Parfois, j'aime remplir mes journées de petits riens qui n'intéressent personne. Ça me donne l'impression de faire quelque chose d'important, ne serait-ce que parce que je suis la seule à le faire.
Nous espérons que vous soutiendrez les futures opérations de SOLITAIRE et que npus réussirons à vous convaincre que l'école n'a pas à être un lieu de solennité, de stress et d'isolement.
Je déteste le téléphone. C'est la pire invention de l'histoire de l'humanité, parce que si on ne parle pas, il ne se passe rien. On ne peut pas juste s'en tirer en écoutant et en hochant la tête aux bons moments. On est obligé de dire quelque chose. On n'a pas le choix. Ça me prive de ma liberté de non-expression.
Tu aimes bien laisser croire que tu te fiches de tout, et si tu continues comme ça, tu vas finir par te noyer dans les grands fonds que tu t’es créés.
Ce n'est pas parce qu'un truc ne compte pas que ça ne vaut pas la peine de le faire.
C'est important de faire un maximum de découvertes. C'est ce qui rend chaque jour différent des autres.
- Il y a un lieu et un temps pour tout, m'explique-t-il. La plupart des gens sont réglés par défaut sur la normalité. Mais pour d'autres, comme toi et moi, c'est un truc qu'il faut aller chercher, comme de mettre un costume pour un dîner chic.
Voilà qu'il philosophe, maintenant ?
- Et quel besoin tu avais de me raconter ça ? Pourquoi ça t'obligeait à me chercher partout ? Qu'est-ce que ça a de si important ?
- Bah, ça ne l'est pas vraiment. Je voulais juste que tu le saches. Et quand je veux faire un truc, en général, je le fais.
Il agite la main pour me dire au revoir.
- A bientôt, Tori Spring.
Et il s'éloigne. je reste là dans mon pull noir, sous la pluie, et le lampadaire cassé, à me demander si je commence à ressentir quelque chose et à me rendre compte que le plus drôle, c'est que tout ça est parfaitement vrai.
Le paradis n'est pas toujours conforme à l'image que les gens en ont.
Il arrive un moment où on ne peut pas continuer à s'occuper des autres. Où il faut apprendre à s'occuper de soi-même.
-...Tu crois que si on était heureux toute notre vie, on mourrait avec le sentiment d'être passé à côté d'un truc ?