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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans ce livre autobiographique, Christine Orban raconte les relations avec sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Quelle situation difficile que cet état de fait !
Tant qu'on a des parents, on reste quelque part un enfant, l'enfant de quelqu'un. Mais quand les parents redeviennent des enfants, où se situer en temps qu'adulte, en temps qu'enfant ?
Avec une plume sobre et sensible, elle dépeint les doutes, les questions, les angoisses, le chemin qu'on n'a pas fini de faire et qui s'inverse. Et cet immense sentiment d'insatisfaction et de gâchis. face à des relations qui n'ont pas toujours été les plus idéales, des relations parfois ambiguës.
Mais c'est trop tard !
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Un très beau et touchant témoignage d'une femme qui découvre la maladie dégératrice de sa mère. Une mère aimée mais qui n'a pas forcément eu la relation qu'espérait sa fille. Les tensions se dissipent, les rancoeurs s'oublient alors que les caprices, les oublis, les absences se rapprochent alors que la tristesse, le désarroi mais aussi la lucidité gagne la fille. Christine Orban relate avec une grande sensibilité, sans fausse pudeur le chemin que prend sa mère, inéluctablement. Quand la vieillesse et la maladie inversent les rôles, un récit intimiste et bouleversant.
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Une mère et sa fille. Un personnage et son auteur.
Vérité ou imagination ? Réalité ou mensonge ?
Roman ou autobiographie ?
Le pays de l'absence est un roman. C'est écrit sur la couverture.
Le récit ressemble pourtant à une histoire vraie, un morceau de vie vécue.

La narratrice est une romancière parisienne qui reçoit sa mère de 73 ans pour les fêtes de Noël. Celle-ci arrive de Casablanca où elle a toujours vécu. C'est une très belle femme, élégante, courtisée, longtemps championne de bridge, aimée et admirée par les siens mais qui n'est plus elle-même depuis qu'elle vit au pays de l'absence, celui de la perte de mémoire, celui de l'Alzheimer.
(...)
C'est ce récit-là que raconte Christine Orban, celui du combat contre cette maladie, mené par deux femmes proches et opposées à la fois, le temps de quelques préparatifs pour ce qui restera le dernier grand repas familial.
C'est bien écrit, dans un ton simple, juste et vrai, réaliste, sensible, sans tricherie, sans mièvrerie, sans pleurnicherie!
Comment croire dans ce cas que ce ne soit qu'un roman? Peu importe d'ailleurs puisque j'y ai retrouvé tant de détails véridiques.
C'est juste poignant, sans excès, sans drame, comme dans la vie ! .
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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C'est un roman que j'ai lu très vite.
J'aime l'écriture de Christine Orban, qui aborde sereinement tous les sujets, même (surtout ?) les plus graves. Ici, sous une apparente légèreté, le texte est poignant, éprouvant, même, et le sujet triste (la maladie d'Alzheimer).
Je n'avais pas réalisé jusqu'ici que l'auteur, dans chacun de ses romans, évoque sa propre vie, qui ressemble à celle de tout le monde, Sans doute est-ce justement cela qui touche...
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Alternant la description à la troisième personne du singulier et les propos directement adressés à la mère à la seconde personne du même singulier, Christine Orban va droit au but. Elle décrit les gestes qu'elle doit faire pour sa mère : l'aider à s'habiller, l'accompagner dans les escaliers car elle a peur de l'ascenseur, lui rappeler sans cesse les consignes, et surtout répondre à ses questions répétitives. Au fil de la narration, on découvre la vie de cette femme, son absence de sentiment maternel vis-à-vis de sa fille, qui aujourd'hui la recueille. Cette fille, qui, pour se sauver décidera de venir en France étudier et écrire. Cette fuite ne lui évitera cependant pas les affres de la souffrance, de la mélancolie, de la déprime. A cette mère non-aimante ou mal-aimante, elle dira tout ce qu'elle a enduré, mais silencieusement, sans que la principale intéressée ne l'entende. Et d'ailleurs, la maladie l'empêcherait probablement de comprendre les reproches. Alors, la fille continue de s'occuper de sa mère, de "prendre sur elle" pour être aux petits soins, de se mettre en quatre pour lui faciliter la vie et pour lui être agréable, comme si elle voulait se faire pardonner ses pensées accusatrices
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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