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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Qu'est-ce qu'être hérétique?
Ce mot polysémique s'applique dans ce roman à différentes situations.
Dans une première partie, le narrateur nous emmène dans la vie de Daniel Kaminsky, jeune homme d'origine polonaise émigré à Cuba. Nous sommes en 1939, nous le voyons attendre ses parents, qui se sont enfuis d'Europe.
Nous le retrouvons très vite, cette fois à travers les yeux de son fils, Elias Kaminsky, en 2007. Ce dernier enquête sur son histoire familiale et sur une peinture originale de Rembrandt. Pour cela, il contacte un ex-policier, Mario Condé, pour l'aider dans ses recherches.
Elias met plusieurs jours pour raconter à Mario son histoire familiale, et le lecteur, enfin, moi, ce point de vue n'est que le mien, s'ennuie. On n'entre pas très vite dans le vif du sujet.

Après une coupure nette, l'auteur nous entraine à Amsterdam, au temps De La Renaissance, dans l'entourage du maitre.On voit bien qu'il y a un lien avec la première partie du livre, mais cela se fait là aussi très lentement, trop lentement à mon goût, et perd le lecteur. Certes, les méandres historiques de l'époque moderne sont intéressants, mais quand on en est resté à Cuba en 2007, la plongée dans le passé est brutale, et le lien manque de souplesse.

Puis, retour dans le présent avec une nouvelle intervention de Mario Condé, cette fois sollicité pour rechercher une adolescente disparue. Nous voici cette fois embarqué dans le monde des émos. C'est ainsi une approche d'une certaine jeunesse havanaise désabusée.

Même si dans ce parcours l'auteur suit une progression qui amène à une solution finale, tout est en effet très lié, ce livre m'a tout de même parut dense, touffu et décousu. Bien trop de longueur (et pourtant je ne suis pas réfractaire à la lecture de pavé de plus de 600 pages, loin de là), mais ici, je me suis ennuyée. Je suis allée jusqu'au bout parce que je voulais tout de même connaitre le dénouement et vérifier si mon soupçon apparut au début de la troisième partie s'était confirmé, mais j'ai dû m'accrocher.
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Trois parties, trois époques, trois histoires qui ne font qu'une, chacune pleine d'enseignements, extrêmement bien documentée. L'histoire des juifs de Cuba dans les années 30 à 50 à travers Daniel Kaminski un jeune juif qui a fui la Pologne en 1939, dont les parents furent passagers du Saint Louis, un paquebot chargé de 900 juifs qui se virent refusé le débarquement à Cuba et furent renvoyés se faire massacrer en Europe. Au XVIe siècle, un jeune séfarade, qui trahit sa foi en peignant. Et à Cuba de nos jours, des bandes de jeunes au psychisme dévasté d'avoir grandi dans un monde d'interdits et de corruption.

Pour faire jonction entre ces trois mondes, une intrigue, à la résolution tarabiscotée, qui tourne autour d'un tableau transmis au fil des siècles, et résolue par Mario Condé, un homme des plus sympathiques, personnage fétiche de Padura, satisfait d'avoir des livres, un bon chien, l'amitié et l'amour dit-il (on pourrait rajouter une bouteille de rhum !). Ex-policier devenu marchand de livres anciens, comme les trois personnages décrits par Padura, c'est un « hérétique », un homme qui choisit sa liberté face au dogme.

Hérétiques est un livre ambitieux, qui fourmille d'informations passionnantes, brille à faire vivre de l'intérieur chacun des personnages et chacune des époques qu'il décrit. Mais… Padura est trèèès bavard, aime enfoncer les clous jusqu'à la garde, bien tout expliquer et réexpliquer, par des phrases longues et compliquées , voire enchevêtrées. Cela ne simplifie pas la lecture de ce roman, qui est dense et parfois jubilatoire, mais aussi plein de longueurs, qui m'a réjouie et lassée à la fois.
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Un roman intéressant pour la vie à Cuba, l'épisode des réfugiés juifs renvoyés vers l'Allemagne nazie et pour la vie de la communauté juive à Amsterdam à l'époque de Rembrandt. Hélas, le texte est verbeux, répétitif, truffé de détails insignifiants (ou auxquels Padura ne parvient pas à donner du sens). D'où mon abandon en plein milieu.
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J'avais ce livre dans ma PAL depuis des années. Je m'y suis collée, plutôt heureuse dans ma lecture jusqu'à la moitié du livre. Puis je me suis un peu lassée en quittant l'époque de Rembrandt pour revenir à Cuba. le personnage de l'ex policier ne m'intéressait plus. L'intrigue du meurtre de la jeune fille non plus. Je l'ai fini, car je n'aime pas laisser un livre, mais j'avoue que je suis un peu déçue. Dommage
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Mario Conde est un personnage attachant que j'ai toujours plaisir à suivre. Les descriptions de Cuba sont toujours aussi merveilleuses, l'île devient un personnage à part entière. Cependant, même si j'ai beaucoup appris sur l'histoire de Cuba pendant la seconde guerre mondiale et sur l'histoire du peuple juif en général, je me suis un peu perdue dans les détails et les allers-retours temporels.
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