Ça dépote !
Mais je suis à contre-courant des autres avis. J'ai peiné pour en venir à bout.
Sur le papier, La conjuration de
Dante a tout d'un bon
Dan Brown, un mix savant d'érudition et de suspense. L'assurance de passer un bon moment à cavaler après le(s) criminel(s) tout en musclant mon cerveau de quarantenaire.
À force de le torturer, ce cerveau, il a fini par faire des noeuds. On frise la surenchère intellectuelle et la débauche d'actions m'a épuisée.
Oui, le roman est addictif, l'action hyper prenante et les personnages rudes à souhait.
Pour le côté positif, ce sera tout.
Ce qui m'a fortement déplu est le ton choisi pour ce roman, particulièrement celui du personnage principal, mais pas seulement.
"Il n'y comprenait rien, le rital." Hum...
"Une palanquée de légumes végétant" pour parler de comas profonds,
"Cervelle au Curie", jeu de mot que je vous laisse savourer tranquillou.
Etc...
Peut-être suis-je un chouïa réac (rapport à la quarantaine précédemment citée) mais je suis de celles qui pensent qu'on peut rire de tout, mais pas n'importe comment. Ici, le tout manque vraiment de finesse.
À savoir également, puisque ce n'est noté nulle part, que ce roman est une suite mais qui peut se lire en one shot. Il en résulte peut-être un manque de compréhension du personnage, justement.
Bilan :
Malgré les efforts certains de
Franck Thilliez pour faire briller ce polar sur les étals, à grand renfort de bandeaux accrocheurs et de posts Insta, je n'ai pas accroché à cette histoire, trop rocambolesque pour être crédible, trop décevante sur sa fin, trop grasse dans le style. Trop tout en fait. Trop, c'est trop. J'ai besoin d'un peu de poésie après ça.