Ce dernier tome est long à démarrer, comme à finir. Heureusement qu'on retrouve un peu de souffle au milieu du récit. C'est donc un peu déçue que je quitte Eragon, Saphira et leurs amis. le premier tome était si prometteur !
Les récits de batailles et de combats sont froids, d'une précision chirurgicale dont on se passerait volontiers. A certains moments, on croit plus lire un scénario de film qu'un roman. Voilà qui est bien dommage. Car il faut reconnaître à l'auteur le mérite d'avoir créé un monde cohérent et fascinant, avec ses peuples, ses langues, ses légendes. Il a également su faire de son héros, malgré sa transformation en quasi surhomme, un être à la fois complexe et fragile, dont on peut se sentir proche. Hélas ! Il manque à ce récit ce je-ne-sais-quoi qui fait qu'on ferme le livre à regret alors qu'on est encore, en pensée, dans une histoire qu'on ne veut pas quitter.
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Au début de ce tome, les Vardens, les rebelles qui combattent Galdatorix, assiègent Belatona, aidés d'Eragon et Saphira, la dragonne. Lors du combat, cette dernière est blessée par une Dauthdaert, une lance de mort forgée par les elfes à l'époque de la guerre contre les dragons pour tuer ces derniers. Cette nouvelle arme donne de l'espoir pour combattre le terrible dragon du tyran. Suite à la chute d'un mur du donjon, Roran passe à deux doigts de la mort, mais est sauvé par Eragon.
Aprés l'assaut de nouveaux alliés se présentent : Nasuada reçoit le roi des chats-garous, Grimrr demi-patte qui lui offre l'aide de son peuple, sous réserve qu'un coussin destiné à un chat-garou soit placé à la droite du trône en cas de victoire à Urû'baen. La chef de Vardens accepte cette aide précieuse car les chats-garous sont puissants en magie et dans l'art du camouflage et de l'espionnage.
Eragon, Saphira et Arya tentent une fois de plus de sortir Glaedr (dont l'âme a été sauvé dans le coeur des coeurs) du chagrin que lui cause la perte de son dragonnier, mais celui-ci refuse de communiquer. L'accouchement de la mère d'Albriech sera difficile malgré la présence d'Arya et il permettra à Eragon de montrer ses talents de guérisseur : il soigne le bec de lièvre ( signe de grand malheur pour les habitants de Carvahall ) du nouveau né grâce à la magie. Orrin, roi des Surdas et alliés de Nasuada, souhaite que le pacte avec les urgals soit rompu. le refus de Nasuada est catégorique car il permet aux Vardens de gagner la guerre et surtout d'assurer leurs alliances pour l'avenir.
Emmenant quelques hommes de Carvahall ainsi que son ami Carn, le magicien, Roran quitte le camp varden en direction du sud pour Aroughs. Il décide d'utiliser les canaux parcourant la ville afin de pénétrer dans celle-ci, en construisant des barges solides. Au prix d'une tentative d'assassinat, Roran réussit à mettre sur pied l'attaque et à effrayer les soldats venus les chasser. Puis, mettant en oeuvre son plan, il parvint à rentrer dans la ville avec ses hommes. Cependant, Carn est abattu par un magicien ennemi, mais il réussit à tuer son ennemi juste avant de mourir. Roran, malgré sa blessure, réussit à prendre le contrôle de la ville.
Pendant ce temps, les Vardens arrivent à Dras-Leona pour un long siège. Jeod, l'érudit, trouve un passage secret pour pénetre dans la citadelle. Eragon, Arya, Angela, l'herboriste magicienne et un elfe, décident de s'y rendre afin d'ouvrir la porte de l'intérieur, mais l'elfe est tué et les autres capturés par les prêtres de Helgrind. Angela réussit à se sauver et à délivrer Arya et Eragon à temps juste avant que les oeufs de Ra'zacs (créatures sanguinaires) éclosent et dévorent le dragonnier et l'elfe. Pendant ce temps, Saphira, effectue une diversion pour Murtagh, le demi-frère d'Eragon, et Thorn,son dragon, afin que ceux-ci ne remarquent pas l'infiltration dans la cité. La citadelle est finalement prise, mais Nasuada est enlevé par Murtagh, qui l'emmene à Urû-baen, la forteresse de Galbatorix.
Désigné chef des Vardens, Eragon décide d'entreprendre un voyage à Vroengard, ancienne cité des dragonniers, sur les instances de Solembum, le chat-garou compagnon de Angela. Accompagnés de Glaedr, Eragon et Saphira s'envolent vers l'ile ancestrale des dragonniers. Ils essuient une formidable tempête, mais parviennent finalement sur l'île. Une contamination étrange semble affecté la faune et la flore de l'île de façon aberrant. Eragon et Saphira pénètrent dans la crypte des âmes après avoir trouvé leurs vrais noms (nom unique qui désigne la personnalité de chacun). Ils découvrent alors des centaines d'Eldunarì et d'oeufs de dragons, cachés ici au temps de la chute, afin de préserver la race des dragons. Forts de leur découverte, ils s'envolent vers Urû-baen accompagnés des Eldunarì, coeurs de dragons qui renferment une énergie considérable, laissant les oeufs cachés.
Pendant ce temps, Nasuada est torturé par Galbatorix afin qu'elle cède et qu'elle devienne un de ses sujets. Elle supporte l'épreuve grâce à Murtagh, amoureux de cette dernière, qui la soigne et l'aide à affronter les enchantements de son père.
Lors de la dernière bataille, Saphira, accompagnée d'Arya, Elva, d' Eragon et de douze autres elfes partent combattre Galbatorix, pendant que les Vardebs et Roran attaque la cité. Après avoir déjoué tous les pièges de Galbatorix, ils se retrouvent devant le roi qui les attendaient. Celui-ci ordonna à Murtagh et Eragon de se battre. Les frères s'entraident finalement, et Eragon arrive à terrasser son père en lançant un sort lui permettant de ressentir la souffrance des dragons et du royaume.
Pendant ce temps, les Vardens sont décimés un à un par le chef de l'armée, Lord Barst, aidé d'un Eldunarì. Il tua même la reine des elfes, Isalzandi. Roran finit pourtant par le tuer au prix de nombreuses blessures. Nasuada est ensuite couronnée reine du royaume, mais doit laisser partir son amour Murtagh, car il ne peut rester auprès des Vardens à cause de son passé. Un oeuf de dragon, le dernier retenu par Galbatorix, éclot pour Arya, nouvelle reine des elfes, qui l'élève au du Weldenvarden.
La série l'Héritage se termine alors qu'Eragon quitte l'Alagaësia pour élever les dragons et former des nouveaux dragonniers, sans aucun dangers pour les habitants, après qu'Arya lui ait avoué ses sentiments.
Ce dernier tome est décevant car malgré les combats épiques, et une fin assez positive, il existe une sensation d'inabouti que ce soit dans la relation du héros pour Arya, ou pour le rôle des chats -garous, alors que certains aspects de l'intrigue sont extrêmement détaillés.
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Dernier volet de la série Héritage : Eragon et Saphira progressent dans l'empire de Galbatorix. La bataille finale s'approche à grand pas, et les deux héros n'ont toujours pas trouvé le moyen de vaincre la puissance du tyran et de ses eldunari.
Mon sentiment est assez mitigé pour cette fin de cycle. le premier aspect positif, c'est que ça bouge beaucoup : on enchaîne les combats, les prises de ville, les captures, ... le lecteur ne s'ennuie pas beaucoup (il y a bien quelques longueurs, mais sur les 900 pages que comporte le livre, elles sont peu nombreuses). Par contre, à force de vouloir de rebondissement, on assiste à des retournements de situation trop artificiels : ce que contient la Crypte des Âmes me semble un peu trop facile, surtout qu'Eragon le reçoit sans aucune contrepartie ni aucun sacrifice de sa part. La manière dont on lui révèle la page qui parle de cette Crypte m'a un peu agacé également.
À l'inverse, certains personnages m'ont paru très sous-exploités : Elva notamment, qui était assez effrayante et pleine de mystère, et qui tient au final un rôle de figurante sans beaucoup d'originalité dans son comportement, et Angela dont on n'apprend rien, malgré ses coups de génie et ses nouvelles compétences qui apparaissent comme par magie à chaque fois que la situation est bloquée.
La fin m'a plutôt surpris : je m'attendais à une conclusion rapide une fois le dernier affrontement terminé, mais l'auteur a choisi de détailler ce qu'allait être l'avenir de chaque personnage principal. À l'inverse des autres critiques, j'ai apprécié le fait que tout ne se termine pas par un happy-end général, où tout le monde finit heureux et content, mais que les héros doivent se plier à leur rang et à leurs devoirs.
Malgré mes remarques, je dois reconnaître que j'ai dévoré les 900 pages du livre en une journée, et j'ai pris énormément de plaisir à lire cette saga.
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Eh bien oui, j'ai été déçue par ce quatrième tome que j'attendais pourtant avec une impatience sans nom.
Mais première erreur de ma part, je n'ai pas relu le troisième tome avant d'entamer la lecture de celui-ci. J'avais oublié trop de choses, ce qui m'a empêchée de me plonger de façon immédiate dans l'ouvrage. J'avais même oublié ce qu'est un Eldunari, rendez-vous compte. A ma décharge, il s'est écoulé bien du temps avant la sortie du dernier tome. Et Eragon, ce n'est pas comme Harry Potter, où chaque ouvrage est une année de scolarité ce qui fait que la révision n'est pas nécessaire.
Bref, il m'a bien fallu 300 pages sur les 900 pour me remettre dans le bain – dans l'histoire, plutôt. J'ai trouvé le récit incroyablement complexe, j'ai mis un temps infini à trouver mes repères et je l'avoue j'ai sauté des scènes trop longues où je finissais par m'ennuyer. Les scènes de bataille sont nombreuses et interminables, était-ce nécessaire d'en faire autant au détriment du reste ? On aurait aimé des descriptions plus … efficaces et en revanche un peu plus d'éléments sur les personnages. On a un peu l'impression d'un film où les effets spéciaux prennent le pas sur le scénario et sur les personnages.
Pourtant on ne peut que reconnaître et saluer l'inventivité et l'imagination fertile de l'auteur, la construction remarquable de ce dernier tome, où rien n'est laissé au hasard, ou chaque détail finit par trouver son sens.
Bien sûr … Quel autre moyen (attention SPOILER) que celui trouvé par Eragon pour se débarrasser enfin de Galbatorix, pour faire en sorte que tous les peuples et toutes les races de l'Alagésia vivent enfin en paix, pour que le monde retrouve son équilibre en laissant aux dragons la place qui leur revient. N'est-ce pas une esquisse de notre propre monde ou plutôt de ce que nous voudrions qu'il soit ?
Mais les héros nous échappent, et çà c'est regrettable et le lecteur est forcément frustré. Eragon, Arya, Murtagh, Nasuada, et même Elva, allons, autant se l'avouer, nous rêvions d'une autre fin pour chacun d'entre eux. Et comme j'en suis sûre bien d'autres lecteurs je me suis demandée pourquoi l'auteur n'a pas laissé ses personnages vivre leur histoire d'amour au-delà de quelques instants volés et de quelques mots couverts. On comprend certes pourquoi Eragon à la fin ne pourra jamais partager la vie, le destin, de celle qu'il aime depuis le premier tome, on comprend que Murtagh lui non plus ne pourra vivre avec celle qu'il aime, on sait bien que Eragon ce n'est pas un roman d'amour, mais quand même... il y a des possibilités liées à l'histoire des personnages et à leurs sentiments que l'auteur n'a pas explorées.
Bon, c'est mon coté fleur bleue, mais à quoi bon créer des héros si c'est pour en faire des dieux auxquels les émotions et les sentiments sont interdits ?
Et rien ne nous dit qu'un jour Eragon ou Murtagh ne reviendra pas.
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