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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de terminer le très bon roman « La porte » de Samuel Palladino. L'histoire d'une famille ordinaire qui s'installe dans une vieille bâtisse où d'étranges phénomènes se manifestent. Léo, le père, Anaëlle, la mère et Martino, le fils, ressentent de mystérieuses présences, vivent des choses qui vont les pousser à perdre le contrôle.
Samuel Palladino, avec son style direct et fluide, plonge immédiatement son lecteur dans l'ambiance peu à peu inquiétante de cette demeure.
Bon... des récits sur des maisons hantées, la littérature en regorge. Mais ici, ce qui m'a beaucoup plu, c'est vraiment le rythme du récit et la progression maîtrisée des événements. On passe d'une gentille curiosité à une angoissante peur pour finir dans l'épouvante.
Le psychologique prend le pas sur le sanguinolent et s'en est plus oppressant.
J'avais déjà bien apprécié son premier roman « Chantage », cependant pour ce deuxième ouvrage, j'estime que l'auteur a passé un échelon ... son écriture m'a réellement captivée.
Très bon moment de divertissement qui n'empêche nullement une réflexion sur le paranormal et l'inconscient.
Si vous comptez acquérir une maison ancienne prochainement, lisez ce bouquin. Vous y trouverez quelques bons conseils pour éviter de mauvaises surprises ! Bonne lecture !
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LA PORTE

de Samuel Palladino Auteur

Thriller / 220 pages
Rebelle Éditions

Parfois les maisons dans lesquelles nous vivons peuvent causer la plus grande peur.
Elles sont pourtant censées être un lieu de refuge, et lorsque ce sanctuaire nous est ôté, cela peut être dévastateur....

Cuisine : sécateur, trace de sang, bougies consumées et amas de cheveux près du radiateur.

Corridor : hache de cuisine à côté du premier cadavre.
Traînées de sang sur le sol.

Hypothèse : corps transporté.

Bureau : carcasse d'oiseau, tâches blanchâtres sur le sol.

Vous ne tenez pas en main un livre, mais une porte donnant accès à un monde de terreur : oserez-vous l'ouvrir ?

Les récits mettant en scène des maisons possédées sont relativement attrayants.

L'auteur va au coeur de cette idée et la fonction subversive, presque banale d'une maison qui assujettit ses occupants est la raison pour laquelle ce genre de littérature m'aimante comme une sorte d'attraction irrésistible.

Hallucinations et anxiolitiques sur fond de caféine deviennent le quotidien de la famille Versari depuis leur arrivée dans la maison dont ils viennent d'hériter.

L'évolution des sentiments des différents personnages est incontestablement une vraie réussite.
Les détails auditifs, olfactifs, cénésthesiques provoque une sensation angoissante et oppressante durant la lecture.

Peut-être trop de longues et redondantes autos analyses de ce que ces derniers pensent ce qui casse à un degré variable le rythme d'un suspens anéhélé.

Une famille qui se retrouve confrontée à une présence inquiétante qui la surpasse et suffisamment dans l'obscur pour que l'on plonge dans une ambiance travaillée dans le but de restituer une atmosphère pesante du début au final.

Une belle lecture en terre démoniaque.
Une histoire assez classique mais qui ne sombre pas dans les clichés.

Merci.

Bravo.
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🖤😱🖤😱Cette couverture vous donne la chair de poule ? Eh bien, si vous aimez les frissons, ce livre est pour vous !!! Dès les premières pages, on flippe ! Une veille maison en héritage dans laquelle ses occupants changent de comportement de jour en jour et qui vivent des expériences étranges. Wow... c'est une histoire horriblement captivante qui se déroule dans un atmosphère noir, surnaturel et très très inquiétant... À faire dresser les cheveux sur la tête !!! Vous savez quoi ? Bien, j'ai adoré ça !😍
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☠ Coucou à tous ☠

Je tenais à vous faire un petit retour sur "La porte" de Samuel Palladino Auteur.
J'ai rencontré l'auteur au salon de Mons en novembre dernier, je ne connaissais pas encore son univers, mais j'étais très curieuse et je peux vous dire que la curiosité... ça a du bon, du très bon même.
J'ai jeté mon dévolu sur son petit dernier me réservant le droit de prendre "Chantage" plus tard lors d'un prochain salon.

Cette porte m'attirait, je n'avais qu'une obsession... savoir ce qu'il y avait derrière!
Je n'ai pas été déçue, les sombres secrets de cette grande maison propulsent le lecteur dans une ambiance très anxiogène.
La tension monte petit à petit poussant cette famille toujours plus loin dans une sorte de folie dévastatrice.

C'est une lecture où on se pose beaucoup de questions, en vain, c'est machiavélique, mais c'est tout ce qu'on aime! C'est ce qui nous tient et nous fait tourner les pages à une vitesse folle.

On y retrouve plusieurs ingrédients, le huis clos, car tout s'articule autour de cette demeure, la tension psychologique aussi bien sur les personnages que sur le lecteur, le côté horrifique de l'histoire, mais aussi une sorte de malaise et de déviance sexuelle.

Je me suis régalée!!!! Samuel m'a embarquée dans son histoire et je me suis crue en plein remake d'American Horror Story de la saison 1 ^^
Tout ce que j'aime dans ce genre littéraire est là, l'écriture est très soignée et monte en intensité au fil des pages.

Alors si comme moi vous êtes amateur de frissons, de tensions, de situations toutes plus étranges les unes que les autres... FONCEZ sur ce livre vous y passerez comme moi un bon moment.
Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/la..
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Plus que le titre éponyme, ce sont ces courants d'air inattendus, ces bruits suspects que l'on voudrait ne pas (plus ?) entendre, ces hors champs comme dans ces films d'horreur ou thrillers psychologiques parfois, ce n'est pas tant de voir l'apparition des monstres en chair et en os qui vous feront obligatoirement dresser l'échine, de ne pas savoir, d'être confronté à l'inconnu surgi de nulle part ou du tréfonds des abysses, il faut accepter l'idée qu'il existe peut-être des forces surnaturelles dépassant l'entendement, de mettre en suspens son côté pragmatique ou rationnel avant de plonger dans cet univers diabolique, quand vous entendrez l'appel du diable, vous aurez alors deux alternatives, subir la pression intra-crânienne jusqu'au point de non-retour ou filer dare dare dans son nid douillet, au pays des bisounours ...

Bienvenue à Dabort !

Ce que j'apprécie dans les romans dits d'atmosphère, ceux que je qualifierai volontiers de personnage à part entière ou au moins égale avec son homologue humain, la maison et tout ce qui la rattache, chaque objet laisse une trace de son sillage, les secrets d'un passé que l'on aurait volontiers occultés à jamais, l'auteur belge prend le temps d'installer le lecteur dans son univers si particulier, si inconfortable, de distiller un poison invisible, une ambiance claustrophobique pour mieux se perdre dans les méandres de la mémoire des lieux, se nourrir des fruits de la passion, enivrante ou fatale, chaque faits et gestes en disent aussi long sur les prémices d'un drame en puissance que l'amour en quête de rédemption, âmes sensibles s'abstenir. Ou pas.

Comme lors d'une réunion d'amis, on évoque d'abord le bon temps avant de passer aux choses sérieuses, cette montée d'adrénaline insuffle une énergie contagieuse, difficile de ne pas se laisser happé par des scènes choc, si la violence laisse exprimer sa signature, le champ d'exploration des stigmates humaines n'a jamais paru aussi vaste à l'idée d'en faire le tour du propriétaire, cette impression de parcourir des kilomètres avec toute l'énergie du désespoir, le souffle irrégulier, c'est aussi le but des lectures dites addictives, en un mot un page turner.

Repousser les frontières de l'imaginaire, traquer des ombres c'est prendre des risques, d'oser, de flirter avec les limites acceptables de la culpabilité et du désir tabou, emprunter les sentiers de la folie menaçant d'engloutir à jamais et les protagonistes et peut-être la maison, ces instants qui vous font douter de vos certitudes, rien ne pourra jamais vous enlever ce poids tant que vous ne franchirez pas la porte, métaphore de tout ce qui constitue l'essence de l'humanité dans ce qu'elle peut engendrer, pour le meilleur mais aussi l'indicible.

Cette dynamique à deux vitesses, le temps suspendu et l'accélération des mouvements imprévisibles reflètent l'état d'esprit des personnages, évoluant qui dans des dimensions à plusieurs échelles, qui dans un quotidien chamboulé, il en résulte une belle étude de caractères, des êtres soumis malgré eux à la progression de l'histoire, laquelle ne cessera de donner du fil à retordre au lecteur, fut-il ou non rompu à l'exercice, démêler le vrai du faux, des chimères peuvent naître des feux inexplicables, de la lumière à l'obscurité, de la raison au délire le plus complet, il n'y a qu'une mince frontière et quel voyage, quel trip horrifique !!!

Comme toujours dans ces romans à tiroirs, rien n'est toujours facile d'appréhender tous les rouages, plus d'une fois l'esprit torturé de chacun des protagonistes suscitera des interrogations, un thriller qui pourrait s'intituler Descente aux enfers d'une famille ordinaire, cette dernière qui se voudrait pourtant comme l'épicentre rassurant, allégorie ou effets pernicieux d'un mal plus profond au sein d'une structure censée trouver un équilibre ?

Chaque personnage bénéficie d'une voix au chapitre, cette alternance dans la narration avant le final explosif pourra déstabiliser par par des ressorts dramatiques incessants, c'est le but avoué pour celui qui voue un culte infini à son mentor ou devrai-je dire simplement sa majesté Stephen King, je voudrais saluer par ailleurs la superbe couverture qui donne déjà le ton de ce qui attend le lecteur, c'est une histoire déstabilisante à souhait, un malaise irrespirable et grandissant au fil des pages, jusqu'à ce que toutes les réponses tombent les unes après les autres, comme ces feuilles d'automne en devenir, peut-être sera-t-il alors trop tard lorsque la porte claquera une nouvelle fois ... CLINK !

Le thriller atteint un palier supplémentaire dans la quintessence du genre, quand vous le mixez avec des zestes d'horreur viscéral, une plume percutante vous couchez sur papier, de le saupoudrer de personnages à la fois ambigu et machiavélique, de l'arroser d'une atmosphère délétère à volonté, cela donne une délicieux et frissonnant moment à savourer ...

Il ne vous reste alors plus qu'à franchir cette Porte de Samuel Palladino et vous saurez !
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