AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 2778 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si je n'avais presque aucun souvenir du troisième et quatrième volumes, lus une seule fois avant cette relecture, les premiers tomes de cette saga ont accompagné mon enfance et mon adolescence aux côtés d'Harry Potter, A la croisée des mondes, Ewilan et bien d'autres. Voilà pourquoi je lui porte une affection qui obscurcit peut-être un peu mon jugement. Ou du moins me permet de passer outre ses défauts. Car L'Héritage n'est pas une saga parfaite et elle est apparemment beaucoup critiquée.

Certes, l'ombre de Tolkien plane bas sur cet univers – le vieux barbu mystérieux qui guide l'Elu, les Elfes qui viennent d'un pays lointain qu'eux seuls connaissent et dont le coeur est rempli du souvenir de la mer, les Urgals qui ressemblent un peu aux Orques, des ours des montagnes appelés les Beorn, les ébauches de langages, etc. Mais si ces livres ne révolutionnent pas le genre de la fantasy, si la langue est simple, il n'empêche que les ingrédients – que Paolini n'est pas le seul à reprendre… – se mélangent bien et que je me suis prise au jeu, à ce voyage à travers l'Alagaësia à la découverte de ses peuples, ses lois, sa magie, ses créatures. Eragon y est notre alter ego, le corps dans lequel nous pouvons nous incarner car, s'il est né et a toujours vécu dans ces étranges contrées, il n'en reste pas moins un fermier sortant pour la première fois de son village et presque aussi ignorant que nous.

Point crucial dans mon affection pour ces romans : je me suis attachée aux personnages. A la dragonne Saphira en premier lieu, adorable et terrible, pleine d'humour comme de susceptibilité, jeune et vieille, joueuse et dotée d'une intelligence immémoriale. Aux personnages qui entourent Eragon ensuite : Roran, Nasuada, Angela, Orik… Sauf à de rares exceptions, seuls les elfes, tous à leur distante noblesse, ont peiné à me toucher. Quant à Eragon, s'il n'est pas en lui-même, le protagoniste que je préfère, j'ai aimé le voir grandir, souffrir, gagner en puissance, apprendre, tout en observant ses relations avec les autres.
A partir du second tome, on s'éloigne de temps à autre d'Eragon pour suivre les événements du point de vue des autres personnages : Roran principalement, mais aussi Nasuada ou même Saphira. Cela permet d'observer les choses de façon plus terre-à-terre, les deux premiers personnages n'ayant pas accès à la magie, ils comptent avant tout sur leur intelligence et leur force de caractère. Je me souviens que lors de mes premières lectures, je n'appréciais guère les passages avec Roran, avide que j'étais de retrouver Saphira et la magie ; à présent, son courage et ses dons de meneur m'ont davantage fascinée et j'ai aimé suivre leurs deux parcours.
L'auteur a été, semble-t-il, un peu frileux à faire souffrir ses personnages principaux. Sans dire de les massacrer un à un à l'image d'un certain G.R.R. Martin, j'ai trouvé un peu facile de faire mourir des centaines, des milliers de soldats anonymes tout en épargnant obstinément celles et ceux auxquel·les nous avons pu nous attacher. J'aurais été triste de dire adieu à un personnage aimé, mais cela aurait donné plus de gravité à l'ensemble et m'aurait permis de m'inquiéter un peu plus. Cependant – histoire de compenser cette critique par un point positif vis-à-vis des personnages – Christopher Paolini a résisté à la tentation de les mettre tous et toutes en couple. Les romances étant souvent omniprésentes dans les romans young adult, je ne peux qu'apprécier leur rareté dans cette saga. Certes, Eragon a réussi à m'exaspérer dans le troisième tome par sa ténacité à poursuivre une Arya clairement réticente ; il s'est heureusement repris dans le dernier volume, toujours amoureux, mais plus mature, il a cessé son harcèlement. Et finalement, l'auteur a été plutôt intransigeant avec ses personnages côté coeur !

Action, réflexion, émotion : Christopher Paolini a su trouver un bon dosage entre tous ces éléments. A mes yeux en tout cas. Bon nombre de lecteurs et lectrices semblent reprocher des longueurs que je n'ai pour ma part senties qu'à une seule occasion (dans un chapitre de L'Héritage qui décrit pendant des pages et des pages un entraînement à l'épée entre Eragon et Arya).
Je préfère un chapitre de bavardages entre deux personnages qu'une description, mouvement par mouvement, d'un combat ou d'une bataille, sachant que toutes se ressemblent beaucoup finalement. Or, j'ai trouvé au fil de la saga, de très beaux moments, entre douceur et tendresse, même s'ils sont parfois emplis de douleur ou de chagrin : la solitude en tant que dragonne de Saphira, la rencontre entre Eragon et Oromis, les décisions radicales de Roran, la relation entre Eragon et Saphira, les souffrances de Murtagh… Je conçois que ces passages peuvent sembler un peu évidents, prévisibles, bateau ou que sais-je encore, mais prise dans le feu de ma lecture, fascinée par cet univers où évoluent les dragons, je me suis laissée embarquer, j'ai laissé les personnages m'habiter et j'ai vécu ces moments comme si j'étais à leur place.

Voilà. Je fais fi des critiques innombrables et des défauts indubitables : c'est une saga qui, si elle ne m'a jamais vraiment surprise, me fait rêver. On me parle de dragons, de peuples aussi variés que des Urgals et des chats-garous, je marche, je cours, je vole. J'ai dévoré chacun des tomes, désireuse de retrouver et de côtoyer un peu plus les personnages que j'ai appris à aimer. Une histoire sans temps mort, divertissante, épique, que, sans surprise, j'aurais aimé continuer encore un peu. Sans compter que bon nombre de questions me trottent encore dans la tête, ce qui est terriblement frustrant…
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          60
J'ai pris du plaisir à me replongé dans cette histoire. Et je suis heureuse qu'elle trouve à dénouement. Il y a bien quelques longueurs. J'ai bien aimé l'idée du sort final d'Eragon, beaucoup plus gênée par le fait qu'on soit prêt à perdre le combat contre le grand méchant pour sauver la vie de deux enfants lambda (non mais sérieusement !).
Sinon, ces personnages ont grandi avec moi, j'ai été fière de deviner tout à l'avance. Ils m'ont fait rêver. Alors ça reste un très bon souvenir de lecture, de ces livres que j'ai eu du mal à poser.
Commenter  J’apprécie          30
Les Vardens, guidés par Nasuada, décident d'attaquer Galbatorix. Ils prennent successivement différentes villes de l'Empire : après Feinster, à la fin du tome précédent, c'est Belatona, puis, après que Roran ait maté Aroughs, Dras Leona et son terrible culte d'Helgrind...

Alors que Dras Leona est enfin prise et Murtagh en fuite avec Thorn, celui-ci revient subrepticement et enlève Nasuada au nez et à la barbe de ses hommes et de sa garde.

Eragon est désigné comme nouveau chef des Vardens, et tandis que la décision est prise de continuer à marcher sur Urubaen, il part pour Vroengard à la recherche de la crypte des âmes et y fait une découverte majeure, en plus de celle de trouver son vrai nom.

Pendant ce temps, Nasuada résiste de son mieux aux tortures physiques et mentales que lui inflige Galbatorix pour l'amener à se soumettre, et Murtagh sera un allié aussi puissant qu'inattendu.

En quittant Vroengard, Eragon rejoint ses alliés devant Urubaen, et ils arrivent à s'infiltrer dans la ville et à rejoindre Galbatorix. Alors a lieu la confrontation finale, puis la reconstruction.

J'ai beaucoup aimé la façon dont Eragon triomphe de son ennemi. Et j'ai beaucoup aimé aussi la grosse dernière partie où on voit comment les gagnants gèrent les choses et répartissent le pouvoir et les prérogatives de chacun.
Commenter  J’apprécie          50
Je redoutais ce tome autant que je l'attendais. Après avoir lu les trois premiers, j'étais excitée de connaître la fin, mais je savais aussi que ça serait dur de me séparer de cette histoire.

Ce tome voit arriver à sa conclusion une guerre, pour laquelle je me suis battue comme chacun de ses personnages. Le sentiment d'appartenance est entier, décuplé par l'empathie que j'ai ressentie envers le dernier des dragonniers et sa dragonne.

Le seul bémol est la confrontation du héros avec le méchant suprême. Elle me semble légèrement expédiée, et expliquée de manière à ce qu'elle semble facile.

Malgré ça, ce tome est rempli de péripéties, de rebondissements, et de lourdes décisions à prendre. Il était passionnant.
Commenter  J’apprécie          40
Fort de son expérience, Eragon part à la conquête Urû'baen pour vaincre Galbatorix, le roi d'Alagaësia qui a décimé sa famille. Sa compagne, Saphira, le protège de tous les peuples et de lui-même sans une once d'hésitation mordante...
Lien : http://bit.ly/20BRO6l
Commenter  J’apprécie          00
L'héritage... la fin, le dernier tome, le dénouement après tant d'années à lire et relire les tomes : génialissime !!! Merci !!!
Commenter  J’apprécie          10
il est bien mais il y a certains passages que je ne comprend pas mais sinon tres bon livre.
Commenter  J’apprécie          00
Un final attendu et plutôt réussi. Il me reste toutefois une petite amertume en bouche : la pirouette de l'auteur dans la relation entre Eragon et Arya. Je l'attendais comme beaucoup de lecteurs je pense et j'ai été déçue. Frustrée en fait. Mais bon une tétralogie qui tient la route.
Commenter  J’apprécie          43
J'ai terminé il y a un mois environ L'héritage, le tome 4 qui clôt les aventures d'Eragon. Je ne l'ai pas chroniqué plus tôt car je ne savais pas comment mettre des mots sur ce que j'ai ressenti en fermant ce livre. J'éprouvais de la satisfaction quant au dénouement de l'histoire, mais aussi de la tristesse à l'idée de quitter les personnages, et un peu de déception quant au sort réservé à certains d'entre eux.

Eragon et Saphira ont fait bien du chemin depuis leurs débuts en tant que dragon et dragonnier. Les Vardens ont remporté de nombreuses batailles, mais la guerre est loin d'être terminée.
Roran est devenu un guerrier chevronné, Nasuada une experte en négociations afin de conserver les alliances durement gagnées, les Elfes ont accepté de quitter leur forêt pour combattre l'usurpateur, mais tous ont en commun la lassitude et la peur.
Car il reste une ultime bataille à livrer, celle contre Galbatorix lui-même, et Eragon sait que leur avenir à tous se jouera lors de cette rencontre décisive: il n'y aura pas de deuxième chance... Pourront-ils sauver l'Alagaësia?

J'ai aimé retrouver tous les héros de cette magnifique saga dans cet ultime tome. Tous ont évolué, les fermiers sont devenus des combattants aguerris et respectés, Nasuada fait preuve d'une volonté de fer, qu'il s'agisse du commandement des Vardens ou de son face à face avec Galbatorix.
Seul Eragon doute encore, car il sait qu'il ne peut sortir vainqueur de son duel avec le roi. C'est ce que j'aime en lui: ses doutes, sa perpétuelle remise en question, même si j'avoue que parfois j'ai frôlé l'exaspération. Je trouve qu'il s'apitoie un peu trop sur lui-même, ce que les Eldunari ne manquent pas de lui faire remarquer...
Les Eldunari, justement: ils seront le point fort d'Eragon et Saphira lors de la bataille finale. Mais ils doivent compter sur bien plus que cela encore, car si les coeurs des coeurs sont une force, ils peuvent aussi devenir une faiblesse...

J'ai aimé suivre le cours de la guerre menée par les Vardens, même si j'ai trouvé parfois quelques longueurs, notamment lors des sièges menés par Roran. J'aurais aimé que ces batailles soient plus épiques, plus rapides. Mais bon, assiéger une ville, en général ça prend du temps, donc bon ^^
Christopher Paolini nous fait suivre l'évolution de son histoire du point de vue des différents personnages, ce qui permet de ne pas s'ennuyer. J'ai juste trouvé dommage que le point de vue d'Arya ne nous soit jamais donné, on ne peut que tenter de deviner ses pensées.

J'ai beaucoup aimé l'épisode de la captivité de Nasuada. Je trouve que c'est là qu'elle démontre vraiment toute l'étendue de sa force psychologique. Pour ma part, j'aurais été totalement incapable de mener un tel combat mental! Ce sont ses objectifs à atteindre et aussi ses souvenirs qui lui permettent de tenir, c'est vraiment là qu'elle dévoile toutes ses qualités de meneuse: elle nous prouve qu'il ne suffit pas d'être fort physiquement...
J'ai également aimé l'évolution de sa relation avec Murtagh, ils m'ont énormément émue, surtout lors de l'épisode de torture mentale où elle aperçoit ce qui pourrait être son avenir, mais chut j'en ai déjà trop dit!

Passons à la rencontre tant attendue entre Eragon et Galbatorix: je l'ai trouvée très bien écrite. Il était clair dès le départ qu'un affrontement physique n'était pas possible, un combat mental restait donc la seule option possible. J'ai très souvent lu des réactions comme "tout ça pour ça?", ou alors "c'est nul", eh bien je ne suis pas d'accord. Cette bataille est, à mon avis, tout à fait justifiée. Je ne vois pas comment l'auteur aurait pu s'en sortir autrement, alors je lui dis bravo. Certes, j'aurais préféré un grand duel épique, mais je pense que ça aurait sonné faux.

Seul gros bémol de ce livre: la fin. Non pas qu'elle soit mal écrite ou mal trouvée, loin de là, je la trouve au contraire en totale adéquation avec tout ce qui s'est passé durant ces quatre tomes, mais j'ai eu plusieurs pincements au coeur.
Murtagh, notamment: quel triste destin que le sien! Tout comme celui de Nasuada d'ailleurs, qui au final pour continuer à mener les Vardens doit mettre de côté sa vie sentimentale.
Eragon, qui lui aussi doit faire face à certains choix: le destin de dragonnier continue à peser lourdement sur ses épaules, l'obligeant à prendre des décisions difficiles.
Arya, qui doit faire face à son nouveau destin: suivre la voie qu'elle s'est choisie ne sera pas facile non plus. Une fois encore, dommage que l'on en sache pas plus sur les sentiments qu'elle éprouve réellement, n'avoir que les suppositions d'Eragon ne m'a pas suffi.

J'avoue que j'aurais aimé que tout cela soit empreint d'un peu plus de gaieté, j'aurais aimé qu'Eragon et Arya s'avouent leurs sentiments, qu'ils puissent être heureux, mais il n'y a rien de tout cela.
Seul Roran, qui va devenir père, s'en tire plutôt bien, ainsi que Saphira, qui ne sera peut-être pas la dernière de son espèce, au final...
C'est cette fin un tantinet tristounette qui m'empêche de classer ce livre en coup de coeur...

Il me reste un espoir, cependant. J'ai trouvé cette fin plutôt ouverte, alors j'avoue que j'espère qu'il y aura une suite à cette histoire. Peut-être pas une suite immédiate, mais qui prendrait place d'ici 10 ou 20 ans... Et qui sait, peut-être que les personnages y seraient un peu plus heureux... C'est tout ce que je peux espérer!
Lien : http://pinklychee-millepages..
Commenter  J’apprécie          140
Enfin, j'en ai fini avec cette saga, qui m'a laissé un peu ambivalente.
En effet, l'histoire est sympa, cette grande épopée à dos de dragon pour sauver le monde du méchant roi galbatorix, il faut avouer que ca donne envie.
mais 900 pages !!!!!! est ce qu'il y avait vraiment besoin d'en faire autant ?
Contrairement à ce que certains ont exprimés ici même, j'ai préféré ce tome aux deux derniers. J'ai trouvé qu'il y avait plus de rythme, peut être est ce du au fait qu'on enchaine les batailles. Il y a plus de rebondissement, un peu plus de suspense.
La fin ne m'a pas gêné tant que ca. elle nous donne le loisir d'imaginer la suite.
Un livre nous contant la vie d'angela ne serait pas de refus pour moi Monsieur Paolini, mais de grâce, 500 pages est bien suffisant mon sens pour un roman.

En bref, voici un tome qui conclut comme il se doit cette belle saga, mais qui ne m'a pas passionné au point de susciter une relecture.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (9866) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Héritage

Quel est la ville que les Vardens attaquent au début du livre?

Aroughs
Belatona
Feinster
Gil'ead

11 questions
111 lecteurs ont répondu
Thème : L'héritage, tome 4 de Christopher PaoliniCréer un quiz sur ce livre

{* *}