La prisonnière

Terrible récit qui relate le calvaire d'une famille marocaine détenue en prison pendant VINGT ANS dans des conditions inhumaines ! En 1972, alors que le général Oufkir se "suicide" suite à son coup d'Etat manqué contre le roi Hassan II, sa femme et leurs six enfants sont envoyés dans les geôles marocaines.C'est ce calvaire que nous raconte ici Michèle Fitoussi, précédé de l'enfance de Malika ( l'aînée des 6 enfants) au palais de Mohammed V, à Rabat.

Une critique intéressante en provenance d'un forum littéraire mahgrébin :
Lien : http://www.limag.refer.org/c..

En 1972, son coup d'État manqué contre le roi Hassan II vaut au général Oufkir la mort par 'suicide '. Pour sa femme, Fatéma, et ses six enfants, commence alors un épouvantable calvaire. Mais l'histoire que Malika, l'aînée, a confiée à Michèle Fitoussi prend sa source plus tôt. En 1958, à cinq ans, Malika est adoptée par Mohammed V. Elle grandit à Rabat, parmi les courtisanes du harem, les esclaves du Feu. A dix-huit ans, Malika compte parmi les héritières les plus courtisées du royaume. C'est alors qu'éclate le drame. Et que commencent, pour la famille vingt années de détention dans des conditions inhumaines. Malika n'a rien oublié. Jusqu'à cette rocambolesque évasion de 1987, qui marquera pour la famille Oufkir le début du retour à la vie.

Malika Oufkir relate son passé et ses 20 ans de rétention par le régime marocain. Fille du général Oufkir, elle est adoptée par le roi Mohamed 5 et grandit dans les couloirs du palais royal auprès de la fille du roi.
Elle a 18 ans lorsque son père tente un coup d'état contre Hassan 2. Son père est exécuté, et la vengeance du roi s'abat sur la famille du général Oufkir. Toute la famille sera maintenue prisonnière dans des conditions de plus en plus sordides, pendant 15 ans, puis pendant encore 5 ans en liberté surveillée.
L'histoire est terrible, hallucinante de cruauté tant que résilience. Que toute la famille ait survécu à ces années est incroyable.
Cependant, le récit manque de corps et de qualités littéraires. L'écriture est souvent trop descriptive et m'a souvent ennuyé. L'intérêt de l'histoire prend le pas sur le style, mais j'ai trouvé dommage qu'une histoire aussi romanesque bien que réelle ne compose pas un roman captivant.

Un témoignage terrible et édifiant qui décrit les cruautés d'un homme assoiffé de pouvoir contre une fa-mille qui n'a qu'une seule arme pour survivre : l'amour.

Intéressant, historique, attachant - Les années de l'enfance au Palais, l'attentat puis 20 ans de prison avec sa mère et ses frères et soeurs. L'humour comme technique de survie...