AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 595 notes
5
13 avis
4
27 avis
3
19 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Entre deux, un moment de détente, une parenthèse, on lui donne le nom que l'on veut. C'est assez agréable de se replonger dans les enquêtes de Nicolas le Floch. le Floch, un nom bien breton (ar Florc'h, l'écuyer ou encore le page, voir le mousse. Il faudrait alors prononcer Flor' avec un r très guttural). Il est vrai que Guérande a été longtemps en Bretagne.
Ceci étant dit, j'ai trouvé cet épisode un peu confus. Fidèle au hasard, je ne lis pas les épisodes dans l'ordre ce qui pourrait expliquer cette impression "d'à peu près". Ce n'est pas le cas car j'ai lu "l'énigme des Blanc-Manteaux" qui est le premier épisode de la saga, celui-ci étant le second.
La sensation de confusion vient, à mon avis, du fait qu'il y a trop d'histoires qui se recoupent sans toujours se recouper, trop de tiroirs que l'auteur a eu bien du mal à relier, à éclaircir. du coup (du coup est très usité en Bretagne 😉), il enjambe très sérieusement les situations, les recherches faites en parallèles ne sont pas développées, la conclusion est un peu bâclée et j'ai eu l'impression qu'un dernier chapitre avait été rajouté car un personnage important de l'histoire avait été oublié. La clé du mystère entourant ce personnage finissant au feu, on n'en saura pas plus.
J'ai d'ordinaire tendance à penser que les auteurs délayent un peu trop la matière première et manquent de concision ("Les enfants de la terre" par exemple). Là, c'est le contraire.
Hors le chapitre qui me semble rajouté, on a une amorce d'intrigue avec des jésuites qui n'a pas vraiment de conclusion si ce n'est une vague allusion vers la fin. Bien des choses sont commencées et ne sont pas finies.
Sinon, les descriptions du Paris de l'époque, les anecdotes sur l'Etiquette Versaillaise et les digressions culinaires restent intéressantes. Pas que culinaires d'ailleurs, les protagonistes ont tendance à manger liquide. En gros, pardonnez moi ces termes mais, qu'est-ce qu'ils baffrent et qu'est-ce qu'ils picolent ! Tout fait ventre... et gosier (vins rouges, blancs, champagne, bière, rhum, ratafia etc...). C'est des solides, la GDB grand luxe, ils ignorent et se réveillent frais comme des gardons d'une cuite de haut niveau. Semacgus connaissait il déjà l'aspirine ? 🤔😇🤪
Il est vrai que les Bretons ont une certaine réputation (très exagérée) et que la Loire Inférieure (Loire Atlantique aujourd'hui) n'existait pas encore et faisait toujours partie de la Bretagne
J'arrête de délayer moi aussi et pour conclure, je dirais que ça reste un bon moment mais que ce n'est pas mon préféré de la série.
🍕🥞🥚🥐🥨🍗🍖🥩🎂🍾🍻🥂
Commenter  J’apprécie          374
Une plongée en plein XVIIIème siècle sous le règne de Louis XV et une belle visite de Paris. J'ai largement préféré la première partie du récit, les descriptions de la ville, des logis, de la cuisine et bien sur les premières constations sur cette mort mystérieuse. J'y ai appris les conséquences des suicides, sujet rarement abordé dans les livres traitant de cette époque. le vocabulaire riche, la narration et les dialogues facilitent le transport de notre imagination. Toutefois, l'auteur exagère un peu sur le coté romanesque, l'ascension un peu trop rapide du personnage et les hasards facilitateurs.
Commenter  J’apprécie          120
Deuxième opus des enquêtes de Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet et homme lige dans le dispositif secret tissé par le lieutenant général Sartine, est particulièrement intéressant compte tenu du procédé du crime perpétré.
On retrouve également les qualités du premier tome : des personnages pittoresques, un passé et des mystères intimes qui se dévoilent. Une intrigue bien construite, des personnages toujours parfaitement incarnés. Un excellent moment de lecture passé grâce à la plume élégante du regretté Jean-François Parot.
Commenter  J’apprécie          120
Nicolas le Floch, toujours aux ordres de Mr de Sartine, est chargé des affaires spéciales de la  police de la Cour. Assurant la protection d'une des filles du roi lors d'une soirée à l'opéra, ses chaperons, les Ruissec, apprennent le décès du vicomte, leur fils. Arrivé sur les lieux, les apparences font penser à un suicide, mais le flair et le sens de l'observation du limier vont bien sûr l'emmener vers une autre direction.
Des salles de jeux clandestines à la cour de Versailles, côtoyant lors de son enquête des comédiens, joueurs, et même la favorite du Roi, la Pompadour, dans un contexte politique et religieux difficile, entre guerre des sept ans et conflits avec les Jésuites, le Floch se retrouve face à des intrigues multiples, faisant peser des menaces sur la cour.
Cela donne un roman parfois un peu complexe à suivre, je l'ai moins apprécié que le précédent,  mais on retrouve toutefois la plume érudite, au vocabulaire soigné et tournures de phrases d'époque, les descriptions très vivantes de cette cour de Louis XV avec ses luttes intestines et ses coutumes.
Lien : https://instagram.com/danygi..
Commenter  J’apprécie          100
Des romans policiers avec un inspecteur que l'on retrouve pour de nouvelles enquêtes.

Rien de bien original, me direz-vous. Et bien vous vous trompez.

Vous allez vivre un voyage dans le temps. Car Nicolas le Floch est inspecteur du roi sous Louis XV. Vous découvrirez le Paris du XVIIIème siècle.

Et ce sont ces particularités qui vont vous donner envie de lire ces romans. La plongée dans le système judiciaire, dans la cour du roi tout cela vous donne un aperçu de médicine, de philosophie, de religion, de croyances, etc…

Sinon, il y a la personnalité de Nicolas le Floch, batard reconnu par son père marquis, qui va bénéficier d'entregent suffisant pour devenir un proche du roi. Il y aura des intrigues amoureuses etc. Tout cela n'a pas vraiment d'intérêt mais cela fait parti du genre.


Bref recommandé pour ceux qui aiment l'histoire et les polards
Commenter  J’apprécie          60
Très bon polar historique. Parot nous décrit de manière vivante le Paris de Louis XV.
L'enquête est prenante et on prend plaisir à suivre Nicolas. Toujours aussi intéressant de le voir croiser le chemin de personnages historiques.
Une série que je conseille vivement.
Commenter  J’apprécie          70
Nicolas le Floch, assurant la sécurité à l'opéra où sont présentes les filles de Louis XV, doit quitter précipitamment son poste pour se rendre avec Sartine et le Comte de Ruissec au domicile de ce dernier...Son fils a été retrouvé mort dans une pièce close de l'intérieur, il se serait homicidé lui-même. Mais le corps du malheureux n'a rien d'un jeune homme de trente ans, il ressemble à un vieillard desséché, comme vidé de l'intérieur et l'ouverture du corps pratiquée par le bourreau Sanson dans la basse geôle du Châtelet révèle que le jeune homme a été torturé et qu'on lui a fait absorbé du plomb fondu. le Comte de Ruissec étant proche des princesses, Nicolas a tout pouvoir pour enquêter, y compris trois lettres de cachet à utiliser de son propre chef. Au cours de son enquête, il découvre une famille qui attisait de nombreuses jalousies et défiances, une famille huguenote qui s'est convertie pour s'approcher du pouvoir royal, un comte, au passé militaire connu pour sa dureté avec les hommes, et plus récemment n'ayant pas su éviter le vol de bijoux dont Madame Adélaîde a été victime, un vol qui permettrait de déconsidérer le comte, chargé de la sécurité des princesses mais devenant incompétent...

Une deuxième enquête pleine de rebondissements au plus près du pouvoir, où la sagacité et le flair de Nicolas le Floch vont être mis à rude épreuve. Une famille de Ruissec peu sympathique avec un Comte assez méprisant, vis à vis de Nicolas qui devra s'affirmer et remettre les pendules à l'heure quant à son titre de Marquis de Ranreuil...
L'homme au ventre de plomb est une enquête particulièrement complexe où s'enchevêtrent plusieurs intrigues et pour lesquelles, l'appui, toujours débonnaire mais perspicace de Bourdeau, fait la différence.
Une deuxième aventure très rythmée où les péripéties se précipitent, une enquête pas toujours facile à suivre, mon seul bémol, mais le grand plaisir c'est de retrouver l'univers de Nicolas avec ses proches toujours là pour le protéger et le soutenir et l'immersion dans ce XVIIIème siècle si bien restitué par Jean-François Parot.
Commenter  J’apprécie          372
Encore un bon moment de lecture avec ce deuxième tome des enquêtes du commissaire Nicolas le Floch
L'écriture nous emmène facilement nous promener et enquêter dans le Paris de l'époque car des descriptions historiques recherchées sont présentes et les conversations des personnages sont très
abouties
Un commissaire à découvrir


Commenter  J’apprécie          110
Une fois encore, rien ne nous est caché des détails ou de l'ingéniosité mise en oeuvre pour assassiner une personne de manière surprenante.
Le flair de Nicolas LE FLOCH ne sera pas de trop pour démêler le vrai du faux, s'aider de "mouches" pour mener son enquête qui le mènera à fréquenter la maîtresse royale.
Un jeune homme qui devient à mes yeux de plus en plus attachant, fin limier, respectueux et respectable et qui vient clore son enquête par une réunion où il explique son raisonnement.
Commenter  J’apprécie          60
Moins épique que le premier tome, mais une suite sympathique tout de même. Une écriture fluide et facile, des personnages attachants et la découverte d'une autre époque, d'autres moeurs. J'y ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1494) Voir plus



Quiz Voir plus

PARLEZ-VOUS LE XVIIIe ? (siècle, pas arrondissement !)

Alacrité :

Bonne humeur
Humeur changeante
Mauvaise humeur

15 questions
253 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-François ParotCréer un quiz sur ce livre

{* *}