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3,55

sur 1951 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tuer le père avant qu'il meure. C'est ce que tente de faire Panayotis. S'éloigner du soleil mais pas trop, ne pas brûler mais ne pas avoir froid non plus. Apprendre à ressentir, puis à sortir ce qu'on ressent. Combattre la dépression. Suivre la lumière, la voir, peut-être enfin, briller.
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Déjà beaucoup de critiques rédigées pour cet ouvrage mais je m'y attelle tout de même. J'ai tout simplement dévoré ce roman autobiographique. Je peux comprendre la difficulté pour certains lecteurs eu égard au style et à la plume, pour ma part ça n'a fait que me faire aimer davantage. On plonge tout de suite au coeur de sa vie, il ne nous ménage en rien car il écrit avant tout pour lui, pour se libérer de ses fardeaux et pensées douloureuses. L'écriture est incisive et tranchante, elle répond à une sorte d'urgence de l'auteur de coucher ses sentiments sur le papier et nous transmet cela à travers ses mots. J'ai beaucoup aimé ce récit de vie et le conseille aux amateurs de plumes acérées.
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J'avais beaucoup entendu parler de ce roman et j'avoue ne pas avoir été déçue de cette lecture.
Panayotis Pascot nous livre un récit fort où trois thèmes se mêlent: relation père-fils, homosexualité et dépression. Habilement et avec une plume touchante, l'auteur nous dévoile tout un pan de sa vie, une part de son intime. Il faut beaucoup de courage pour se lancer dans une telle entreprise et beaucoup d'humilité pour se mettre ainsi à nue.
Comme vous l'aurez compris, je n'ai pas lu le roman mais je l'ai écouté. Néanmoins, j'ai apprécié la moindre tournure de phrases. le style de Panayotis Pascot est tranchant. Chaque mot a son importance. J'ai notamment apprécié les métaphores qui sonnent si justes et qui sont vraiment percutantes.
L'auteur nous livre un récit tout en émotions et qui m'a profondément touchée. Par moment, j'étais en apnée lorsque j'écoutais cet audiolib (pourtant, je ne suis pas vraiment fan de ce format). La prochaine fois que tu mordras la poussière m'a donc réconciliée avec le genre mais a également mis en avant le talent d'écrivain de Panayotis Pascot.

Lien : https://www.instagram.com/au..
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Ça fait quelques jours que j'ai fini ce roman et c'est difficile de trouver les mots qui lui feront justice. Alors je vais tenter à l'instinct. En me fiant à ce que j'ai ressenti.

Je pense que l'essence même de ce roman c'est l'écriture comme thérapie. Dans ce qu'elle peut avoir de plus libératrice et de destructrice. Parce qu'il y a un moment où ce n'est plus juste une envie ou un besoin, c'est une question de survie.

C'est profondément bouleversant de découvrir ces moments de vie de Panayotis, que j'ai découvert en tant qu'humoriste. Ce texte est intimiste et ne se targue pas de faux-semblants. C'est sa vérité, à la fois franche, sombre, tendre, parfois amusante. Dans son roman, il aborde sa relation avec son père, son homosexualité et sa dépression.

Si tout est parvenu à me toucher, je dois bien admettre que les passages pendant lesquels il parle de sa dépression m'ont fait pleuré. Dans un premier temps, je me suis dit que c'est parce qu'il a clairement un don pour écrire. Mais pas que. En fait, en posant des mots sur ces maux, il a posé des mots sur les miens. Ça fait toujours quelque chose de trouver ces livres qui lisent en nous. Ça laisse indubitablement une trace. Ça fait mal. Et ça fait du bien. Il m'a rappelé pourquoi j'écrivais.

En plus d'avoir un des plus beaux titres de roman que j'ai pu lire, La prochaine fois que tu mordras la poussière est un roman bouleversant. Si Panayotis l'écrit sans aucune prétention, finalement pour lui, je crois que beaucoup d'entre nous pourront s'y reconnaître.
Et puis, au fond, peu importe si ce n'est pas le cas. Lisez ce livre parce qu'il mérite d'être lu.

*

« Six ans plus tard je comprendrais que la dépression s'immisce grâce à cette pensée. À quoi ça sert de faire mon lit, je vais le défaire ce soir ? Si on laisse cette pensée gagner on est foutu, c'est l'essence même de la vie de faire pour défaire »

*
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Quand j'ai commencé le livre, je me suis dit "OK, le mec a 25 piges, qu'est ce qu'il peut bien écrire sur sa vie, à quel point son ego est démesuré pour prétendre avoir quelque chose à raconter".
Et puis... C'est la claque.
Presque physiquement, je m'en prend une. le récit est furieux, sans filtres. Les mots sont crus, l'écriture est tranchante.
Les thèmes abordés sont durs et si bien décrit.
Cette histoire c'est la sienne, très personnelle, ses ressentis lui sont propre tout comme sa façon d'appréhender le monde qui l'entour.
Et pourtant... Ce roman va au delà de ça.
Parce que je suis persuadée que pour chacune des situations, qu'ils s'agisse de ses "premiers pas" avec un homme, du premier cachet pour pouvoir dormir ou de la première accolade avec son pere, c'est quelque chose que vous avez vécu, que j'ai vécu.
Alors je pense qu'il est d'utilité publique de le lire, de le faire découvrir, d'en parler, d'arrêter de confondre tabous et pudeur.
J'ai adoré.
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Je l'ai acheté à cause du succès qu'il a et j'ai été très agréablement surprise. C'est touchant, à fleur de peau, avec des passages plus ou moins réussis. Agréable à lire. Un livre qui laisse des traces. le succès public n'est pas du tout usurpé. C'est un livre que je recommande vivement.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Je le connaissais humoriste mais je l'ai vraiment découvert grâce à ce livre.

"Parler de soi, tout le temps, partout. Vider son sac, sur scène, à la télévision, dans un bouquin. Ça me fait du bien, ça m'aide à me comprendre, à me sentir, à me constater, comme on constate un accident. On voit là où il y a des dégâts puis on essaie de combler, de répandre, de réparer."

Ce roman c'est un coup de poing de sincérité que je me suis pris dans la gueule, pardonnez mon expression. Une fois commencé je n'ai pas pu le lâcher. Écrit comme un journal, les mots sont jetés sur les pages, formant des phrases avec des erreurs de syntaxe parfois ou de ponctuation mais qui rendent le tout encore plus sincère. J'ai ressenti l'urgence d'écrire qu'il a mise dans ce livre. D'ailleurs il écrit comme il parle ou comme il pense. C'est parfois décousu, parfois cru, mais sans tabou, sans filtre. Il se livre comme si c'était sa dernière chance de sortir de sa dépression mélancolique (la plus grave de toute selon son psy.)

Bien sûr sa relation fusionnelle,mais silencieuse, avec son père est le point de départ, car depuis que ce dernier a annoncé qu'il allait mourir, il a besoin d'apprendre à lui dire au revoir. Mais comment faire quand on ne sait pas se parler ? de cette relation filiale, il dérive sur sa sexualité, les années a essayé de se persuader qu'il aimait les filles avant de tomber amoureux d'un homme. Il tangue au bord de la fenêtre,se rattrape in extremis,, se laisse envahir par l'angoisse et sombre à nouveau. Il va très loin mais je n'ai pas trouvé qu'il allait trop loin car sa sincérité est effarante, son courage incroyable et je me suis pris ce livre en plein coeur.
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La prochaine fois que tu mordras la poussière de Panayotis Pascot était vraiment une lecture éprouvante
Te souviens-tu de la fin de son spectacle ? Lorsqu on le voit retourner en coulisse, s assoir seul et adopter un visage pensif et triste sur une musique tout aussi triste ?
Ce moment m'avait fait pleurer et j'ai l'impression que son livre est la continuité de son spectacle et de ce moment de solitude en particulier.
C'est comme si on avait accès à ce qui se passe en coulisses précisément a ce moment là lorsqu il est de retour seul, sans public avec ses pensées les plus sombres.

Il y a plein de sujets intéressants dans son oeuvre littéraire.
Allant de sa relation au père, de la dépression, d'amour et de la difficulté d'aimer, d'accepter son homosexualité et sa difficulté de l accepter qui engendrent en lui une montagne de souffrance et de sentiments paradoxaux

Il y aborde aussi la thématique du suicide, de la difficulté de vivre dans le moment présent, de la haine de soi, d'écriture et d'arts...


Lu d'une traite on ne peut pas dire que ça mette dans un bon mood et je suis bien contente qu'il me reste un épisode du live action de one piece sur Netflix a regarder avant d'aller dormir ce soir pour me changer les idées.
Même si l'urgence est de penser à autre chose a chaud je sais que cette lecture me fera réfléchir longtemps.
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Dans ce roman autobiographique, et le premier qu'il écrit, Panayotis Pascot nous partage ses inquiétudes, ses angoisses, ses troubles. Il se livre sur la relation qu'il entretient avec son père, un homme qui semble fuir toute émotion ; sur son homosexualité et le chemin qu'il a parcouru ces dernières années pour l'accepter ; et sur sa dépression et le combat incessant qu'il mène. Je connaissais Panayotis Pascot de nom, mais je n'ai jamais rien vu de lui, et j'étais vachement curieuse de ce roman ! Au début, j'étais un peu déçue du style, très oral. Écrit comme un journal, comme ça vient, comme si ce n'était jamais censé être lu par « le monde ». Et on sautait d'un thème à l'autre sans crier gare, ce qui rendait le tout un peu difficile à suivre, sans lien véritable entre tout ce qu'il raconte. Mais très vite, tout a commencé à prendre sens et à s'imbriquer, et j'ai commencé à vraiment aimer ! Panayotis se livre tout en douceur et sensibilité, et j'ai été vachement touchée par tout ce qu'il a traversé et traverse encore. La relation avec son père qui n'est pas simple, sa culpabilité pour tout et n'importe quoi, sa dépression, ses pensées obsessionnelles et ses angoisses, son homosexualité qu'il a mit du temps à assumer… à plusieurs moments il m'a vraiment fait de la peine ! Mais j'ai adoré son roman, il est hyper touchant, et différent de son spectacle ; ici, il se livre davantage.
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La prochaine fois que tu mordras la 🌈
|2023 ~ lecture n°58|
•••
Roman de la Rentrée Littéraire qui sort aujourd'hui 💚
J'ai découvert Panayotis, l'humoriste, il y a quelque temps au travers de son spectacle Presque et je ne le connaissais pas en tant que chroniqueur 📺
Aujourd'hui, je le découvre comme auteur grâce à ce récit autobiographique touchant et intimiste.

Sa relation avec son père y est dépeinte au fil des pages. Une relation où les non-dits sont présents, où les émotions sont retenues. Sa relation avec les femmes y est abordée, sans ménagement parfois, avec de l'humour souvent. La plume de Panayotis est ainsi, certains passages peuvent paraître dénués de toute sensibilité mais bien au contraire, ce récit vient mettre des mots sur les maux, sur les silences.
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