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Bon résumé de ce polar qui part à cent à l'heure. Une écriture vive, énergique, musicale tendance affichée : le rock'n'roll. Là où je coince, c'est que je ne sais jamais si je suis dans le passé ou dans le présent, et moi, j'ai besoin de repères tangibles pour m'accrocher à une histoire. Si on me balade d'avant en arrière, de gauche à droite sans me laisser de possibilités de me retrouver, on me perd ! Dans la vie courante, je n'ai absolument pas le sens de l'orientation (et pourtant j'ai circulé 8 ou 9 heures par jour pendant plus de dix ans, c'est dire les angoisses), c'est un peu pareil dans mes lectures, j'ai besoin d'une base claire. C'est fort dommage car un récit un tantinet plus linéaire m'eût agréé davantage. Parfois, ça marche, parfois ça coince. Là, ça coince malgré les qualités du bouquin et une playlist vraiment alléchante !
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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J'étais entrain de parcourir la littérature d'Amérique latine lorsque j'ai été sélectionné à la Masse Critique de Babelio.
Cet auteur argentin nous présente un roman noir qui l'est véritablement. Les héros ou anti-héros sont mauvais jusqu'à la moelle. Ovejero et le Pasteur Noé tentent un cambriolage après leur sortie de prison. Naturellement, lorsque Noé entre en scène, tout se termine mal.

Pour revenir au contenu, j'ai trouvé le style de l'auteur assez déroutant sous des airs de rock.
De plus, j'ai apprécié la « playlist » qui accompagne ce roman. Une très belle idée de la part de l'éditeur Asphalte et de Leonardo Oyala. Néanmoins, j'ai repéré dans le texte le mot casse dalle au lieu de casse-croûte, je me demandais si c'était voulu ou non. Toutefois, cela passe avec deux malfrats. A part cela, les notes de bas de pages du traducteur ont été bien utiles car l'auteur fait référence à la culture de son pays par le biais des séries télévisées ou des actrices d'une certaine époque. Il se peut que ce titre pourrait faire un jour l'adaptation d'un film et pourrait entrer dans sa catégorie de film noir. En tout cas, c'est tout le bien qu'on lui souhaite.

En résumé, une bonne découverte dans l'ensemble pour un public averti ou amateurs de romans noirs ou encore des aventuriers.
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Chamamé, c'est comme essayer de prendre une grosse bastos dans la gueule sans arriver à l'éviter. Un road-movie halluciné qui démarre sans s'arrêter.

Chamamé, c'est voir un film de Tarantino en se disant : ok, une scène tranquille où ça discute de fric, de nanas et de pétards... mais elle arrive
quand la tuerie ?

La tuerie a commencé sans prévenir et le feu d'artifice explose. Et là je peux vous dire que le lecteur s'en prend plein la tête.

Chamamé, c'est une chanson et danse d'une région argentine. Un mot qui signifie "agir sans réféchir". Sans plan, sans méthode, de façon improvisée.

Pourtant, Perro et le Pasteur Noé, en avaient un ,de plan pour récupérer un max de fric. Sauf que malgré leur code d'honneur, l'un (Le Pasteur) a doublé l'autre. Et évidemment, après son séjour en prison, Perro est bien décidé à se venger de son compagnon de route.

Chamamé c'est aussi un retour dans le passé de ces deux allumés, dans leur enfance. En arrière plan, leur goûts musicaux (le rock et les Guns N'Roses) et les séries B, bien pourries. Leonardo Oyola nous offre une bande son tout au long du récit qui plante bien le décors.

Mais attention, il ne faut pas se méprendre sur nos deux pirates de la route. Montrer le moindre sentiment, c'est réservé aux pédales et aux fiottes. Ici, place aux vrais mecs, à la baston et aux scènes bien musclées. Léonardo joue sur les codes du cinéma de série B qu'il parodie avec jubilation. Cependant, j'avoue m'être perdue dans certaines scènes et délires. Un roman qui sent la testostérone à 150% et qui décoiffe.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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«La fille est montée dans l'Arche. Sans la regarder, elle lui a dit qu'elle ne s'appelait pas Eve.
- Jéhovah m'a enlevé une côte pour que tu existes. Alors, ferme-là, merdeuse : tu t'appelleras comme je l'aurai décidé !»

Leonardo Oyola, né en 1973 à Buenos Aires, écrivain et journaliste à Rolling Stone a reçu le Prix Dashiell Hammett du meilleur roman noir en espagnol pour ce «Chamamé».

Chamamé est une chanson et danse d'Argentine. Ce mot signifie «agir sans réfléchir» en guarani.

Perro et Noé sont deux ex-taulards.
Ils vont sévir sur l'asphalte : sans tabou, ni morale, tambours battants et pieds au plancher.
A fond dans le mur !
Noé va trahir Perro.
Perro va chasser Noé, autoradio plein tubes de Guns'N Roses, Smashing Pumkins, van Halen.
Chez Oyola, on ne fait pas dans la dentelle...
Flingues sur les tempes, putes en vitesse et voitures à tombeau ouvert.

L'écriture hallucinée, tranchante, aiguisée au couteau, roule à fond les manettes et embarque le lecteur attaché de force à sa ceinture d'insécurité.
Dialogues pas piqués des vers et scènes déjantées ponctuent (tuent) ce parcours sans foi ni loi.

Un roman parfois caricatural, voire grotesque, tombé dans le fossé du cliché...quand même...

Réservé aux amateurs de sensations fortes de séries B.
Et de Jessica Lange...

«This is the end» chantait Jim Morrison.
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«La fille est montée dans l'Arche. Sans la regarder, elle lui a dit qu'elle ne s'appelait pas Eve.
- Jéhovah m'a enlevé une côte pour que tu existes. Alors, ferme-là, merdeuse : tu t'appelleras comme je l'aurai décidé !»

Leonardo Oyola, né en 1973 à Buenos Aires, écrivain et journaliste à Rolling Stone a reçu le Prix Dashiell Hammett du meilleur roman noir en espagnol pour ce «Chamamé».

Chamamé est une chanson et danse d'Argentine. Ce mot signifie «agir sans réfléchir» en guarani.

Perro et Noé sont deux ex-taulards.
Ils vont sévir sur l'asphalte : sans tabou, ni morale, tambours battants et pieds au plancher.
A fond dans le mur !
Noé va trahir Perro.
Perro va chasser Noé, autoradio plein tubes de Guns'N Roses, Smashing Pumkins, van Halen.
Chez Oyola, on ne fait pas dans la dentelle...
Flingues sur les tempes, putes en vitesse et voitures à tombeau ouvert.

L'écriture hallucinée, tranchante, aiguisée au couteau, roule à fond les manettes et embarque le lecteur attaché de force à sa ceinture d'insécurité.
Dialogues pas piqués des vers et scènes déjantées ponctuent (tuent) ce parcours sans foi ni loi.

Un roman parfois caricatural, voire grotesque, tombé dans le fossé du cliché...quand même...

Réservé aux amateurs de sensations fortes de séries B.
Et de Jessica Lange...

«This is the end» chantait Jim Morrison.
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Manuel Ovejero, dit Perro, et le pasteur Noé écument les routes du Litoral, province argentine coincée entre Paraguay, Brésil et Uruguay. Pirates de la route ultraviolents, Perro et Noé sont liés par un code d'honneur des bandits dont ils attendent la première occasion pour le bafouer. C'est Noé, le pasteur illuminé, qui saisit le premier l'occasion en filant avec leur dernier butin. Dès lors, Perro, le pilote surdoué, le roi de la route, n'a qu'un objectif : le retrouver en suivant sa piste semée de cadavres et se venger.

On ne peut aborder qu'avec circonspection le roman d'un auteur qui place en exergue de son ouvrage une citation extraite de Young Guns II et en ouverture de chacun de ses chapitres un extrait de chanson de Bon Jovi, avant de parsemer le livre d'allusions à Guns N' Roses… Cela étant, ce mauvais goût (ne nous voilons pas la face) parfaitement assumé n'est pas qu'un simple accessoire. On aurait en effet pu craindre que, alors que depuis quelques années les romans « décalés », « tarantinesques », plus ou moins réussis (du Livre sans nom au plus récent et bien plus réjouissant Gokan, pour n'en citer que deux) fleurissent, Chamamé n'en soit qu'un de plus, dissimulant derrière quelques références rock et séries Z, un vide aussi abyssal que les paroles d'une chanson de Corona.
Bien sûr, une partie des références musicales, télévisuelles ou cinématographiques qui émaillent le récit de Leonardo Oyola sert au décorum de l'ensemble et à créer une connivence avec le lecteur. Toutefois, ce jeu de références sert aussi et surtout à caractériser des personnages qui ne vivent leur vie qu'à travers le prisme de cette sous-culture qui vient ici se mêler aux croyances et légendes guaranis et à un christianisme mâtiné de paganisme incarné par le très haut en couleur pasteur Noé qui entend la voix du Christ dans toutes les paroles – aussi hermétiques et mauvaises soient-elles – des chansons qui arrivent à ses oreilles.

Il en ressort une atmosphère électrique et débridée dont le caractère frénétique est accentué par les allers-retours, d'un chapitre à l'autre, entre les deux personnages principaux mais aussi entre le présent et différentes périodes de leur passé.
Sous un aspect à tout le moins éclaté Oyola sait garder une cohérence (faute d'une logique !) dans son récit et mener ce road-movie halluciné jusqu'à destination, parsemant son intrigue de scènes d'actions aussi épiques qu'extravagantes.

Sans doute peut-on regretter le manque d'épaisseur de ses personnages qui ne semblent exister qu'au travers de leurs références culturelles (dont on a dit ce que l'on en pensait un peu plus haut). Peut-être aussi cette sensation vient-elle du fait que si Oyola cherche à ancrer les personnages en question dans une certaine réalité (particulièrement appuyée par les notes et citations sur les chansons, séries télévisées, films ou dessins animés japonais, et même la playlist caractéristique des éditions Asphalte), on peine à savoir si l'on voyage à leurs côtés dans un Litoral réel, fantasmé ou purement imaginaire.
Reste qu'au final, Chamamé se révèle assez amusant, voire réjouissant parfois ; un roman outrancier que ses qualités, sans gommer totalement ses défauts, rendent plutôt attachant.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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