Les problèmes d'élocution de Seiichi sont bien retranscrits. En autre conséquence à un des traumatismes psychologiques que ce dernier peut subir, l'auteur met en avant l'étouffement jusqu'au vomissement. C'est bien pensé et cela propose un chapitre avec une agression sexuelle si violente. On ne s'arrête pas là car une agression physique est mise en scène afin de réaffirmer la domination de l'une vis à vis de l'autre. La mère propose un nouveau visage et il est terrifiant.
J'ai beaucoup aimé, à nouveau, les planches où on se concentre sur l'émotion d'un personnage : colère, envie, dégoût, tristesse, peur, surprise, entre autres.... Il y en a tellement...
Shuzo Oshimi sait vraiment tout faire.
On arrive même à voir un père plein d'assurance face à son fils, et loin de sa compagne. Entre manipulation et faux-semblants, le sourire de la tante m'a paru plus sincère cette fois.
Au passage, il arrive tellement de malheurs dans ce tome à notre personnage principal que cela m'a fait penser à Boy's Abyss avec une descente aux enfers de nos protagonistes masculins. Dans chacun des ouvrages, la mère y joue un rôle, même si là, il est clairement fondamental.
Et dans tout cela, on essaye de positiver car Seiichi arrive à avoir une parole douce à son cousin, à répondre à Yuiko, à affronter sa mère en arrêtant (temporairement ?) de bégayer.