La tondue

Un point de départ intéressant. Après la libération, la reconstruction d'une femme collaboratrice par amour. Un roman, qui, s'il reste agréable à lire, manque terriblement de profondeur. Les émotions des personnages sont ici survolées. Dommage car les tourments des deux personnages principaux auraient mérités d'être beaucoup plus creusés. J'ai été déçue.

L'auteur nous invite, par de très belles descriptions, à visiter la région de Mende, en Lozère et à découvrir les habitudes et la mentalité des habitants du village natal de l'héroïne.
Le titre est très explicite et l'on s'attend à trouver une intense émotion... qui reste absente.
L'héroïne, "montée" à Paris pour échapper à la méchanceté de sa belle-mère, après une période de vie misérable, durant l'occupation, devient la maîtresse d'un officier allemand... Tondue à la libération, elle décide de rentrer au foyer familial...
Les personnages me sont apparus sans aucun relief. En fin de compte, il n'y a pas de méchants... y compris la "mère" (marâtre), Clémence, qui aurait dû être si mauvaise qu'elle aurait poussé sa belle-fille à quitter la maison...
L'histoire m'a semblé fade et la fin, plaquée là, comme si l'auteur voulait en finir au plus vite, ne m'a pas intéressée et m'a semblé peu plausible.
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Un livre qui se lit bien, vite, intéressant...un peu convenu. L'histoire est banale, mais vraisemblablement pas loin de la vérité pour ce qui s'est passé après la guerre....bien mais bof....