AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,23

sur 58 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
3 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman de Christine Orban m'a laissé perplexe. Dans de cette autobiographie, l'attitude de l'auteure envers sa mère m'a dérangée à maintes reprises. Je veux bien croire que sa rancoeur du manque d'amour de sa mère la mine encore, mais l'accueillir une semaine pour les fêtes de Noël et la dénigrer à ce point m'a parue indécent, quand bien même il reflète la réalité de leurs rapports conflictuels. On sent bien que cette mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer, l'agace au plus haut point. Lorsque j'ai lu la préface " A ma mère ", je me suis dit que forcément cette autobiographie allait m'émouvoir, sans avoir obligatoirement la larme à l'oeil. Rien, niet ! pas un passage où l'émotion gagne le lecteur. Ce récit m'a laissée de marbre. Les réponses adressées la plupart du temps à sa mère ne volent pas haut :
" - Oui maman. - Non maman. "
Allez fouiller entre ces mots pour dénicher une once de sentiment et je vous paie des prunes.
La cerise sur le chapeau, lors des achats de Noël sont les pensées envers à sa mère :
- " Je trouve un feutre au passage, une cloche, je te la colle sur la tête " !...

Il ne s'agit plus d'un hommage à une mère mais plutôt d'une injure, à mon sens.
Force est de constater que si la fille ne pardonne toujours pas le manque d'amour de cette mère, quelque peu excentrique, elle le lui rend bien, et même très bien dans le pays de l'absence qui aurait tout aussi bien pu s'intituler, pourquoi pas, le prix de l'absence.

Ce ressenti n'engage que moi, d'autres lecteurs en ont une tout autre perception que je ne remets nullement en cause.
Commenter  J’apprécie          150
J'attendais beaucoup plus d'émotions "vraies" de ce récit... l'absence est surtout dans ce vide de vrais sentiments; trop polie, trop honnête, trop bonne fille.
Dommage le style est fort intéressant et aurait pu nous emmener vers des éclats de sincérité autrement fulgurants... Au lieu de cela, de la tristesse, une immense tristesse, presque de la banalité...
Je m'en vais lire un autre "Christine Orban".
Commenter  J’apprécie          10
Elle attend avec inquiétude sa mère qui vient de Casablanca pour les fêtes de Noel. Sa mère qui avant était si coquette, qui jouait au bridge et qui maintenant confond une peluche avec un animal. Une mère qui a des absences, qu'il faut réconforter et surveiller.
Ce livre nous place dans une situation que nous pouvons connaître. Une situation où les rôles sont inversés, celui où on se fait parent pour nos parents. Christine Oban nous parle de la maladie de sa mère qui vous l'aurez compris est celle d'Alzheimer. le temps où ces quelques jours, sa mère est chez elle, elle écrit ce quotidien. le ton se fait drôle, sérieux ou amer. Les souvenirs d'enfance reviennent également mais l'on sent une retenue. Elle lève le voile sur certains pans mais pas sur tout… Par pudeur ou par respect ? Je ne sais pas.

Mais (le fameux mais), je suis restée en dehors de ce récit. Trop court à mon goût. Certes, l'auteure décrit la dure maladie d'Alzheimer mais j'aurai aimé qu'au delà de ces constatations qu'une réflexion soit amenée. Et, j'ai été gênée que le récit porte les marques de la vie "aisée" de l'auteure.

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (116) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}