Le titre est trompeur : il ne s'agit pas pour l'auteur de se demander ce qu'il y a après la mort (les flammes, les anges ??), mais d'expliquer que la mort ce n'est pas grave, que c'est normal et même indispensable. Nous allons mourir certes, mais en quoi cela doit-il sonner pour nous comme un problème ?
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Une vieille légende, tenace comme toutes les erreurs, veut que le scorpion entouré d'un cercle de charbons ardents, quand il "se voit perdu", se pique lui-même avec son dard au défaut de sa cuirasse.
Or, c'est faux.
Ma mort est donc pour moi ce fait certain de ma propre histoire, mais que je ne peux en aucune façon explorer.
la mort est l'affrontement au totalement inimaginable. En rigueur de termes, on ne peut avoir peur de la mort
On rejoint la,directement,cette dialectique du regard,Si fondamentale dans l’élaboration de la conscience du sujet,selon les données psychanalytique.Voir sans être vu.Comme s’il était oud’être vu voyant...Dans un certain sens,en imaginant les autres devant ma mort,je réalise le vieux rêve de l’anneau de Giges.