Je suis restée mitigée sur ce petit livre. L'écriture est belle, c'est une ode à la mer réussie, et la passion pour le grand océan est bien restituée. le père du personnage féminin ayant disparu en mer, celle-ci n'accepte pas sa mort tant que son corps n'a pas été retrouvé. Pourtant des indices pourraient laisser prouver qu'il est peu probable de s'attendre à son retour.
Cependant, je trouve que le roman est un peu répétitif. A tel point qu'on est sans cesse focalisés sur la mer et sa vision horizontale, accompagnée des souvenirs qu'elle charrie pour le personnage. le personnage du grutier spécialisé qui travaille sur la plage m'a même semblé un pendant géométrique ajouté à ce tableau. C'est sûrement voulu, mais j'attendais autre chose de ce roman.
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Ce second roman nous parle du monde du travail, celui des marins pêcheurs et pêcheuses, des "ouvriers" d'un salon de coiffure (coloriste, shampouineuse) et d'un grutier (seul dans sa grue et qui observe la petite ville). de beaux portraits de petites gens : Anka, jeune coiffeuse mais qui voudrait tant être marin pêcheuse, comme son père, Vladimir, disparu en mer, Edith, sa mère, plus terre à terre et qui prépare avec minutie et amour des soupes pour son mari et pour les autres marins, tous les matins, elle va distribuer ses thermos de soupe, Maras, le jeune grutier solitaire et qui observe la vie de cette ville bretonne et ses habitudes. Des pages très poétiques et des personnages touchants.
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Un roman subtil sur l'amour (familial, amoureux, amical ) et sur les choix de vies que font les enfants une fois devenus adultes, avec ou sans, le soutien de leurs parents.
Un roman qui laisse une belle part à la poésie des paysages maritimes et citadins ( vus du ciel).
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