Chapitre 18: Couic! Couic!
Il y avait dans la pièce une tante qui avait conseillé Khadidja sur la façon de vivre en harmonie avec ses co-épouses. Il ne fallait pas fatiguer son mari avec des histoires de rivalités féminines, sauf quand la mise était de taille. Les enjeux fondamentaux étaient : posséder sa propre maison en parpaing, avec un sol en béton ; faire installer dans la mesure du possible l’électricité, puis se faire offrir en mains propres un poste de télévision, et garder la mainmise dessus ; ne jamais transiger sur les dépenses engagées dans les fêtes de circoncision de ses fils ; doter ses filles pour leur propre mariage ; s’assurer des vieux jours tranquilles par des enfants prospères.
– Si tu ne fais pas ce qu’une fille honnête doit faire, si tu deviens une traînée, alors tu n’existes plus. Tu n’es plus ma fille. Tu es orpheline.
– En juillet, ce n’est pas possible. Le prof de français présente notre pièce de théâtre au concours du Conseil général. C’est moi qui interprète Agnès, le premier rôle féminin. Si on gagne, on jouera le 15 juillet dans un théâtre parisien devant le ministre de la Jeunesse et des Sports. On aura un prix. On dînera dans un restaurant à Paris. On sera célèbres jusqu’à Aulnay-sous-Bois.
"Elle lisait les répliques des autres et fermait les yeux dès qu'elle arrivait sur une trade de l’héroïne, son personnages à elle. Agnès le livre rebondissait sous les coups. En débouchant ses oreilles pour le caler, Ernestine perçut un bruit suspect en provenance de la cuisine. Ce bruit-là n'était pas bruyant et c'est ce qui le rendais plus inquiétant que le barouf des garçons, le bruit se rapprocha: c'était un chuchotement qui raisonnais de façon désagréable, comme un complot, la poignée de la porte tourna imperceptiblement."
C’est COMME ÇA que ça doit se passer, COMME ÇA que je l’ai promis, COMME ÇA que tu as vécu ici toutes ces années
J'ai lu en entier le livre et il m'a déçu, je n'aime pas trop l'histoire , je trouve que l'histoire manque d'action , d'aventure, de peps. J'ai trouvé que le mariage forcé d'Awa très spécial car le père du fiancé est le cousin du père d'Awa et Ernestine.
Enzo B. 4°C
le mariage Agnès , n'est pas un badinage ; a d'austères devoirs le rang de femme engage
et du profond respect où la femme doit être pour son mari, son chef, son seigneur et son maître