Quand je ne serai plus là, tu auras cette couverture. Tu pourras te couvrir avec en hiver pendant ta sieste et moi , je serai heureuse parce que ce sera comme si je te faisais tous ces câlins dont tu as besoin et que tu ne me laisses jamais te faire.
" Pew, raconte-moi une histoire.
- Quel genre d'histoire, petite ?
- Une histoire qui finit bien .
- Cela n'existe pas .
- Quoi, les fins heureuses ?
- Les fins."
Garder la flamme, Jeanette Winterson
Micaela est une jeune Roumaine que maman a rencontrée à un feu un jour, alors qu’elle attendait qu’il passe au rouge, en promenant Shirley. Micaela fouillait dans un conteneur de vêtements avec un bâton. Dix minutes plus tard, elles prenaient un café chez maman et quelques jours après, Micaela commençait à faire le ménage chez elle deux fois par semaine.........Micaela Niculescu avait trois dents en or et six frangins postés aux coins des rues et aux feux rouges de la ville avec des seaux, des couteaux et des éponges, pour nettoyer des pare-brise qu’ils couvraient de crachats si la victime en question ne se décidait pas à leur donner la pièce. Le patriarche des Niculescu était, selon les propres mots de Micaela, « rrramassourrr », ce que l’on pourrait traduire par « voleur de cuivre dans les champs du Seigneur », et la mère tournait la soupe dans un squat où –cela, ne nous l’apprendrions que plus tard –deux pièces étaient destinées à « rrranger lé chosi, madamé », c’est-à-dire à être un bureau des objets pas perdus mais bel et bien volatilisés. Alors que je n’avais appris l’existence de Micaela que par un WhatsApp de Silvia –« Il y a une Roumaine avec trois dents en or et un BlackBerry à coque en cristal de Swarovski qui fait le ménage chez maman. J’hésite à appeler les flics ou un psychiatre en urgence pour qu’il aille lui faire des électrochocs direct » –,
“Il n’est pas d’aubes violettes sans yeux pour les refléter, ni de longs chemins sans pieds pour les parcourir.”
" Je me demande comment tu as pu pardonner à papa."
Elle reçoit ma phrase avec un petit recul du corps comme pour amortir le coup. Puis elle regarde le ciel et sourit :
" J'ai pardonné à mon mari (...) . Pas à votre père."
Oui, oui, les Cubains, ils sont comme ça , fait-il de sa voix d'homme du monde. Il vous donnent tout ce qu'ils ont. Le problème, c'est qu'ils n'ont jamais rien, alors ils inventent. Parce qu'ils aimeraient bien pouvoir donner. En fait, ce n'est pas qu'ils mentent : ils devancent la réalité. C'est de là que vient le cubisme ."
"Il y a un petit trésor en chaque femme....."est une de ses phrases fétiches, qu’il se fait un plaisir de repartir comme on remet une carte de visite. "Simplement, elles ont besoin d’un bon explorateur, conclut-il, en haussant un sourcil séducteur et en ébauchant un demi-sourire canaille dont il sait tirer tout le jus. Sinon pourquoi croyez-vous qu’Indiana Jones les rend toutes folles ? Ce n’est pas pour ce qu’il est lui, non. C’est pour ce déguisement d’homme viril à qui il reste encore des découvertes à faire. Les femmes, il faut savoir leur faire sentir qu’elles ont ce que vous recherchez, même si ce n’est pas vrai".
" Il y a deux sortes de gens. Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent. et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que de se tenir en équilibre sur l'arête de la vie. Il y a les acteurs . Et il y a les funambules."
Neige, Maxence Fermine
Tu n'as pas idée de la quantité de pères et de mères qui se sacrifient quotidiennement pour leurs enfants, en véritable héros anonymes."
" Nous sommes tout ce que nous sommes par ce que nous avons été autrefois" disait grand-mère Ester (...)