Le perce neige, tome 1

J'avais feuilleté ce manga plusieurs fois à la bibliothèque et j'avais surpris quelques passages violents, mais j'ai décidé de l'emprunter malgré tout, au vu du sujet traité. le harcèlement scolaire.

C'est une thématique importante qui me touche particulièrement. J'étais curieuse de voir comment elle pouvait être abordée dans cette histoire. Je dois dire que j'ai absolument détesté cette lecture.

Le résumé au dos du livre indique seulement : "quand le harcèlement va beaucoup trop loin". Si j'avais lu le description en ligne de l'histoire, je ne l'aurais pas lue. Parce qu'un livre qui parle du harcèlement scolaire, forcément qu'il est susceptible de choquer.

Mais nous sommes au-delà de ça : c'est tout simplement répugnant et irréaliste. Les personnages sont des collégien•nes qui agissent comme des adultes dangereux et sans pitié. Ça n'a aucun sens. L'histoire est tirée par les cheveux, au point d'en devenir ridicule.

Nous suivons Haruka, une adolescente qui déménage avec sa famille dans une petite ville et qui va se retrouver prise dans un engrenage terrible d'horreur sans nom...

Il me semble que le manga se termine en deux tomes mais je ne prendrais même pas la peine de lire la suite. Cette histoire est violente à souhait, le scénario est sans intérêt, et les illustrations m'ont dégoûtée. C'était trop violent, trop gore, trop décousu. J'ai détesté.

Suis-je vraiment le seul à ne pas avoir été sensible à l'oeuvre de Rensuke Oshikiri? Je n'ai rien contre les éléments de violences verbales ou physiques dans une oeuvre, même à profusion...à condition que cela soit mis au service d'une écriture riche et d'un dessin au trait plus nuancé, éléments que je n'ai pas retrouvés...Si le sujet et son traitement global sont évidemment "coup de poing" la pauvreté du scénario et son manichéisme me feraient élever Coq de combat au rang de chef d'oeuvre (c'est dire...)
Où sont les éléments contextuels?? si le manga s'adressait uniquement à de simples adolescents, on s'en moquerait, mais sa crudité exigerait tout de même une plus forte déclinaison, ce qu'il ne fait pas...tombant ainsi dans une forme de "sensationnalisme" que je trouve fort méprisable pour ma part...