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3,39

sur 254 notes
Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les Éditions Bayard, pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage lors de la dernière opération Masse Critique.
Je connaissais déjà l'auteur puisque j'avais déjà lu il y a longtemps les trois premiers tome de sa tétralogie l'Héritage. Christopher Paolini a décidé de quitter la fantasy et de s'attaquer à la science-fiction. Avec une couverture magnifique et un résumé prometteur, mon choix s'est porté sur ce livre. Si seulement...

En premier lieu, j'ai été surprise dès la réception de mon gain. le livre est un bon pavé de 800 pages (super, j'adore ça), et puis il était accompagné d'une lettre évoquant le petit échantillon de poudre noire fourni avec l'ensemble. La poudre noire, c'est ce qui sera le coeur de l'histoire, et j'ai donc trouvé ça ludique. Il me tardait de commencer ma lecture.

On suit ici le destin de Kira, une exobiologiste en mission sur Adastrée. Il va s'agir ici pour elle et son équipe de récolter le maximum de données sur cette planète, afin de savoir si les humains peuvent la coloniser. Mais durant son exploration, Kira va entrer en contact avec une substance extra-terrestre qui va littéralement englober son corps. Alors qu'elle tente d'apprivoiser son hôte, une guerre contre les aliens se profile...

Kira est une jeune femme relativement forte face à son cruel destin. Elle encaisse épreuves sur épreuves, erreurs sur erreurs, et pourtant ? A croire que son exoderme la rend opaque à tout sentiment...
Les personnages sont vides, sans saveur, surfaits. Un petit plus pour Falconi et son équipage qui sont les seuls un tant soit peu dignes d'intérêt.
Les relations entre les différents personnages sont platoniques. Chacun se supporte comme il peut et subit son quotidien... Bon. La dernière partie de l'ouvrage remédie un peu au problème, mais c'est franchement insuffisant pour nous faire tourner les pages avec passion.

L'histoire était prometteuse et pourtant, je l'ai trouvé sans fin ni but précis. Les chapitres sont très longs, l'écriture à la limite du buvable. En effet, on a la sensation que l'auteur nous délivre un nombre incalculable d'informations scientifiques et spatiales, au détriment de l'avancé de l'histoire. C'est un peu du remplissage. le rythme est vraiment inégal. Seule la dernière partie bouge un peu, et quand ça devient un minimum intéressant dans les explications, le premier tome est achevé. Un peu de mal à comprendre ce découpage mais bon.
J'aime lire plus que tout, et j'adore découvrir de nouveaux univers, mais là j'ai le regret de vous informer que j'avais vraiment hâte d'achever ma lecture (oui je déteste abandonner un ouvrage). Je me suis ennuyée, et j'attendais des rebondissements qui ne venaient pas.
Enfin, mon ressenti est confirmé lors de la lecture de la postface de l'auteur. Celui-ci admet en toute modestie les difficultés d'écriture qu'il a rencontré. Et cela se voit beaucoup, et explique en partie le remplissage des pages. Il admet lui-même qu'il avait le début et la fin, mais pas le milieu... C'est exactement ce que j'ai pensé durant ma lecture.

En conclusion, je dois avouer que l'objet livre est magnifique, et le marketing de Bayard est tout à leur honneur pour vendre leur ouvrage. Mais dès les premières pages, le soufflé est retombé. J'en attendais beaucoup de la part de l'auteur, et du résumé de l'histoire. Mais j'ai trouvé le tout incroyablement long, sans saveur, sans passion. Une cruelle déception pour ma part. On verra pour la suite si l'occasion se présente un jour, mais elle n'est clairement pas dans mes priorités. J'ai conscience d'être dure, mais je pense que les éditeurs ont plus misé sur le succès d'Eragon plutôt que sur le contenu de cette nouvelle saga...
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Des années après sa saga L'héritage, Christopher Paolini signe son grand retour avec Idéalis, une oeuvre de science-fiction qui, en France, a été scindée en deux tomes. Dans celui-ci, on fait la connaissance de Kira Navárez, une exobiologiste qui découvre, au cours d'une mission ordinaire, un organisme extraterrestre, une découverte qui ne sera pas sans conséquence pour tout le reste de la galaxie…

Je ne suis pas fan de la célèbre saga de l'auteur initiée par Eragon (d'ailleurs, je n'ai toujours pas lu le dernier tome), mais quand Babelio (que je remercie au passage) m'a proposé ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée, j'ai accepté par curiosité. Et la conclusion qui s'impose, malheureusement, c'est que je n'ai pas d'atomes crochus avec Christopher Paolini.

Ce livre commençait bien, pourtant. Malgré de gros airs d'Alien et un côté Venom, la première partie m'a intriguée. C'est tout de suite à la fin de celle-ci (c'est-à-dire au terme d'une centaine de pages) que mes sentiments sont devenus mitigés.

Pour une reprendre une expression que j'utilise souvent, tout part en quenouille, et après avoir lu la note de fin de l'auteur, je comprends mieux pourquoi. Ou, plus exactement, il a confirmé mes soupçons en expliquant qu'il avait réécrit son oeuvre et étoffé son scénario, notamment en y ajoutant des passages.

Cela se sent. Tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression que les rebondissements arrivaient au compte-goutte, sans avoir été planifié au préalable. Et, surtout, les éléments précédents sont négligés, voire oubliés. L'exemple le plus flagrant est le Bâton bleu. Les personnages passent… Quoi ? Quatre cents pages à lui courir après ? Et cela pour quoi ? Eh bien, pour rien.

Quand ils découvrent son emplacement, je pensais qu'ils allaient éclaircir quelques mystères, embarquer leur trouvaille pour l'étudier ou essayer au moins d'en faire quelque chose, mais non, on part tout de suite sur quelque chose de radicalement différent. Et c'est ainsi à chaque fois.

L'exoderme de Kira est capable de se défendre quand elle a peur ou qu'elle se sent menacer, mais là où je m'attendais à la voir tout détruire à bords du Circonstances atténuantes, le xéno ne réagit pas, on subit avec eux des tests pendant des pages et des pages qui se révèlent là encore pour le moins inutiles… Je dirais que c'est cela, le principal problème de ce livre. Les éléments avortés. Dès qu'on pense être lancé dans une direction… Ah bah non, en fait.

Le rythme de ce roman joue aussi contre lui. Bon sang que c'est lent ! (Surtout quand on commence à réaliser que chaque nouveau rebondissement ne débouche plus ou moins sur rien.) On introduit des personnages (les collègues de Kira, les Marines…) qui disparaîtront aussi vite qu'ils sont apparus, on se perd dans des digressions…

Et il y a bien sûr le problème du langage scientifique. Alors, certes, il y a le lexique en fin de tome, mais personnellement, je n'aime pas du tout couper ma lecture pour aller chercher dans les dernières pages (surtout d'un tel pavé) la définition d'un mot. Je préfère encore les petites notes en bas du texte.

À titre personnel, les termes techniques ne m'ont pas tant effrayée que cela, pour la simple et bonne raison que j'ai lu Seul sur Mars peu avant, et que ce roman est doté d'un aspect scientifique tout aussi pointu. On peut dire que cela m'avait préparée à Idéalis, mais je comprends que d'autres puissent être complètement rebutés (je l'ai moi-même été pour Seul sur Mars).

Enfin, en ce qui concerne les protagonistes, je ne me suis pas du tout attachée à eux. J'ai trouvé qu'ils manquaient de personnalité. L'auteur a bien tenté de leur en insuffler une, mais je dirais qu'ils sont… passablement semblables dans leurs différences. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, mais je pense qu'on pourrait aisément en mettre un à la place d'un autre sans que cela change grand-chose à l'histoire.

J'imagine que je n'ai pas besoin de conclure pour que vous compreniez que ce roman a été une grosse déception. Enfin, disons qu'il a été dans la lignée du souvenir que j'ai gardé de L'Héritage. Il y a quelques bonnes idées, mais globalement, cela ne suffit pas. Christopher Paolini, c'est fini pour moi. Encore merci tout de même à Babelio et aux éditions Bayard pour cet envoi.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Après s'être fait un nom dans le milieu littéraire avec sa saga de fantasy Eragon, l'autre succès young adult des années 2000, Christopher Paolini revient avec une nouvelle saga. Une saga de science-fiction cette fois-ci, on reste sur les terres de l'imagination, l'auteur invente un univers solide, très référencé, qui pose les bases d'une nouvelle épopée épique.

Les amateurs de science-fiction ne seront pas dépaysés à la lecture de cette nouvelle saga. de multiples références à des oeuvres devenues cultes parsèment l'ouvrage à commencer par le film Alien de Ridley Scott. Plus tard c'est la saga vidéo-ludique Mass effect qui s'invite dans le vortex de références qui soutiennent Idéalis. Il y en a sans doute d'autres qui m'on échappées. Cet aspect très référencé ancre le récit dans un voyage extrêmement balisé qui n'a rien d'original mais reste plaisant à lire. le récit reste très accessible malgré l'omniprésence d'une technologie imaginaire, il suffit d'avoir lu ou vu une ou deux oeuvres de science-fiction pour saisir immédiatement les concepts qui constituent cet univers.

Le récit se focalise sur Kira, l'héroïne de cette nouvelle saga. L'auteur a la bonne idée de nous la présenter comme une fille simple. Malgré son métier d'exobiologiste et sa batterie de diplôme, elle n'aspire qu'au bonheur familial et à la stabilité. Impossible de ne pas ressentir de l'empathie pour elle lorsque son monde implose. Une héroïne positive et pleine de ressources auquel il est aisé de s'identifier. Il n'y a que vers le second tiers du récit que l'auteur commet un faux pas dans son écriture. En effet, afin de développer certains personnages secondaires, l'auteur n'a rien trouvé de mieux que de lancer Kira dans une suite de questions réponses assez intrusive et forcés. La démarche paraît artificielle tout comme les prétextes trouvés par l'auteur pour justifier ces confessions. Mais à part ces écarts, qui permettent quand même d'épaissir des personnages secondaires attachants mais là aussi très classiques, Kira campe parfaitement l'héroïne embarquée malgré elle dans l'aventure et qui découvrira les mystères intersidéral en même temps que le lecteur.

Malgré son nombre de pages conséquents, près de 800 si l'on excepte ses appendices et la postface, le rythme est soutenu. L'auteur ménage les passages de tension, les scènes d'action et les instants plus calmes sans que l'on ressente jamais un manque de souffle. le fait que certaines informations primordiales aux mésaventures de Kira transite par ses rêves est par contre assez regrettable car certaines informations restent nébuleuses. Ces passages brisent quelque peu le rythme de lecture sans pour autant être fondamental au développement du récit. Il faudra d'ailleurs un long dialogue vers la fin du livre pour tamiser la masse d'informations recueillies durant ce premier tome pour que l'on y voit un peu plus clair. L'auteur maîtrise donc parfaitement sa narration mais pas encore complètement la manière dont il transmet les clés de son récit.

Un premier tome convaincant, une nouvelle saga qui ne réinvente rien mais qui promet des heures de lectures passionnantes dans un univers bien construit en compagnie d'une héroïne attachante.

J'en profite pour remercier le site babelio et les Éditions Bayard qui m'ont envoyé l'ouvrage dans le cadre d'une opération masse critique.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Une lecture en dents de scie !
Faire la connaissance de Kira et de son équipe, la mission sur Adrastée, la demande en mariage : tout ce début m'a paru assez fade et je ne lisais que quelques pages par jour.
Mon intérêt s'est éveillé avec la découverte de la poussière. Mais, faute d'avoir apprécié le début, je n'ai pas été touchée par la mort d'une partie de l'équipe.
Au bout d'un moment j'ai trouvé l'épisode des tests très long, et la personnalité du Docteur caricaturale.
Chaque fois que des passages me plaisaient le soufflé retombait finalement assez vite.
Pas mal de détails me gênaient aussi, comme les tests : dans ce genre de cas, ils auraient plutôt essayé d'amadouer Kira pour pouvoir la sangler bien plus solidement avant de commencer et qu'il devienne trop évident pour elle qu'ils n'avaient pas l'intention de se soucier de sa douleur ou de sa vie. Ou le fait qu'elle ne veut pas être livrée au CMU pour "ne pas être enfermée et inutile" : à sa place n'importe qui craindrait plutôt qu'on ne lui fasse repasser une batterie de tests plus énergiques et fatals pour elle. Les détails techniques et biologiques sont très travaillés, ça les rend vraisemblables, mais ce n'est pas le cas des aspects humains. Les différentes formes des médz sont extravagantes, à mes yeux ça dépasse le stade de l'imagination pour devenir burlesque. Souvent j'éprouvais la sensation de connaître quelque chose d'assez proche (Les putrides ? des morts-vivants, la lame souple ? Mystique des Xmen, l'équipage de l'Hélix ? les gardiens de la galaxie). de ce fait je n'avais pas l'attrait de la nouveauté.
Si j'ai apprécié l'équipage de l'Hélix à aucun moment cela n'a été le cas pour Kira. Les personnages sont essentiels pour moi, s'ils ne génèrent pas d'émotion le livre n'est pas pour moi.
L'écriture est simple et accessible mais ça ne rattrape pas la quantité énorme de termes techniques qu'il faut avaler.

J'aime les "gros pavés" et souvent quand j'arrive à la fin j'aimerais en avoir encore un peu plus. Mais cette fois-ci j'ai peiné à arriver au bout, j'avoue avoir survolé pas mal de passages parce que je m'ennuyais.
Je pourrais résumer en disant : fade et trop long, je regrette d'avoir dépensé de l'argent pour ça et pas question que je lise la suite !
Je n'ai pas lu Eragon, le nom de l'auteur n'a donc pas influencé mon achat. C'est juste un achat "par hasard" : aucun des livres que je voulais n'était en stock, j'ai passé ma commande et, pour ne pas sortir les mains vides, je suis repartie avec celui-ci Je n'avais pas de grandes attentes, la déception n'est donc pas énorme.

Je vous conseille donc de lire les autres avis pour savoir ce qui pourrait vous plaire dans ce livre.
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J'ai écouté ce livre et heureusement car sinon je l aurait abandonné, car comme sait faire l'auteur il y a des longueur sur longueur ( détail technologique qui ma un peu perdu) mais cela ne m'a pas empêcher de m'attacher à certains personnages . Beaucoup d action et de rebondissements . Une aventure qui tient la route et qui nous fait voyager dans les étoiles. Je prendrai le tome 2 en audio
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J'ai été attirée par la couverture qui est magnifique. Après avoir lu le synopsis, j'étais emballée par la nouvelle plume de Paolini qui se lance dans de la SF avec ce space opéra.

Me voilà plongée dans les 800 pages du livre (qui est assez conséquent). Les 150 premières pages permettent de planter le décor et découvrir l'univers. Mais ensuite ... ça commence à être long. Très trèèèèès long ,il y a beaucoup, énormément de latences. Je me suis accrochée, même si il y a beaucoup de combats qui donnent une dynamique à certains passages. J'ai commencé à perdre espoir. Puis je suis arrivée sur les 100 dernières pages et ça recommence à devenir intéressant.

Les personnages plats hormis Kira qui est une vraie warrior et l'IA de bord Gregorovitch.

Le vocabulaire utilisé est trop riche. Beaucoup de sigles et de termes employés pour un seul mot. Un grand merci d'avoir fait un lexique à la fin, même si il manque des définitions ça aide grandement.

Pour conclure, je n'ai franchement pas été emballée par ce premier tome, la lecture a été pénible. Je ne pense pas continuer avec le second tome.
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Une pépite qui n'attend que vos oreilles !
En découvrant le nouveau roman de Christopher Paolini, auteur du très connu Eragon, j'ai surtout découvert un auteur d'une très grande précision. Il plane au-dessus de la science-fiction, maîtrisant aussi bien le récit, la narration que l'univers très futuriste d'Idéalis. Les ingrédients d'un nouveau monde mêlant technologie et créatures extraterrestres, intelligences supérieures et émotions (humaines ou non), quête et sauvetage d'un monde connu, sont bien présents, intenses et presque réels sous la plume très précise – je le disais- de l'auteur. Il décrit si bien les situations qu'on a l'impression de les vivre, il fait vibrer si puissamment ses personnages qu'il les rend presque vivants.

Idéalis, c'est un roman de science-fiction qui intègre les éléments de la fantasy : quête, élue, artefacts, groupe uni pour combattre le Mal, gentils et méchants bien définis, mais qui tendent à flouter les frontières pour notre plus grand plaisir… Mais qui garde ses propres codes SF : monstrueux extraterrestres, technologie qui dépasse l'entendement, espace et combats spatiaux, nouveaux mondes, créatures inconnues.

L'héroïne est terriblement convaincante dans son désespoir et les choix qu'elle fera pour enfin maîtriser « la bête » en elle. Se ranger du bon côté de la force et ancrer ses actions dans un périple qui nous fascine.

Et pour ne rien gâcher, la voix de l'interprète dans la version audio, est juste et bien maîtrisée.

Merci à #netgalleyfrance pour leur service presse #Idealis
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Kira, en mission sur une planète inconnue, va découvrir un organisme étrange.
En s'approchant trop près, cette poussière va alors prendre possession du corps de la jeune femme et la transformer peu à peu.
Mais alors qu'elle tente de comprendre quelle est la chose en elle, Kira va devoir faire face à la menace extraterrestre et à la guerre qui se prépare...

Alors on va pas passer par quatre chemins et je vais le dire dès le début: je n'ai pas du tout accroché à cette lecture.
Je me suis lancée sans savoir dans quoi je m'embarquais si ce n'est que le théâtre de cette histoire était l'espace.
J'ai eu une première surprise en découvrant un audio book de 27h puis le fait que ce n'étais pas du tout du young adult.
J'ai voulu abandonné à plusieurs reprise mais j'ai persisté jusqu'au bout afin de donner un avis sur une lecture complète.

Je pense honnêtement que c'est un très bon livre quand on aime la science fiction pure et dure, qu'on a des connaissances en matière de vocabulaire spatial ou qu'on est fan de space opera.
Je me suis retrouvée face à une lecture assez complexe, avec des personnages qui m'ont fait ni chaud ni froid et une trame qui n'a pas suscitée mon intérêt.
La plume de l'auteur a vraiment sauvé mon écoute car malgré la complexité de certaines situations le tout reste fluide et agréable.
Ce tome 01 avec ses plus de 600p reste tout de même une très grosse introduction à l'univers et au contexte de l'histoire, et je pense que le tome 02 saura répondre aux plus grosses questions des lecteurs.
Ce sera malheureusement sans moi pour la suite...
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Après un énième livre de science-fiction du style space-opera, je peux enfin dire que je n'aime vraiment pas ce genre de roman... Ou alors je n'ai pas trouvé celui qui me fera aimé...
J'ai pourtant voulu réessayer avec Idéalis, en me disant que recommencer avec une lecture facile m'aiderais peu-être a apprécié. Mais ce fut une grave erreur, j'ai absolument détesté ce début de roman, je me suis d'ailleurs arrêté après +20% du roman...
J'ai trouvé malheureusement que l'auteur ne s'est pas amélioré après avoir écrit 5 tomes d'Eragon... Qui d'ailleurs, je me suis forcé à lire les trois premiers tomes, avec beaucoup de mal... Alors pourquoi avoir donné une chance de plus à Christopher Paolini ? Parce que j'ai toujours espoir ahah
Idealis, c'est une lecture pour les ados, pour du 13 ans à tout casser, avec dès le départ une histoire d'amour, mais très vite nous n'avons pas le temps de mieux connaître les personnages que le scénario vire à la catastrophe...
J'ai eu beau vouloir continuer, je n'arrivais pas à m'intéresser à l'histoire... Il y a des passages d'une longueur monotone, avec un jargon peu crédible sur les missions spatial d'une lourdeur sans nom et très vite ont tombe sur des "extra-terrestres", rien que le mot est old school..
En bref, j'ai eu très peu de passion pour l'héroïne principale, cette humaine au "super-pouvoir" venue d'ailleurs... Plus l'action avançait, plus je m'ennuyais... Mais le pire dans tout ça, c'est de voir le nombre de pages et savoir que ce n'est que le premier tome...
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La série Eragon a longtemps été pour moi un ouvrage doudou, je les ai lu, relu et encore lu ! Alors savoir que Paolini allait sortir un livre qui s'éloigne du fantasy, forcément que je suis emballé ! J'ai pu recevoir Idéalis dans le cadre d'un partenariat avec Babelio.

Christopher Paolini le dit : Idéalis est une lettre d'amour au genre de la science-fiction et il a bien raison ! On y retrouve le fatras d'information propre au genre mais sans perdre le lecteur, c'est un pari réussit ! Ainsi, nous avons un roman qui fera connaître au lecteur novice la science-fiction mais qui intéressera malgré tout l'adepte qui a déjà tout lu.

Et parlons-en de cette écriture ! On est dans la tête de Kira, Kira terriblement résiliente face à toute la merde qui lui tombe dessus. On nous jette dans ce monde étrange, plein de technologies que l'on ne comprend pas de prime abord. On se perd dans ce flot d'informations continue, comme si on avait nous-même un implant directement dans le cerveau. Mais c'est bien mené, on se perd qu'en apparence ! Les descriptions que nous offrent Paolini sont incroyablement imagées et tout son style d'écriture change par rapport à Eragon. On a accès à un vocabulaire plus contemporain, moderne, avec tout un tas de termes inventés comme le futur pourrait le faire. Mais le lecteur n'est pas perdu, c'est pour cela que le pari est entièrement réussi !

L'histoire m'a prise au tripe directement et ce malgré le certain agacement que m'a fait ressentir Kira pendant les premières pages – agacement qui disparait vite, je vous rassure ! Si on croit venir l'intrigue, j'ai été surpris que non, celle-ci nous prend vite à revers. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Kira qui, comme je l'ai dit plus tôt, fait preuve de beaucoup de résilience face aux épreuves nombreuses qu'elle traverse. Chacun des personnages développés par Paolini ont tous la flamme qui leur est propre et j'ai été agréablement surpris de la certaine diversité insufflée entre les pages du roman. On dit régulièrement que la science-fiction est un genre écrit par les hommes pour les hommes, mais Paolini réussit à donner un grand coup de pieds dans cette fourmilière sexiste en faisant de Kira une héroïne forte, pleine d'humanité, entourée d'hommes et de femmes tout aussi mémorables, sans distinction de genre. Ça fait plaisir à lire !

La science-fiction est également connue pour porter une critique de la société moderne. Ici, Christopher Paolini se fait plaisir : les grandes corporations, les militaires, le gouvernement, la colonisation, l'autorité… tout y passe ! Je pense qu'on pourrait bien en trouver d'autres, de critiques, mais celles-ci sont les principales que j'ai retenues.

Donc oui, que vous soyez novice et amateur de science-fiction, je vous recommande Idéalis vivement ! Ce roman a été pour moi un véritable coup de coeur et j'ai hâte d'être en septembre pour lire la deuxième partie du livre !
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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