AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 583 notes
5
13 avis
4
27 avis
3
19 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Entre deux, un moment de détente, une parenthèse, on lui donne le nom que l'on veut. C'est assez agréable de se replonger dans les enquêtes de Nicolas le Floch. le Floch, un nom bien breton (ar Florc'h, l'écuyer ou encore le page, voir le mousse. Il faudrait alors prononcer Flor' avec un r très guttural). Il est vrai que Guérande a été longtemps en Bretagne.
Ceci étant dit, j'ai trouvé cet épisode un peu confus. Fidèle au hasard, je ne lis pas les épisodes dans l'ordre ce qui pourrait expliquer cette impression "d'à peu près". Ce n'est pas le cas car j'ai lu "l'énigme des Blanc-Manteaux" qui est le premier épisode de la saga, celui-ci étant le second.
La sensation de confusion vient, à mon avis, du fait qu'il y a trop d'histoires qui se recoupent sans toujours se recouper, trop de tiroirs que l'auteur a eu bien du mal à relier, à éclaircir. du coup (du coup est très usité en Bretagne 😉), il enjambe très sérieusement les situations, les recherches faites en parallèles ne sont pas développées, la conclusion est un peu bâclée et j'ai eu l'impression qu'un dernier chapitre avait été rajouté car un personnage important de l'histoire avait été oublié. La clé du mystère entourant ce personnage finissant au feu, on n'en saura pas plus.
J'ai d'ordinaire tendance à penser que les auteurs délayent un peu trop la matière première et manquent de concision ("Les enfants de la terre" par exemple). Là, c'est le contraire.
Hors le chapitre qui me semble rajouté, on a une amorce d'intrigue avec des jésuites qui n'a pas vraiment de conclusion si ce n'est une vague allusion vers la fin. Bien des choses sont commencées et ne sont pas finies.
Sinon, les descriptions du Paris de l'époque, les anecdotes sur l'Etiquette Versaillaise et les digressions culinaires restent intéressantes. Pas que culinaires d'ailleurs, les protagonistes ont tendance à manger liquide. En gros, pardonnez moi ces termes mais, qu'est-ce qu'ils baffrent et qu'est-ce qu'ils picolent ! Tout fait ventre... et gosier (vins rouges, blancs, champagne, bière, rhum, ratafia etc...). C'est des solides, la GDB grand luxe, ils ignorent et se réveillent frais comme des gardons d'une cuite de haut niveau. Semacgus connaissait il déjà l'aspirine ? 🤔😇🤪
Il est vrai que les Bretons ont une certaine réputation (très exagérée) et que la Loire Inférieure (Loire Atlantique aujourd'hui) n'existait pas encore et faisait toujours partie de la Bretagne
J'arrête de délayer moi aussi et pour conclure, je dirais que ça reste un bon moment mais que ce n'est pas mon préféré de la série.
🍕🥞🥚🥐🥨🍗🍖🥩🎂🍾🍻🥂
Commenter  J’apprécie          374
Nicolas le Floch, assurant la sécurité à l'opéra où sont présentes les filles de Louis XV, doit quitter précipitamment son poste pour se rendre avec Sartine et le Comte de Ruissec au domicile de ce dernier...Son fils a été retrouvé mort dans une pièce close de l'intérieur, il se serait homicidé lui-même. Mais le corps du malheureux n'a rien d'un jeune homme de trente ans, il ressemble à un vieillard desséché, comme vidé de l'intérieur et l'ouverture du corps pratiquée par le bourreau Sanson dans la basse geôle du Châtelet révèle que le jeune homme a été torturé et qu'on lui a fait absorbé du plomb fondu. le Comte de Ruissec étant proche des princesses, Nicolas a tout pouvoir pour enquêter, y compris trois lettres de cachet à utiliser de son propre chef. Au cours de son enquête, il découvre une famille qui attisait de nombreuses jalousies et défiances, une famille huguenote qui s'est convertie pour s'approcher du pouvoir royal, un comte, au passé militaire connu pour sa dureté avec les hommes, et plus récemment n'ayant pas su éviter le vol de bijoux dont Madame Adélaîde a été victime, un vol qui permettrait de déconsidérer le comte, chargé de la sécurité des princesses mais devenant incompétent...

Une deuxième enquête pleine de rebondissements au plus près du pouvoir, où la sagacité et le flair de Nicolas le Floch vont être mis à rude épreuve. Une famille de Ruissec peu sympathique avec un Comte assez méprisant, vis à vis de Nicolas qui devra s'affirmer et remettre les pendules à l'heure quant à son titre de Marquis de Ranreuil...
L'homme au ventre de plomb est une enquête particulièrement complexe où s'enchevêtrent plusieurs intrigues et pour lesquelles, l'appui, toujours débonnaire mais perspicace de Bourdeau, fait la différence.
Une deuxième aventure très rythmée où les péripéties se précipitent, une enquête pas toujours facile à suivre, mon seul bémol, mais le grand plaisir c'est de retrouver l'univers de Nicolas avec ses proches toujours là pour le protéger et le soutenir et l'immersion dans ce XVIIIème siècle si bien restitué par Jean-François Parot.
Commenter  J’apprécie          372
Non, "L'homme au ventre de plomb" n'a rien à voir avec l'estomac chargé de Charles Duchemin (Louis de Funès) après avoir dû manger quantité de plats indigestes (et pas frais) sous la menace d'un restaurateur qu'il avait dégradé dans son guide ("L'aile ou la cuisse"). La scène des boutons... Vous vous souvenez ?

Et bien là, c'est encore pire que ça !

Un an après sa première enquête (L'énigme des Blancs-Manteaux), notre ami Nicolas le Floch se retrouve avec quelques galons de plus : le voilà promu commissaire !

Paris, fin de l'année 1761, notre Nico national est à l'Opéra quand le comte et la comtesse de Ruissec apprennent le suicide de leur fils. Tant pis pour la soirée, le travail n'attend pas !

Je rappelle à mes lecteurs que dans un pays catho comme la France à cette époque, le suicide, c'est du péché mortel et on a condamné des suicidés parce qu'ils s'étaient "homicidés". Punition : on a traîné leurs cadavre dans toutes les rues. La honte sur leur famille.

Les premières constatations font plutôt pencher Nicolas le Floch pour la thèse d'un assassinat déguisé. le coup du "il est mort en nettoyant son fusil" ne prend pas avec lui. Des tas de petits détails ne sont pas normaux et ça le titille.

L'examen du corps avant autopsie lui confirme déjà qu'il avait vu juste. Par contre, il ne se doutait pas qu'on avait.... Non, je ne dirai rien de plus, mais la mort dut être terrible. Fallait prendre tout au sens propre et pas au figuré.

Les ramifications complexes et multiples de cette affaire va mener Nicolas tout droit à des complots qui pourraient menacer jusqu'à... Oui, si haut !

Surtout que son faux suicidé n'est pas le seul à mourir dans cette affaire et que Nicolas aura fort à faire, aidé de son fidèle adjoint, l'inspecteur Bourdeau, pour démêler le vrai du faux.

L'auteur nous ressert la même recette que celle utilisée pour sa première enquête et la sauce prend, cette deuxième enquête étant tout aussi réussie que la précédente.

Même mieux, je dirais, puisque ayant eu droit aux explications sur la jeunesse de Nicolas dans le tome précédent, celui-ci passe plus vite aux choses sérieuses.

Pas de vitesse supersonique, mais un rythme de croisière au pas des chevaux avec quelques galops durant les 310 pages que comptent l'ouvrage.

Rien à redire du point de vue historique, n'étant pas historienne, mais il appert que l'auteur s'y connait pour mettre en scène le Paris du XVIIIème siècle. Sans oublier les personnages ayant réellement existé !

Son érudition est manifeste et c'est un double plaisir pour moi d'avoir une enquête policière historique.

En 310 pages, vous fréquenterez des bourgeois, la haute noblesse en la personne du Roi et de sa maîtresse, la Pompadour, mais aussi une mère maquerelle, des gamins des rues, des moines, des flics, un bourreau, un médecin légiste, des cadavres, de la misère, de la richesse et même si Findus n'existe pas encore pour vous coller de la viande de cheval à la place de celle de boeuf, restez prudent lorsque vous mangez.

Le petit plus ? Pour une amatrice de Sherlock Holmes telle que moi, j'ai souri lorsque je découvris que Nicolas crochetait les serrures et n'hésitait pas à enfreindre la loi quand il le fallait : une visite à domicile de nuit, version "cambrioleur", Holmes le faisait aussi.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          370
L'homme au ventre de plomb est la seconde aventure mettant en scène le commissaire Nicolas le Floch créé par Jean-François Parot . L'histoire commence tambour battant avec la mort plus que suspecte du fils ainé du comte de Ruissec, proche d'une des filles du roi Louis XV. le hasard a permis que Nicolas et son supérieur Sartine se rendent sur les lieux quasi en même temps que la famille du défunt. Cela leur permettra d'arriver à des conclusions qui ne vont pas accréditer la thèse du suicide comme le souhaiterait très vite la famille.
L'affaire prend une autre dimension quand la mère de la victime meurt elle aussi de façon on ne peut plus suspecte alors qu'elle avait donné rendez-vous à Nicolas dans un endroit secret.
J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance tellement bien restituée par Jean-François Parot de cette période de l'histoire. Il arrive avec beaucoup de talent à restituer le Paris de cette époque. Et que dire quand un personnage ayant réellement existé se trouve intervenir ? On s'y croirait !
De plus, l'intrigue est bien ficelées et les pistes sont nombreuses et donnent l'occasion au lecteur de soupçonner plusieurs personnes, même si elles gravitent dans des hautes sphères. La comtesse de Pompadour, favorite en titre fait plusieurs apparitions et on ne peut s'empêcher de prendre en pitié la femme sur son déclin et déjà bien malade.
J'ai vraiment aimé retrouver tout le petit monde qui côtoie Nicolas et qui contribue à la qualité de ces histoires. Oui, j'ai un petit faible pour la cuisinière alsacienne Catherine ainsi que pour le truculent chirurgien Secmagus. Mais les autres comme Noblecourt ne sont pas en reste non plus, mais je ne peux évidemment pas tous les citer…
Bref, un très bon polar historique comme je les aime et en redemande..


Challenge Séries 2019
Challenge A travers l'histoire
Commenter  J’apprécie          300
Avec cette deuxième enquête de Nicolas le Floch, je commence à me faire au style de l'auteur, assez différent de ce que je lis habituellement, mais pas dénué d'intérêt. L'enquête en elle même n'a rien d'extraordinaire. Dans le Paris du XVIIIème siècle, il n'y a pas de relevé d'empreintes, pas de recherche d'ADN, et pourtant, les enquêteurs analysent les situations de manière scientifique, dans la mesures des connaissances de l'époque. J'ai trouvé la résolution un peu tirée par les cheveux, surtout la scène avec le "Tada !" qui m'a bien fait rire, mais ça reste agréable à suivre.
Cette enquête nous mène à la Cours de Versailles. On y croise Louis XV et Madame de Pompadour. J'aurais bien aimé y voir un peu plus Sanson, que l'on rencontre dès la première enquête. J'aime ce personnage et sont point de vue médical. Et comme dans L'énigme des Blancs-Manteaux, j'ai apprécié le retrouver plongée dans L Histoire et le quotidien du XVIIIème siècle. Au prochain tome, j'arriverais peut-être à saisir plus de subtilités historiques.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          140
Une plongée en plein XVIIIème siècle sous le règne de Louis XV et une belle visite de Paris. J'ai largement préféré la première partie du récit, les descriptions de la ville, des logis, de la cuisine et bien sur les premières constations sur cette mort mystérieuse. J'y ai appris les conséquences des suicides, sujet rarement abordé dans les livres traitant de cette époque. le vocabulaire riche, la narration et les dialogues facilitent le transport de notre imagination. Toutefois, l'auteur exagère un peu sur le coté romanesque, l'ascension un peu trop rapide du personnage et les hasards facilitateurs.
Commenter  J’apprécie          120
Deuxième opus des enquêtes de Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet et homme lige dans le dispositif secret tissé par le lieutenant général Sartine, est particulièrement intéressant compte tenu du procédé du crime perpétré.
On retrouve également les qualités du premier tome : des personnages pittoresques, un passé et des mystères intimes qui se dévoilent. Une intrigue bien construite, des personnages toujours parfaitement incarnés. Un excellent moment de lecture passé grâce à la plume élégante du regretté Jean-François Parot.
Commenter  J’apprécie          120
Deuxième enquête de Nicolas le Floch et plaisir renouvelé !
Notre jeune commissaire a bien mûri en un an et a pris une belle envergure, on retrouve également les amis et relations qu'il s'est faits dans le premier tome.
Je continue a bien aimer toutes ces expressions d'un autre âge, elles sont délicieusement surannées :)
Ce que j'aime particulièrement dans les romans historiques c'est cette opportunité de s'instruire tout en s'affranchissant de la prose de l'historien (pas toujours très stylée...).
Et du coup je continue à découvrir une époque et un contexte que je connais peu, l'étiquette (le souper du roi entre autres choses), les rapports de classe et le pouvoir des relations (untel appartient à untel...), c'est nouveau pour moi et pourtant intemporel si l'on veut bien y réfléchir...
Pour évoquer l'enquête (car oui c'est aussi un roman policier), je l'ai trouvée de facture plutôt classique et tombant un peu dans la facilité parfois, mais pour toutes les raisons citées plus haut j'ai globalement apprécié l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          120
Après avoir brillamment résolu l'enquête des «Blancs-Manteaux», Nicolas le Floch est nommé Commissaire de Police au Châtelet. Un soir, alors qu'il est chargé de protéger Madame Adélaïde à l'Opéra, un drame se joue : un valet prévient le Comte de Ruissec que son fils s'est probablement homicidé (suicidé en langage moderne). Branle-bas de combat : Nicolas et M. de Sartine se rendent immédiatement chez le Comte car, à l'époque, le suicide était considéré comme un crime. le suicidé était promené dans les rues et le déshonneur tombait sur la famille !
Mais très vite Nicolas comprend qu'il ne s'agit pas d'un suicide mais d'un homicide : on a fait avaler du plomb fondu à la victime.

Une fois encore, Nicolas devra faire preuve de discrétion car une certaine Madame de Pompadour se trouve mêlée à l'affaire. Il devra aussi déjouer des complots envers sa personne, se méfier des faux-semblants, faire preuve de ruse et ne pas se laisser aller aux jeux galants !

L'histoire est riche de détails aussi bien sur les us et coutumes de l'époque que sur les grands faits historiques. L'enquête se suit avec un réel plaisir car elle démarre tout de suite et prend des chemins alambiqués.
Les personnages sont tous bien écrits et la plupart sont très attachants : j'ai un gros faible pour Nicolas mais aussi pour Bourdeau, Sartine et M. de Noblecourt.

Jean-François Parot ne change pas de style et c'est tant mieux parce qu'il est excellent. J'ai pris énormément de plaisir à lire L'HOMME AU VENTRE DE PLOMB et je ne pense pas en rester là avec Monsieur le Commissaire !
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
Commenter  J’apprécie          120
Encore un bon moment de lecture avec ce deuxième tome des enquêtes du commissaire Nicolas le Floch
L'écriture nous emmène facilement nous promener et enquêter dans le Paris de l'époque car des descriptions historiques recherchées sont présentes et les conversations des personnages sont très
abouties
Un commissaire à découvrir


Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1462) Voir plus



Quiz Voir plus

PARLEZ-VOUS LE XVIIIe ? (siècle, pas arrondissement !)

Alacrité :

Bonne humeur
Humeur changeante
Mauvaise humeur

15 questions
253 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-François ParotCréer un quiz sur ce livre

{* *}