Magnéto : Le testament

Alors ? Que dire ? Je suis une grande fan des Xmen. Et Magneto est l'un de mes personnages préférés car je trouve qu'il est réellement très complexe. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas, Magneto a décidé de recourir à l'éradication de l'homo sapiens. Or, comme le suggère les aventures de X men, (films, comics, tout ce que vous avez pu le voir), Magneto est un des survivants d'Auschwitz… Aussi je me suis toujours demandé : comment quelqu'un victime d'une telle atrocité, peut devenir comme ses anciens bourreaux ?

Ici donc, vous n'aurez pas du tout l'aventure du Magneto découvrant ses pouvoirs. Vous aurez l'histoire de Max Eisenhardt (qui deviendra Magneto) des brimades de camarades de classes, son amour pour une tsigane, sa fuite en Pologne avec sa famille, sa déportation mais aussi son amour pour les métaux.
Ce comics est très noir car bien documenté (pour ceux qui connaissent bien le sujet de la Seconde Guerre Mondiale, des camps d'Auschwitz ou de Ravensbrück évoqués dans ce tome) donc forcément traitant d'une période que je qualifierai d'horrible car nous avons eu l'extermination de quelques 6 millions de personnes. Vous y verrez ici la vision humaine et de l'intérieur des camps. Et vous comprendrez aussi comment Magneto est devenu aussi … Hum… Amer.

Les graphismes y sont très beaux. Et cela se lit comme du petit beurre. Bref, allez y.





Le petit plus du comics

Non seulement, vous y découvrirez de la fiction mariée à l'Histoire ce qui vous prendra aux tripes. Mais vous y verrez aussi l'histoire de Dina Gottliebova, une juive qui a été obligée de collaborer avec le Docteur Josef Mengele qui l'avait obligé à peindre des tisganes sujets à ses expériences macabres. Elle est actuellement en train de se battre avec le musée d'Auschwitz-BIRKENAU pour obtenir la restitution de 7 aquarelles
Lien : http://kore1202.blogspot.fr/..

Lu en une nuit ! une histoire de la Shoah en bande dessinée... j'ai mis beaucoup de temps à ouvrir ce livre, le sujet ne me semblait pas fait pour la bd, mais vraiment une heureuse surprise, c'est très bien fait et intéressant. Comme quoi, lorsque l'on arrive à passer outre des a-priori ridicules on découvre parfois des pépites.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..

Un comics à la manière de Maus d'Art Spiegelman qui ancre la jeunesse de Magnéto, le grand Vilain des X-Men, dans la tourmente de la Shoah.
De fait, cette BD devient accessible à tous, aux férus de super-héros comme aux autres.
Les dessins portent bien l'histoire. Celle-ci fait l'effet d'une piqûre de rappel sur ces événements sans nom. Elle permettra aux plus jeunes d'effectuer le devoir de mémoire indispensable à l'humanité.
La note concernant l'artiste contrainte de faire les portraits des juifs en camps de concentration et qui souhaite depuis récupérer son travail exposé dans un musée est intéressante et les deux opinions ne sont pas anodines.
Un comics qui mérite vraiment d'être promu notamment auprès du public adolescent (pour le côté historique) et néophyte (pour découvrir les comics).
Lien : http://lezaludelulu.wordpres..

Peut-on parler de coup de coeur quand la thématique abordée est horrible ?

On suit Max Eisenhardt, celui qui deviendra par la suite Magnéto le grand ennemi des X-Men, un jeune allemand juif pendant la monté du nazisme. On va passer par toutes ces horribles années en voyant le nazisme grandir en puissance et pratiquer leur génocide. Greg Pak nous rappelle des événements monstrueux comme la nuit de cristal ( nuit du 9-10 novembre 1938 91 juifs tué et 30 000 arrêtés et envoyé dans des camps), l'invasion de la pologne, le camp de varsovie en rappelant qu'un juive n'avait le droit qu'a 184 calories par jour (ce que représente en gros 1/4 d'une baguette de pain) tout cela marqué par un trait magnifique de Carmine di Giandomenico.

Il faudrait que @paninicomicsfrance le réédite dans un format des plus abordable pour que des collèges et des lycées puissent en avoir dans leur Cdi pour montrer que les comics abordent des thèmes sérieux d'un mais aussi peut facilité l'apprentissage
Lien : https://www.instagram.com/p/..

"X-Men - Magnéto" n'est pas un récit de super-héros, ni un récit dédié aux X-men. le récit ne se déroule d'ailleurs même pas aux Etats-Unis, mais en Europe lors d'une des pages les plus sombres et les plus tristes de son Histoire.

Greg Pak utilise les origines juives de Magneto pour plonger le lecteur dans l'horreur des camps de la mort. C'est sous le régime nazie des années 30-40 que l'on suit le quotidien d'une famille juive et la destiné de ce jeune homme qui deviendra Magneto. Les auteurs livrent un récit sans super-pouvoirs, l'histoire d'un adolescent qui lutte pour survivre et la genèse d'un homme meurtri par ce qu'il a vécu durant la Shoah et qui utilisera ses pouvoirs pour éviter que les mutants connaissent le même sort que les juifs, tziganes et autres Untermensch exterminés sous ses yeux.

Le graphisme réaliste de Carmine di Giandomenico restitue parfaitement l'ambiance pesante et angoissante de l'holocauste. Les visages sont marqués par l'horreur, la colorisation de Matt Hollingsworth est sombre à souhait et les couvertures de Marko Djurdjevic sont splendides.

Un récit poignant, sans super-pouvoirs, qui à l'instar du chef-d'oeuvre de Spiegelman ("Maus: un survivant raconte") témoigne de l'une des pages les plus sombres de notre Histoire.

Magnéto est un personnage intrigant et son adolescence en période nazie est terrifiante. Les auteurs ont vraiment bien reconstitué le sort des populations juives dans les différentes étapes de l'Holocauste. Et le plaidoyer pour que Dina Babbit récupère ses oeuvres est vraiment bien fait.

Mais, même s'il est intéressant d'en apprendre plus sur l'enfance d'un super méchant, je n'ai pas accroché à cette bande-dessinée. Les graphismes sont marqués par les incohérences et franchement ce n'est pas super bien dessiné.

Si vous aimez les histoires de super-héros, vous connaissez bien le méchant des X-Men : Magneto. Sa personnalité complexe qui fait de lui un personnage attachant malgré son rôle premier de vilain, provient d'une terrible enfance. « le testament » est l'histoire de la naissance de Magneto. A l'adolescence, Max Einsenhardt doit affronter une triste réalité : la solution finale de l'Allemagne nazi. Sa famille et lui vont tout faire pour survivre dans un ghetto surpeuplé, pensé pour faire mourir ses habitants à petit feu. Puis vient la fuite, la mort, et la solitude. L'horreur, la peur et le désespoir vont faire grandir la haine de Max, et faire naitre Magneto.

Un comics époustouflant à ne surtout pas rater. Idéal pour mieux comprendre le personnage de Magneto. Attention tout de même aux férus de mutants : l'histoire se concentre principalement sur l'histoire de Max avant la découverte de ses pouvoirs. le comics réussit à traiter de mutant sans mettre en avant les pouvoir de Magneto, ils sont à peine suggérés (J'admet qu'il peut s'agir d'une point négatif pour certains lecteurs).
C'est à mon avis un comics qui ne fait pas de demi mesure. Je veux dire par là que soit on apprécie vraiment l'histoire, le concept... soit le bilan est très négatif. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé !

One shot pouvant se lire indépendamment d'autres histoires X-Men. Il est préférable tout de même de connaitre un peu le personnage avant de se lancer.

Ce roman graphique sur l'enfance de Magneto trouve son génie dans le traitement graphique offert à l'histoire. le fait de placer ce personnage iconique dans un environnement au sein duquel il n'a pas encore ses pouvoirs, offre au lecteur une vision différente et permet également d'influer sur le traitement du personnage dans sa globalité et nuancer son rôle de « méchant ».

C'est le traitement graphique qui est particulièrement marquant dans cette oeuvre. Les graphismes et le ton du livre ne sont pas sans rappeler Maus, d'Art Spiegelman, sans en être trop proche non plus. Les personnages ne sont pas caricaturaux au contraire de bien des oeuvres. En effet, les décors sont extrêmement détaillés, et l'intérieur du ghetto ou bien du camp de travail d'Auschwitz offrent des prises de vues extraordinaires, d'un point de vue à la fois historique et réaliste. C'est presque une seconde histoire qui se raconte en n'observant que les fonds et les seconds plans des cases. Là où la petite histoire de Magneto se découvre au travers des bulles, la Grande Histoire, elle, se raconte en retrait des protagonistes.



Enfin, comment parler de ce livre sans évoquer la bande dessinée finale. Elle qui raconte le combat de Dina Babbitt qui, fut contrainte de faire des portraits de prisonniers et qui, après la fin de la guerre, découvre que ses oeuvres ont survécut au conflit mais qu'elles sont exposées au musée d'Auschwitz. Cette découverte se muera en combat pour récupérer ses toiles, et ce sera probablement le deuxième plus gros combat de sa vie.

L'histoire de cette femme offre un véritable questionnement sur la relation entre l'artiste et son oeuvre. Principalement quand celle-ci s'inscrit dans un évènement fort de l'histoire. Quelle est sa responsabilité et surtout dans quelle mesure son oeuvre peut lui appartenir en tant que créateur si cela impose qu'elle quitte le musée dans lequel elle est exposée.

Magneto, apparu en 1963, on le connaît à travers la saga X-Men. C'est un mutant qui lutte, au départ, pour éviter la persécution et la suppression des mutants, ces terriens évoluant vers des pouvoirs extraordinaires. Il fonde la Confrérie des Mauvais Mutants car il estime que les mutants ne peuvent vivre en paix avec les Homo Sapiens.
C'est une personnalité des plus complexes de la saga car il a vécu l'horreur de la persécution juive et celle des camps d'extermination. Ce qui le pousse à se battre pour que ceux qui sont "différents" soient respectés. Mais le poids du passé suscite en lui une haine qui finit par se retourner sans scrupules contre tous ceux qui s'opposent à lui, de près ou de loin et ce, au travers d'une violence inimaginable. Il s'oppose à Charles-Xavier, fondateur des X-Men qui lui prône la coexistence pacifique entre mutants et humains.

Cette BD-Comic retrace la jeunesse du jeune Max qui prendra le nom d'emprunt d'Erik Lehnsherr dit "Magneto" car il a le pouvoir de développer des champs magnétiques et de contrôler les objets métalliques à distance.
L'assassinat de sa famille, son rôle au camp, le sauvetage de Magda, qui deviendra sa femme à la Libération, la BD reprend les moments forts du jeune Max et surtout raconte l'horreur de la Shoah.
A travers les bulles, le papier glacé et cet anti-héros, l'émotion gagne sur cette partie épouvantable de notre Histoire pour laquelle les auteurs ont mené un véritable travail de recherche et de documentation.