle va devoir éliminer définitivement quelqu'un qui occupe un poste depuis trop longtemps...

Bref, le livre est truffé de rebondissements, et on se régale du début à la fin!
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Avant même de commencer à écrire ce billet je sens que je vais avoir du mal à faire passer ce que j'ai ressenti lors de la lecture de ce livre. Cela fait déjà plusieurs semaines que je l'ai lu mais son souvenir est toujours intact. Taylor Schmidt entre dans la vie de notre narrateur Todd en tant que colocataire. Taylor est très belle et fait tourner toutes les têtes. Or cela n'est pas pratique lorsqu'elle cherche du travail puisque certains employeurs lui font perdre son temps à la faire venir en entretien... juste pour la reluquer. Elle en a marre ! de plus, il est très difficile de trouver du travail à New York à cette époque (1992). Fort heureusement elle tombe sur une enveloppe dans sa boîte aux lettres sur l'agence Quid Pro Quo. Intriguée, elle s'y rend et rencontre le bel, l'élégant, le charismatique, que dis-je... l'Apolon! Asher Krug. Puis elle trouve [très] facilement du travail, mais... quelque chose l'intrigue. Quelque chose n'est pas net.

Ce roman est le premier de Greg Olear et est vraiment très bien. Autant les personnages sont plus complexes que "la fille superbe et superficielle" (elle n'est d'ailleurs pas ce dernier qualificatif) et que "le colocataire amoureux transit". L'action est assez dérangeante car on ne peut s'empêcher de penser à une possible réalité de l'existence d'une telle entreprise. Fort heureusement, les membres de cette entreprise sont tous charismatiques et professionnels. Alors qu'ils font des choses pas très nettes, ils sont décrits tels que le lecteur les apprécie, tout en les craignant.

J'ai beaucoup aimé la tournure qu'a pris la fin de l'histoire racontée par le narrateur. Je ne m'y attendais pas, même si elle est logique tant les personnages sont poussés dans leurs derniers retranchements. J'aime être agréablement surprise par une fin !
Lien : http://lacavernedankya.canal..
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En règle générale, quand vous devenez un "gros lecteur", vous avez souvent dans un petit coin de votre tête, des maisons d'édition qui possèdent des catalogues qui vous ressemblent, qui vous attirent plus que d'autres et ce même si comme moi, vous êtes d'une curiosité presque permanente et que vous recherchez avant toute chose : le plaisir de lire un excellent livre.
Les éditions Gallmeister, je les ai vraiment découvertes que cette année et à chaque fois, ce fut de belles aventures littéraires qui se sont offertes à moi.
Pourvu que cela dure encore et toujours.

Bon pour en revenir plus précisément au titre qui nous intéresse, vous pourriez me demander : Pourquoi ce livre ?
Pour des raisons toutes simples en réalité :
- Une opportunité de partenariat alors que j'avais envie de trouver une nouveauté (Comprendre : autre chose qu'un livre de ma bibliothèque ou de médiathèque ---- Pas forcément une nouveauté dans le sens : nouvellement édité)
- "Totally Killer" m'a attiré tout de suite par sa couverture sombre et sobre.
- Vient ensuite le sujet et la maison d'édition.
- Pour l'auteur, je ne connaissais pas et c'est bien normal, c'est un petit nouveau.

Petit conseil lors de la lecture de cet avis littéraire, vous pouvez passer la lecture de la partie quatrième de couverture si vous n'aimez pas que l'on vous prive de tout le suspens d'un ouvrage. Cela ne m'a pas gêné outre mesure, mais pour certains puristes, je préfère prévenir que guérir (d'ailleurs on ne peut pas revenir en arrière par la suite).



L'auteur :

GREG OLEAR est né en 1972 à Madison, dans le New Jersey.
Il a effectué ses eéudes à l'Université de Georgetown, où il a suivi des cours de théâtre.
Il est rédacteur en chef du magazine en ligne The Nervous Breakdown.
Totally Killer est son premier roman. Son second roman, Fathermucker, paraîra en 2011 chez Harper.



Ce que vous pourrez lire en quatrième de couverture :

Attention risque de léger "Spoiler" par la quatrième de couverture.

New York, 1991. La belle et ambitieuse Taylor Schmidt, fraîchement diplômée d'une Université du Missouri, débarque dans la Grosse Pomme à la recherche d'un job et du grand amour. Crise économique oblige, elle erre de bureau de placement en bureau de placement, jusqu'à ce qu'une mystérieuse agence lui propose "le job pour lequel on tuerait".
Deux jours plus tard, Taylor se retrouve jeune éditrice d'une maison d'édition new-yorkaise et découvre avec effroi le prix à payer : elle va effectivement devoir assassiner quelqu"un. le marché qui lui est imposé est simple : puisque les baby-boomers occupent tous les emplois dans notre société, il suffit de les éliminer.

Théorie du complot et culture pop se mélangent dans ce roman politiquement incorrect à l'humour noir décapant qui tient à la fois de la satire grinçante et du thriller paranoïaque. Véritable "page turner", Totally Killer est un premier roman brillant et palpitant.



Ce que j'ai pensé de cette lecture :


Pour une fois, la quatrième de couverture ne mentait pas et pour un peu, dans ce cas précis il faudrait presque la supprimer car si on ne peut pas véritablement parler de "spoiler", le suspens est un tantinet gâché.
C'est un peu comme se tirer une balle dans le pied. ça ne sert à rien et ça peut faire très mal !!!!
Reste heureusement, un ouvrage de qualité et des talent indéniable de narration pour l'auteur qui fait que malgré ce petit désagrément, on lit d'une traite (ou presque) "Totally Killer".

Taylor, la jeune femme qui est au centre de cette intrigue va mourir. Là, je ne vous dévoile pas grand-chose, c'est écrit noir sur blanc dans la première ou la seconde page du livre. Ce suspens là, ce n'est pas moi qui vous en prive, mais bien Greg Olear, l'auteur. Il a ses raisons.
Todd, le colocataire de Taylor sera notre narrateur et lui forcément ne va pas mourir puisqu'il nous narre toute l'histoire (qui remonte à 1991) depuis une époque proche : 2009. Et il sait tout ou presque. Il faut bien dire qu'il a su espionner la belle (journal intime, petit espionnage pas très reluisant pour l'égo, mais utile pour en savoir plus…etc).
Comme fond de trame, on aura la crise économique, le chômage…. ça aussi c'est bien contemporain, même si là, on retourne au début des années 90. Comme quoi, on en sort pas ou presque !!!!

Alors on fait un bond dans le passé et pour celles et ceux qui les ont connus ces années-là (j'étais au lycée pour ma part, en seconde en 1991), c'est remplis de références musicales, cinématographiques, littéraires, d'évènements politiques, économiques et sociaux, bref, vous prenez une bonne petite claque dans le dos et quelques ridules en prime.
Le ton est léger alors que pourtant le contexte n'est pas gai. J'ai personnellement adoré le style d'écriture de Greg Olear. Il faut bien dire que l'ironie, j'aime ; les remarques caustiques des personnages, j'adore ; le cynisme quand il est bien ammené, je suis complètement fan !
L'humour, ça ne peut pas faire de mal, surtout quand tout semble aller mal et les personnages sont complètement barrés. Cette folie, là, elle décoiffe et fait du bien au lecteur.

Une génération désenchantée nous est présenté et c'est aussi en 1991 que Mylène Farmer sort chez nous le titre éponyme : "Désenchantée".
Bon, je le reconnais je suis fan de la belle rousse, mais avouez que c'est quand même bien le signe que cette époque était marquée par tout cela (les jeunes diplômés qui reste sur le bord de la route de l'emploi, les rêves les plus simples qui s'effondrent…), non ?

Si la mort est un mystère
La vie n'a rien de tendre
Si le ciel a un enfer
Le ciel peut bien m'attendre
Dis moi,
Dans ces vents contraires comment s'y prendre
Plus rien n'a de sens, plus rien ne va.

Tout est chaos
A côté
Tous mes idéaux : des mots Abimés...
Je cherche une âme, qui
Pourra m'aider
Je suis
D'une génération désenchantée, désenchantée

Je suis certaine que Taylor n'aurait pas renié ces paroles.

Un ensemble pas toujours très original, mais une écriture intelligente et prometteuse en diable. J'ai apprécié de la première à la dernière page et maintenant, j'ai très envie de découvrir (quand il sera disponible) le second roman de Greg Olear.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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