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3,4

sur 53 notes
Todd, le narrateur, rêve d'être comédien mais passe d'un emploi précaire à l'autre. Un de ses amis lui propose de partager son appartement avec une colocataire, ce qu'il accepte pour alléger son loyer. Il en est d'autant plus ravi que ladite colocataire est très sexy et collectionne les conquêtes. Une fin dramatique pour cette jeune femme est annoncée dès le début du roman. le livre s'engage cependant rapidement dans le genre de la comédie. Son style m'a fait songer à celui de Nick Hornby (dans Haute fidélité, je crois ?), tandis que son intrigue m'a rappelé le film "Petits meurtres entre amis", que j'avais aimé.
J'ai donc trouvé ce roman original et très agréable, malgré un trop grand déséquilibre entre les cent cinquante premières pages, au cours desquelles il ne se passe finalement pas grand chose, et la fin riche en rebondissements.
Si vous êtes intéressé, je vous conseille d'éviter de lire la 4ème de couverture qui dévoile un aspect important de l'histoire et risque de gâcher une partie de votre plaisir.

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Je m'attendais à lire un livre haletant où on trouverais une héroïne piégée par une société de recrutement et devant tuer quelqu'un pour obtenir le poste de ses rêves.
Ma première déception à commencer quand j'ai compris qu'il allait d'abord ( et pendant un bon moment ) découvrir la vie de Taylor avant l'année en question, ses années d'études, sa vie quelque peu débridée et enfin pendant sa recherche de travail. Il faut encore attendre que son histoire de coeur avec son conseiller en recrutement se concrétise pour qu'enfin il soit question du meurtre annoncé dans le résumé. Taylor se retrouve piégée, effectivement, par l'agence à devoir tuer, "licenciés", pour obtenir son poste ou bien ses "références" ( sa famille et ses amis ) seront éliminés. Arrivée à ce moment de ma lecture, je me dis qu'enfin la lecture va devenir palpitante, que la protagoniste va tout faire pour se substituer à ce piège, pour prévenir quelqu'un ou même pour éviter de tuer. Mais non il n'en ai rien et elle va même finir par prendre du plaisir à tuer et devenir de plus en plus délurée.
Une tournure à laquelle je ne m'attendais pas, une fin catastrophe bref une petite déception pour ce livre que j'avais pris pour un roman noir mais qui n'en ai pas un.
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Fan des années 1990, ce livre est pour vous. du coup, j'ai été un peu larguée, ma culture musicale s'arrêtant avec Nirvana.

Ceci dit, c'est un thriller politiquement incorrect et qui m'a collé une paranoïa d'enfer.

Des personnages déjantés : Taylor Schmidt est une presque nymphomane ; son colocataire est un looser ; le locataire du dessous ne paye pas de mine et tout est à l'avenant.

Si l'intrigue commence doucement, les 50 dernières pages sont palpitantes : qui tente de tuer qui et pourquoi ? Ont-ils réussi ?

Les théories sur les baby-boomers d'Asher Krueg sont à se tordre de rire et la théorie du complot est toujours à l'oeuvre.

Un roman plaisant à l'atmosphère des années 90, entre le "grand n'importe quoi des années 80" (sic) et le 11 septembre. Vous avez dit Génération X....

L'image que je retiendrai :

Celle de la ville de New-York en pleine transformation.
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A lire tous les billets qui fleurissent sur le net à propos de ce livre, on finit par se faire une idée préconçue de l'intrigue. Je dois dire que j'ai été un peu surpris, je m'attendais à un roman à l'humour débridé, très cynique et inconvenant. J'y ai plutôt trouvé un premier prometteur, une belle analyse de société et un auteur qui sait faire vivre ses personnages et qui sait sacrément bien écrire.

Car si le sujet est annoncé en quatrième de couverture, à savoir pourquoi ne pas tuer nos aînés pour que les jeunes aient du travail, j'ai trouvé un intérêt ailleurs dans cette intrigue : un très beau portrait de jeunes gens perdus face à leur entrée dans le monde du travail. Que ce soient Todd ou Taylor, nous avons deux personnages vivants, confrontés à leurs incertitudes, leurs doutes, leurs difficultés de tous les jours. Les Américains sont très forts quand il s'agit de parler d'eux-mêmes, mais quand c'est un premier roman, ça force le respect.

Et puis il y a le contexte. Sans être lourd ou répétitif, Greg Olear nous montre comment la vie était il y a vingt ans, seulement vingt ans ! Les gens sont les mêmes, les crises économiques sont les mêmes, les gens qui cherchent du travail sont les mêmes, mais la société a évolué d'une façon incroyable. Il sait nous plonger dans le passé de façon remarquable, avec ce détachement et parfois cette petite dose de cynisme qui fait sourire.

C'est aussi une belle démonstration de la guerre des générations, qui existait avant, qui existe aujourd'hui et qui existera demain. Place aux jeunes ! Et les personnages nous font des démonstrations tellement logiques que cela dépasse le simple coup de force littéraire, et il faut une bonne dose d'humour noir pour accepter certaines phrases qui vont du pur racisme à la logique de meurtres des gens haut placés. Ce n'est pas désagréable, mais surprenant de lire cela alors que l'on sort de vingt pages « sérieuses ». C'est un livre vraiment particulier qui donne à réfléchir. Et malgré quelques longueurs et un égocentrisme appuyé, c'est un bon premier roman qui laisse augurer une oeuvre à venir intéressante de Greg Olear.

Alors, n'y cherchez pas un thriller, mais une belle plongée dans les années 90, un roman à ne pas prendre au sérieux mais avec quelques belles réflexions. Et puis, cela vous donnera sûrement envie de lire le couperet de Donald Westlake (qui est un chef d'oeuvre, plus que le film) dans le genre cynique, le tri sélectif des ordures de Sébastien Gendron dans le genre délirant ou Mort aux cons de Carl Aderhold pour rire et réfléchir.
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J'ai eu l'immense joie de lire ce roman palpitant grâce à Blog O Book et les Editions Gallmeister que je remercie chaleureusement.

Ancré dans la crise économique de 1991 et écrit avec un grand talent, ce roman se lit d'une traite, il est passionnant etm'a tenue en haleine dès le début de sa lecture. Sur un fond de critique sociale et d'histoire d'amour, d'une plume à la fois féroce et pleine d'humour son talentueux auteur sait nous emmener dans son aventure et nous donner la chair de poule, ses personnages sont authentiques et attachants, j'ai adoré ce thriller plein de talent et pourtant d'ordinaire ce n'est pas le genre que je préfère! Pour un premier roman, je dis « Chapeau »!
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Le début du roman nous plonge à New York en 1991. Todd et Taylor sont colocataires, fauchés, à la recherche d'un vrai boulot qui correponde à leurs comptétences...
"Le cynisme, le sarcasme et l'amertume sont spécifiques de votre génération" peut-on lire p.143 et le narrateur Todd, représente parfaitement bien cette génération.

Il a une vingtaine d'années en 1991, est obsédé par le corps de sa colocataire et un peu insouciant en ce qui concerne le reste. Tour à tour désabusé, ironique et familier (voire carrément cru) il rend le récit très vivant et drôle, qu'il ponctue de références culturelles, musicales, politiques de l'époque. Il est parfois un peu difficile de suivre, les noms cités étant surtout américains mais l'uniformisation des cultures a suffisamment fait de chemin pour que le texte soit à la portée de tous.

Ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre est incontestablement le style de l'auteur (merci au traducteur). J'ai beaucoup ri tout au long de ma lecture, que ce soit des états d'âme de Todd et Taylor ou des comparaisons entre notre époque et les années 90 (quand les portables, internet et la géolocalisation n'existaient pas...)

C'est avec beaucoup d'habileté que Greg Olear nous parle des problèmes complexes tels que le chômage, les discriminations, les inégalités sociales, tout en gardant le ton très léger d'une fiction un peu loufoque.

Vers le milieu du roman tout s'accélère pour arriver à une fin complètement déjantée qui laisse un petit goût amer - sans doute parce que je fais partie de cette génération X, désabusée, amère et cynique moi aussi!

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Ma première impression : La police de caractère est assez petite.

Ma deuxième impression : Cela se lit facilement mais c'est long à démarrer. Je le savais car je l'avais lu chez Yv donc j'ai tenu bon durant cette première petite moitié où les choses se mettent en place tranquillement.

Mon impression générale est que j'ai passé un bon moment. Cette histoire se passe en 1991 et il y a beaucoup de références à des évènements, des films, des musiques, le début de la télé-réalité, il a juste oublié la naissance ma fille mais... le livre se passe aux Etats-Unis ! Les références à l'actualité américaine de l'époque sont beaucoup moins parlantes pour moi, sauf la guerre du Golfe bien sûr.

Certains passages m'ont fait sourire : "Les deux hommes se figèrent immédiatement. A voir comment les deux corps étaient emmêlés, on aurait pu croire qu'ils jouaient à Twister*
*Twister : Jeu populaire qui consiste à déplacer les pieds et les mains d'un cercle coloré à un autre, ce qui oblige à toutes sortes de contorsions." p.186 Mes enfants ont joué à ce jeu mais ce passage ne fera sourire que ceux qui le connaissent.

"J'aurais pu faire de la chirurgie tellement mes mains étaient calmes. Ou j'aurais pu gagner une partie de Docteur Maboul." p.267 Même réflexion que la précédente concernant les jeux de mes enfants.

Pour le reste, j'ai trouvé que c'était original, un peu tordu mais très bien imaginé, je ne veux pas en dire plus pour ne pas vous dévoiler ce qui fait l'intrigue de ce livre. Et à la fin, on comprend pourquoi le narrateur fait autant de références à l'année 1991.


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J'ai lu ce thriller dans le cadre d'un partenariat entre B.O.B et Gallmeister. La collection americana, dans laquelle Totally Killer a été publiée, me tentait terriblement. C'est pourquoi j'ai choisi de postuler pour le recevoir.

L'intrigue est originale, tout comme l'idée de départ, éliminer physiquement les concurrents en place.

Le narrateur, co-locataire de Taylor Schmidt, nous décrit les faits dix-neuf ans après qu'ils se soient produits. Dans le prologue, il plante le décor: l'année 1991 est une année désastreuse pour l'économie. Les jeunes diplômés, sans expérience, et avec un emprunt à rembourser, n'arrivent pas à décrocher le job qui leur permettrait de vivre. Ceux-ci sont occupés par les baby-boomers, toujours au travail malgré leur âge.

C'est alors qu'une agence, spécialisée dans le recrutement de jeunes diplômés, a une idée: les faire tuer par ceux-là même qu'elle recrute. Ainsi, un poste sera libéré pour le prochain recruté.

La référence à la théorie du complot est très présente tout au long du livre, mais elle va en s'amplifiant. le livre de chevet de Taylor Schmidt est d'ailleurs la Firme de John Grisham.

La fin est complètement inattendue et c'est particulièrement appréciable. Je me suis demandée tout au long du livre jusqu'où l'auteur allait nous embarquer.

L'écriture de Greg Olear est abrupte, sans détour. Lors de la lecture du prologue, j'ai plusieurs fois pensé que je ne parviendrais pas à le lire jusqu'au bout. Il est en effet truffé de références qui ne me parlaient pas et j'appréhendais de devoir me précipiter sur mon ordinateur pour éclaircir les éléments qui me faisaient défaut. Heureusement, les références sont plus claires par la suite, puisque l'action se déroule en 1991.

Toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait un trop plein de références et cela m'a lassé. Ni le contexte social ni la fin du livre ne les justifient.

On a compris à quel moment l'action se déroule, il n'est pas nécessaire d'y revenir sans arrêt. Ce besoin de la part du narrateur se justifie certainement par la fin du livre.

Bilan



Il s'agit d'un bon polar, qui se lit vite et que j'ai plutôt apprécié. Toutefois, les références incessantes à l'année 1991 ont fini par m'agacer, ce qui temporise mon enthousiasme initial. Je remercie infiniment B.O.B et Gallmeister de m'avoir sélectionnée pour ce partenariat qui me permet de découvrir une collection qui me tentait beaucoup.
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Si l'idée de départ (consistant à éliminer les concurrents qui postulent sur les mêmes postes que les héros convoitent) rejoint le roman de Donald Westlake le couperet, le style et le ton sont totalement différents. Bien ancré dans les années 90, Totally killer exploite pleinement les références de la culture pop, n'hésitant pas démanteler certains mythes comme Les Beatles, nous offrant en préliminaires une liste de titres de chansons écoutées par Taylor, l'héroïne, personnage entièrement immergé dans cette culture, et faisant de nombreuses et fréquentes références aux problématiques de l'époque.

- le ton est enlevé, jubilatoire, dynamique, et nous emmène allègrement au fil des pages sur les traces des protagonistes déjantés.

Ce que j'ai moins aimé :

- Bizarrement je ne trouve pas de points négatifs flagrants, et pourtant je ne suis pas totalement enthousiaste. Peut-être simplement parce que ce type de récit ne correspond pas à mon style de lecture, pas à ma culture (j'avais 13 ans en 1991). J'ai trouvé ce récit plaisant mais je n'ai pas décollé…


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New York, 1991. Taylor Schmidt est la nouvelle colocataire de Todd. A 23 ans, c'est plutôt une jeune femme libérée, sexy en diable, qui débarque de son Missouri natal pour conquérir le monde. Todd devient fou de cette force électrique et dynamique, prête à tout par ambition, et rêve de se glisser dans son lit. Sauf que Taylor est morte peu après. Et que c'est Todd qui nous raconte son histoire tragique.

Nous sommes dans les années 90, le chômage touche de plein fouet les nouveaux actifs et la recherche d'emploi se révèle un véritable parcours du combattant. Taylor coure de bureaux de placement en bureaux en vain, son diplome dans une université lambda non côté ne l'aidant pas outre mesure. Todd galère aussi, malgré son statut de salarié, et l'arrivée de Taylor dans son appart va soulager quelque peu ses charges financières. Sauf que ce dernier, subjugué par la belle, lui passe pas mal de frais et de caprices.
Jusqu'au jour où Taylor se rend dans la curieuse agence Quid pro quo ( dont la devise est "un job pour lequel on tuerait") qui semble proposer l'emploi parfait à chacun en échange d'un petit "remboursement" de la part du salarié. Taylor, très enthousiaste lorsqu'on lui propose le job d'éditrice dont elle rêvait, ne se préoccupe pas de la question et accepte la proposition. Mais quand l'heure des comptes sonne, Taylor va découvrir qu'il va lui falloir "libérer" un emploi.... La direction de l'agence part en effet du principe que les salariés agés du baby boom ont fait leur temps et que leurs emplois super rémunérés devraient être aux mains d'une nouvelle génération. Après, tout est question de méthode pour cette fameuse "libération"....

Vous soupçonnez peut-être déjà la trame du roman mais si vous souhaitez vous ménager un peu de suspense, ne lisez pas la quatrième de couverture qui annonce clairement la couleur.
Vous reconnaitrez peut-être dans "Totally killer" une idée déjà évoquée dans " le couperet" par exemple.
La fin de Taylor est annoncée dès les 10 premières lignes donc pas de suspense à ce niveau. Tout l'intérêt est ailleurs.
Todd, obsédé par sa colocataire, nous raconte sa vie depuis que Taylor est entré dans son appartement. Aidé de la lecture de ses journaux intimes, de ses espionnages, il va nous révéler le moindre détail du parcours de cette jeune active pleine d'espoir.
A travers le portrait de Taylor et des autres personnages, l'auteur dresse celui sans concession d'une génération sacrifiée par la crise économique. Pour survivre, les jeunes trentenaires se doivent d'accepter n'importe quel boulot, sacrifier leurs envies, leurs espoirs et parfois même leur dignité. Les patrons se révèlent souvent des ordures. Taylor se fait, par exemple, harcelée sexuellement par un vieux pervers qui lui fait miroiter un job en échange de sa docilité. Bref, le désenchantement ne peut qu'être au rendez-vous pour ces jeunes confrontés à un chômage inéluctable.

Une satire sociale donc, teinté de noirceur et de pessimisme. Et pourtant : le style de ce roman est absolument réjouissant et me parait être l'élément le plus marquant de ce roman !!
A travers les propos de Todd, Greg Olear multiplie les références aux années 90 : musique, cinéma, littérature, évènements politiques ou sociaux. Il nous rappelle qu'internet n'existait pas, que " les gens croyaient encore que le SIDA pouvait être transmis par les larmes", que Brad Pitt était pratiquement inconnu,...etc et autres joyeusetés que nous avons tous oubliés !
Ainsi l'auteur, par le biais de ces références extrêmement nombreuses et foutraques, nous renvoie au contexte de l'époque et souligne d'autant plus l'évolution et le décalage par rapport à notre société d'aujourd'hui.
Mais le plus original dans ce polar, c'est tout de même le ton. Oscillant entre ironie noire, remarques caustiques et cynisme, tout est joyeusement écrit et dénote d'une grande habileté.

Vous l'aurez compris, je me suis régalée à la lecture de cet étonnant roman !!
Si la trame et l'intrigue pêche quelque peu pour son manque d'originalité et d'ampleur malgré un final plutôt réussi, l'humour et le style d'écriture rattrape tout le reste et mérite à lui seul qu'on se penche sur ce nouvel auteur plein d'avenir !

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